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 La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines

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MessageSujet: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeJeu 4 Juil 2019 - 15:58

Bien le bonjour à vous les trollistes (et gens de passage peut-être) ! Je vous présente la première partie du DERNIER chapitre de cette campagne (qui s'est éternisée, j'en suis désolée, ou pas en fait). Vous retrouverez comme précédemment les Agents Agents Catalina Garcia (militaire, minimarion82), Corey Vilinsi (agent de la CIA, Aldaron), Erwan Prigent (spécialiste en médecine orientale et artiste, Kipkayle) Roko Sifano (acteur, wologan) et Will Vermont (détective privé, NeoZell). Nous comptons aussi Abby Vandecamp (scientifique, Aldaron et moi-même parfois) qui est un PNJ et accompagne nos joueurs dans l'hécatombe qui va suivre...
Bonne lecture !

Après avoir détruit l'épicentre des laboratoires créant des demis-ange et demis-démon et fait prisonnier Nathaniel Harvey qui dirigeait tout cela, ils ont découvert que l'Agence avait été détruite. L'équipe voyage, la boule au ventre, entre haine et colère jusqu'aux ruines. Qui a fait cela et pourquoi ? Qu'est-il arrivé aux Agents qui étaient présents ? Que leur est-il arrivé ?




Le chemin jusqu'à l'Agence est long. L'ambiance est morose, empreinte de peur et de colère. Personne ne parle. Tous se taisent. Tous sauf Nathaniel qui, au milieu du trajet a repris péniblement conscience.

Sa voix est calme et rauque. Il sait qu'il est à la merci des Agents et que, dans tous les cas, ils obtiendront les informations qu'ils veulent. De grès ou de force.
"Donc me voilà prisonnier... Il m'avait prévenu que des 'Agents' viendraient probablement me voir. Et je n'ai pas porté la moindre attention à ses avertissements... Peu importe, d'autres prendront la relève. La menace des sangs d'aliens est toujours là. Je le sais. J'ai déclaré la guerre et elle est loin d'être finie. J'ai détruit un de leur labos, anéanti plusieurs années d'expérimentations, cette guerre ne fait que commencer... Mon mécène aidera les autres branches de mon réseau à s'en sortir. C'est lui qui m'a tout appris, je ne sais pas comment il a fait, mais c'est lui qui m'a trouvé et qui m'a pris sous son aile pour m'enseigner ce que je sais sur le surnaturel, le paranormal, l'occulte et le mystique... Ces 'délires' que l'on peut lire et voir dans les livres et les productions audio-visuelles n'en sont pas tant que ça...
J'ai appris à invoquer des êtres des autres plans, à plusieurs reprises j'aurais pu mourir mais mon tuteur m'a permis de survivre. Il me poussait à faire toujours mieux et m'a aidé à invoquer un démon du plan démoniaque. Celui que vous avez libéré. J'en ai fait mon prisonnier et s'en est suivi de peu la créature du plan angélique. J'ai vu dans ces êtres la possibilité de créer une armée capable de se battre contre les sangs d'aliens. J'ai commencé à faire des injections avec le 'sang' des créatures, mais les sujets en mourraient toujours. Je n'ai eu de cesse d'améliorer la formule jusqu'à obtenir celle qui est utilisée encore aujourd'hui. Les demis-sangs devaient être des protecteurs et garants de l'humanité. Leur but était d'anéantir toute menace qui pourrait détruire le genre humain ; les demis ont eu un don grâce aux injections et c'est ce don qui devait leur permettre d'être des soldats et des êtres protecteurs de l'humanité. Seuls les demis auraient survécus, toutes les autres créatures 'non-humaines' auraient été anéanties..."

Les Agents prêtent plus ou moins attention au récit de leur prisonnier. Ne relevant pas le moindre détail, ne cherchant même pas à en savoir plus ou à le faire taire. Abby n'a pas écouté un traître mot de tout cela, préférant plonger son regard dans les nombreux verres de whisky qu'elle enchaîne jusqu'à ce que Corey l'arrête. Seul le bruit de la route et les quelques grincements du van brisent le silence ambiant.

Après quelques heures de route, le soleil est presque à son zénith, les Agents n'ont pas, ou trop peu dormis, mais ils sont face à ce qu'il reste de l'Agence.
Ils sont face à un bâtiment en bien piteux état.
L'Agence est presque un champ de ruines. Il est certain qu'une explosion a eue lieue. Plusieurs même en regardant plus attentivement.

Personne ne répond aux appels de l'équipe qui vient de garer le van devant ce qu'il reste du bâtiment principal. Seul le bruit du vent se fait entendre. Des cadavres se trouvent un peu partout, sous les gravas. Les bâtiments annexes sont complètement détruits. Les corps meurtris sont couverts de poussière et de sang. Will et Corey ainsi que Catalina regardent leur téléphone, pas de réseau. D'un hochement de tête l'équipe s'accorde pour laisser Harvey attaché dans le van et garder Abby à leur côtés.
Les Agents entrent dans ce qui était jadis l'accueil de l'Agence. La porte d'entrée est explosée, seul l'un des battants tient encore miraculeusement sur ses gonds. Quelques cadavres sont présents, couverts par les gravas et le sang des victimes. L'équipe essaye de trouver un indice, même minime. Erwan et Will découvrent que l'explosion est récente lorsqu'ils se penchent sur les corps et la coagulation du sang. Il semblerait que les morts datent du jour où nos Agents sont partis à Blackwood, soit la veille. Le reste de l'équipe ne parvient pas à trouver quoi que ce soit de plus, l'état de l'Agence et ce fichu signal d'alarme qui retentit en boucle les empêche de se concentrer.
Corey et Will décident de chercher d'où vient ce signal et regardent les écrans encore actifs de l'accueil :
"Il semblerait que les prisons soient la cause de cette alarme, annonce Vermont.
- C'est à dire ? demande Garcia.
- Les prisons ont été ouvertes, répond Vilinnski.
- Quoi ?! s'exclament les autres.
- Attendez... Les prisons... Là où sont détenus les humains et autres 'non-humains' plus ou moins dangereux ? questionne Roko.
- Apparemment, continue le détective.
- Will, tu peux regarder quels étages ont été touchés ? dit Corey."
Vermont hoche la tête et regarde sur les écrans ce qui est indiqué. "Toutes les sections sont ouvertes. Toutes sans exception. De la première section à la troisième. Nous avons de dangereux humains et 'non-humains' en liberté. Ils peuvent être n'importe où." Une sonnerie de téléphone retentit alors. Les Agents regardent tous leur portable, mais aucun n'a de tonalité. La sonnerie semble venir de l'accès aux prisons.
"On y va ? demande Roko.
- Ce peut-être un moyen d'éclaircir la situation, rétorque Erwan.
- Bien, pas de temps à perdre. Peut-être allons-nous trouver quelqu'un là-bas, continue Catalina."

La sonnerie continue de retentir, jusqu'à ce que les Agents soient dans le premier sous-sol. Des lamentations se font entendre au fond de la prison. Un homme est encore détenu dans une prison. Ce prisonnier, Vilinnski le connait bien :
"Nathan ? s'étonne Corey.
- Un, deux, trois nous irons au bois... chantonne le prisonnier.
- Qui ça ? Tu le connais ? dit Will en haussant un sourcil.
- Oui... C'était avant qu'on ne travaille ensemble. J'avais déjà fait une mission. Il se trouve que ce mutant a eu une mésaventure avec une sorte de produit qui lui a fait plus ou moins perdre l'esprit... Disons que, selon ses dires, la substance lui parlait et elle ne voulait garder que les 'vrais'. Des mutants en gros, ceux qui pouvaient entendre 'l'appel' de cette matière.
- Les ombres... les ombres bougeaient, marmonne le prisonnier.
- Passons, pourquoi il est là ? demande Vermont.
- Haha... Ces mots incompréhensibles... continue Nathan.
- Mais fermez-là tous les deux ! vocifère Catalina, Vous pouvez pas écouter ce qu'il raconte non ?!"
Les Agents se tournent vers Garcia, un peu d'étonnement peut se lire sur leur visage. La militaire est concentrée sur ce que marmonne le prisonnier et indique aux autres d'un signe de la main de prendre des notes.
"Quatre, cinq, six, subir des supplices, fredonne le mutant dans son coin... Non, non, NON ! Combien de morts ? Vivre et laisser vivre... Dix, onze, douze, votre sang tout rouge... Un costume... sur-mesure... Cette langue infâme... Les ombres, les cris..." Le mutant lève les yeux un instant avant de hurler puis d'attendre quelques secondes, baisser la tête et de reprendre "Je veux... Je veux être libre... Le Mississipi traverse, ou longe, dix Etats. Ce fleuve est l'un des plus importants au monde. Il était heureux, si heureux..." Il fredonne alors un air qui semble être une berceuse "Le chaos et l'anarchie. Les ombres qui dansaient et tuaient... Et si on faisait un gâteau ? Les sangs, tous...
- Nathan, qu'est-ce qui s'est passé ? demande Corey.
- La langue infâme... répond le prisonnier.
- Oui, c'était quoi ?
- Il avait un costume sur mesure. Mais je veux du gâteau !
- Corey, arrête, dit Caralina en posant sa main sur l'épaule de l'Agent.
- Je pense qu'il est tout simplement perdu, continue Vermont.
- On fait quoi alors ? questionne Erwan."

La même sonnerie qui les a menés jusqu'ici retentit à nouveau, comme pour répondre à la question de Prigent.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeJeu 4 Juil 2019 - 17:56

La sonnerie retentit et résonne presque dans toute la prison. Les Agents fouillent tous pour trouver la source du bruit. C'est quelques secondes plus tard qu'Abby découvre l'objet.

Lorsqu'elle s'apprête à le saisir, le téléphone cesse de sonner. Corey attrape le téléphone. Avant même qu'il ne puisse vérifier quoi que ce soit, un message apparaît sur le portable :
"Hey les gars ! Y'a un texto ! Alors ça dit... 'Bravo ! Vous avez trouvé le premier indice ! Prêts à jouer ? Suivez le chemin que je vais vous indiquer et peut-être parviendrez-vous à me trouver. Prenez un autre trajet si vous le voulez... Mais attention, je le vexe très rapidement. Il serait dommage que le jeu cesse trop tôt... Ne seriez-vous pas contents d'aller vous reposer maintenant ? Vous avez besoin de vous détendre...'
- Génial, sur quoi on est encore tombés ? se plaint Catalina.
- Apparemment, c'est la personne qui a envoyé ce message qui a toutes les réponses que nous cherchons, rétorque Erwan.
- Sinon, y'a pas du réseau sur ce téléphone ? demande Roko.
- Bah si ! Je vais voir si..." Corey cherche un peu le portable avant d'avoir une moue déçue "On ne peut que recevoir des choses, impossible d'émettre quoi que ce soit.
- Bon. Très bien, on va faire ce qu'il nous demande. Il a mis l'Agence à sac et j'aimerais vraiment trouver le fin mot de cette histoire ; ainsi que retrouver Samantha et Adam, explique Will. Donc, dans le message il nous indique d'aller nous reposer c'est ça ?
- Oui, confirme Corey. Et de nous détendre aussi.
- Bien, qu'est-ce qu'on a qui pourrait correspondre ?
- Bah nos chambres, répond Roko.
- Sauf que tout est détruit... dit Abby d'un ton las.
- Et bien il y a la salle de repos et de jeux tout simplement, commente Catalina. A défaut, c'est le seul endroit qui me semble correspondre le plus. Au pire on risque quoi ?
- Bah justement, on ne sait pas mais je ne pense pas que ce soit bien agréable, rétorque Will.
- Bon... On est tous d'accord pour la salle de repos et de jeux ? demande Garcia."
Tous les Agents hochent la tête en signe d'approbation. Ils laissent Nathan dans son coin, ça fait toujours un prisonnier de l'Agence qui est dans sa cellule.

Sur le chemin jusqu'à la salle de repos, le portable sonne à nouveau. L'expéditeur mystère à envoyé un nouveau texto que Corey s'empresse de lire aux autres "Vous l'aurez sans doute remarqué, mais je préfère vous le rappeler : l'Agent Vilinnski a toujours cherché à vous cacher ses facultés. Bon, il n'a pas été le plus doué pour cela mais passons... Il maîtrise le don de télékinésie, qui vous dit qu'il n'a pas utilisé d'autres capacités pour modifier vos souvenirs ? Vos pensées ? Et puis l'agent de la CIA s'est renseigné sur les divers mutants de l'Agence, prisonniers en particulier... Pour mieux les connaître peut-être ? Pour savoir lesquels seraient les plus utiles pour détruire votre chère Agence..."
Au fur et à mesure de sa lecture, le visage de Corey se décomposait. Lorsqu'il termine sa lecture, il lève le visage face à ses collègues qui regardent tous le mutant d'un air plus ou moins mauvais :
"Il va essayer de nous diviser, annonce Vermont.
- Et il commence par moi...
- Ne laissez pas notre... meneur de jeu de piste nous embrouiller. C'est tout ce qu'il cherche, nous détourner de notre objectif pour que nous nous réglions nos comptes. Il est hors de question que ça arrive, conclu sèchement Will."

Les Agents arrivent finalement dans la salle de repos après avoir traversé les couloirs, être passés par dessus les gravas et corps sans vie.
Dans la pièce, un détail frappe immédiatement les Agents : du côté Ouest, tout est en ordre et du côté Est tout est sans-dessus-dessous. Un cadavre est au fond de la salle, côté Est. Il semble avoir été disposé là, mis en évidence. Un autre corps est là mais sous les gravas et recouvert de poussière tandis que le premier est à peine couvert de sang. Les Agents inspectent la pièce et découvrent une inscription au-dessus d'eux "Hey, regardez au plafond." indique Will les yeux rivés en l'air. En lettres de sang et en majuscules le mot "Croatoan" est inscrit. Le précieux liquide rouge semble encore frais, quelques gouttes tombent de temps à autre sur le sol.
"Croatoan... C'est quoi ça ? demande Prigent, Ça me dit vaguement quelque chose.
- Ce ne serait pas... commence Vilinnski.
- Je crois que oui, confirme Garcia.
- On peut avoir les sous-titres ? se plaint Sifano.
- Nous avions fait une mission, notre première, et Croatoan était le nom d'un virus qui avait contaminé les habitants, explique Will.
- C'est en rapport avec une vieille légende amérindienne, continue Corey. Les gens qui sont contaminés deviennent violent et très agressifs ; enfin il faut avoir passé le rituel et...
- Le rituel n'était qu'un truc en plus à mon avis, coupe Garcia. Je vous en avais parlé quand nous nous sommes rencontrés Erwan.
- C'est pour cela que ce nom ne m'était pas inconnu alors."
Le portable sonne à nouveau, l'agent de la CIA regarde et lit à voix haute pour ses camarades :
"'Bien ! Maintenant que vous avez ce nouvel indice, ne pensez-vous pas qu'une analyse sanguine, même post-mortem, est envisageable ? Et si les Agents avaient-été empoisonnés ?'... Bon, je pense que c'est clair. Il va falloir aller aux labos. Mais pour le sang du coup...
- Et bien je suppose qu'il s'agit de notre bonhomme là-bas, répond Catalina.
- Mais nous n'avons pas de matériel, réplique Erwan.
- Si, il nous a laissé ce qu'il faut... dit Abby en montrant un petite boîte rose qu'elle vient de ramasser, Il a même laissé une note 'Pour que vous puissiez prélever du sang, voilà deux trois choses...'
- Abby, tu pourrais faire le prélèvement du coup ? questionne Corey."
La mutante hoche la tête et prélève un peu de sang dans la seringue qui était fournie avec la boîte, elle remet le capuchon au bout de l'aiguille pour éviter de perdre une goutte du liquide.
"Du coup... Direction les labos ? interroge Vandecamp.
- Oui, je suppose que tout le matériel d'analyse se trouve là-bas et qu'il n'y en a pas ailleurs, répond Will désabusé.
- En effet. Bien, je vous guide, c'est un peu une habitude pour moi d'aller aux labos..."
L'équipe suit donc la mutante, se faufile entre les gravas et emprunte les escaliers sans faire attention au premier et deuxième étage pour arriver au troisième où sont les laboratoires.

Le téléphone sonne. Un nouveau message s'affiche à l'écran. A nouveau, Corey le lit à voix haute pour ses camarades "Et si je vous disais que le détective privé cache bien son jeu ? Vous ne me croyez pas hein ? Vous avez raison. Ce n'est pas CE Vermont qui pose quelques soucis de confidentialité... Devinez de qui je parle. Qui est arrivée de nulle part ? Qui dit ne plus se souvenir de grand chose parce que ça l'arrange bien ? Toujours pas ? Bon... Qui est proche de Will ? QUI peut vous avoir facilement car ELLE peut jouer avec les souvenirs des gens ? Oui c'est ça... Samantha. Si vous saviez avec quelle simplicité elle s'est jointe à moi..."
Will serre la mâchoire et le poings, il prend une grande inspiration pour retrouver un semblant de calme.
"Il cherche à nous déstabiliser. A nous monter les uns contre les autres" dit Garcia pour essayer de rassurer Vermont.

Finalement les Agents arrivent dans un laboratoire. Une seule paillasse est en bon état, c'est sur cette seule paillasse que du matériel a été mis en évidence pour être utilisé. Le seul problème, c'est que le sol s'est effondré et empêche l'équipe d'y accéder.


Dernière édition par Itrenore le Jeu 11 Juil 2019 - 16:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeVen 5 Juil 2019 - 16:08

"Abby, tu pourrais peut-être nous faire un nouveau sol à défaut ?" indique Corey. La mutante acquiesce et maîtrise la matière afin de créer une passerelle jusqu'à la paillasse.

Les Agents traversent donc et découvrent des cadavres de scientifiques éparpillés dans la pièce et tombés à l'étage inférieur. Seule la paillasse est en bon état, comme si quelqu'un avait tout fait pour qu'elle soit bien conservée pour l'équipe.
Sur le plan de travail se trouvent un petit bac avec tout un nécessaire d'analyses, un microscope ainsi qu'un dossier. Une note est écrite sur un papier attaché au dossier par un trombone "Maintenant que vous êtes arrivés jusqu'au matériel d'analyse et que (j'espère) vous avez le sang du contaminé, vous pouvez procéder à l'analyse ! Prenez l'échantillon de sang récupéré sur le cadavre (ou allez en chercher), mettez une goutte entre les deux petites lames de verre situées dans le bac (attention, c'est très fragile), allumez le microscope, glissez votre échantillon et... observez ! J'ai laissé un peu de lecture pour les autres..."
"Abby, tu te charges de l'analyse du coup ? demande Corey.
- Pas de soucis, je m'en occupe !
- Bien nous on va regarder ce qu'il y a là-dedans..."

Les Agents lisent donc le dossier. Il s'agit de recherches sur "Croatoan", la légende et le virus.
La légende fait état de colonies anglaises qui auraient été décimées de façon mystérieuse. Des colons s'étaient établis non loin d'une tribu d'amérindiens, les Croatoans, et avaient été laissés mais ne furent jamais retrouvé. Ceci se répéta plusieurs fois : des colons s'installaient et jamais ils n'étaient retrouvés. Aucune trace des colons ne pouvait témoigner de leur passage. D'autres pionniers se sont installés dans la colonie de Roanoke et, plus tard, la seule trace de leur présence était le mot "Croatoan" gravé sur le tronc d'un arbre. Certains disent que les colons se sont fait attaqués, d'autres qu'ils ont rejoint la tribu et certaines légendes font état d'une malédiction lancée par le chef des Croatoans. Les colons auraient eu des différents avec la tribu et les auraient massacrés, le chef, dans son dernier souffle, aurait maudit les colons et leur descendance.
Les recherches scientifiques plus "terres à terres" font état de la présence de soufre dans le sang. La présence de soufre dans le sang correspond à un lien avec un démon de notre plan. Le virus Croatoan est un virus d'origine démoniaque et prend possession des humains les rendant agressifs. L'agressivité se tourne, au début, vers les non-infectés avant de pousser les infectés à s'entre tuer.

"J'ai trouvé quelque chose d'anormal, annonce Abby pendant que les Agents terminent leur lecture. Il y a du soufre dans le sang. Au début j'ai pensé que c'étaient des résidus sur les lamelles mais le soufre est bien présent dans le sang du cadavre.
- Donc, c'est bien le virus Croatoan qui se trouve dans son sang."
Le portable sonne à nouveau, Corey lit le texto sur un ton désabusé "J'espère que mon attention à vos missions passées vous plaisent... Continuons un peu... Je suis certain que la suite va vous plaire..." Corey ouvre alors de grands yeux surpris avant de les plisser comme s'il essayait de comprendre quelque chose :
"Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ? demande Catalina.
- Bah... J'ai... J'ai pleins de lettre et ça ne fait aucun sens.
- C'est à dire ? soupire Will.
- Et bien je vais les lire mais ça n'a pas de logique... Donc... 'GDAX ADXDGD AGXD VDADDGVVDD ADDGGDVV VDXD AGXDXVDGGDDAXDVV' Ça vous dit quelque chose ? Il y a un point d'interrogation à la fin.
- Montre voir, dit Roko en s'approchant. Ouais... Um... Non, ça n'a pas de sens. C'est codé.
- Super... Et en plus on n'a pas la clef pour décoder ce message, s'exaspère Erwan.
- Bah où on pourrait trouver un moyen de déchiffrer cela ? questionne Abby."

Les Agents se regardent perplexes. Ils savent que s'ils prennent le mauvais chemin, l'expéditeur mystère pourrait bien leur causer plus de soucis qu'ils ne l'imaginent.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeJeu 11 Juil 2019 - 16:40

"Bon... Direction le premier étage, on va dans le secteur cryptographie." annonce Garcia. "Pas de temps à perdre, on sait jamais, on trouvera peut-être un truc..."

Les Agents retournent alors au premier étage. En chemin, le portable sonne à nouveau ; Corey l'attrape et lit le message : "La militaire... Elle sait se faire très discrète, vous ne trouvez pas ? Vous en avez fait les frais d'ailleurs... N'avez-vous pas été repérés parce qu'elle a surpris l'Agent Vermont ? Imaginez, vous auriez pu éviter des morts inutiles en faisant des prisonniers ! Et puis, elle a pas mal d'imagination dans le domaine de la torture... Mikkelsen est inventive mais Garcia... Elle adore voir les autres souffrir ! Elle n'a pas d'attaches au sein de l'Agence... Vous l'aviez remarqué ?"
Le groupe reste silencieux un instant :
"Il essaye de nous diviser, dit Garcia.
- Oui on sait... Mais peut-être que l'un d'entre nous est avec lui...
- Mouais... Mais je ne suis pas sûr qu'on soit assez bons pour aider le grand méchant de cette histoire, continue Roko."

Une fois arrivés au premier, au niveau des bureaux destinés à la cryptographie, les Agents découvrent que des cadavres ont été accrochés et mis en scènes. Ils indiquent tout différentes pièces dont deux qui sont liées aux codes secrets et leur déchiffrement. "On reste groupés." commande fermement Garcia. Le portable sonne alors, il s'agit d'un appel ; Corey décroche immédiatement et met sur haut-parleur le téléphone : "Promenons-nous dans les bois..." c'est une voix chevrotante qui résonne, la voix d'un jeune garçon "Tant que les gentils sont là..." en écoutant attentivement, Will reconnaît la voix d'Adam :
"Adam ! Adam tu vas bien ? Tu es où ?! s'énerve Vermont.
- Dé-dépêchez-vous... Il... Il va tous nous faire du mal, je-je ne sais pas où est..."
Soudain une détonation retentit dans le portable suivit pas un bruit sourd. L'appel se termine là-dessus ; personne ne sait si Adam est toujours en vie ou non. Un texto apparaît sur l'écran du téléphone :
"Les gars... J'ai un autre message... 'Je me vexe facilement, je vous l'ai déjà écrit... Dépêchez-vous avant que je ne m'ennuie plus.'... Bon, pas de temps à perdre !
- Nous allons tous dans la première salle de crypto, ouvrez bien les yeux, annonce Garcia."
Le groupe suit la militaire sans mot dire dans la petite salle. Ils fouillent de fond en comble et la seule chose qui sort de l'ordinaire c'est l'un des corps : Erwan découvre que l'un des Agents mort a sa gorge complètement détruite, comme si un explosif avait été posé dans sa gorge et que la détonation avait arraché toute sa nuque.
L'équipe va donc dans l'autre pièce, bien plus grande. Tous sont dans cette immense salle et se répartissent des zones à fouiller. Chacun dans leur coin, ils cherchent dans les bureaux, sous les gravas et les cadavres, ils essayent de trouver un ordinateur encore fonctionnel. Puis, d'un seul coup, quelque chose d'étrange se produit, chacun est comme projeté ailleurs, dans un monde parallèle ou dans un passé des moins appréciables...

Après un battement de cils, Garcia se trouve dans une grande salle blanche et immaculée. Des enfants en piteux état sont recroquevillés un peu partout, certains pleurent tandis que d'autres essayent de les rassurer. Un jeune garçon est appuyé contre un mur, plusieurs enfants sont autour de lui et semblent inquiets, une petite fille pleure dans les bras d'une autre, un peu plus âgée. Le souffle du garçon est court, un sifflement se fait entendre à chaque respiration. A son état Catalina sait que, sans très bons soins, le jeune garçon est perdu. "C'est mon frère ! Non, non !" pleure la jeune fille "Il ne va pas mourir ! Il va sauter et me dire que c'est une blague !" Garcia reconnaît certains enfants, elle les a vu lorsqu'elle était jeune et enfermée. La porte de la pièce s'ouvre avec fracas, un garçon est jeté au sol sans ménagement. Il ne bouge qu'à peine, ses vêtement en lambeaux laissent voir de nombreuses ecchymoses. Une main agrippe alors les cheveux de Catalina qui est redevenue une enfant. Elle est traînée hors de cette pièce et emmenée dans une autre, plus petite ou l'homme la jette contre une table avec violence. Son épaule lui fait terriblement mal ainsi que ses côtes. Des scientifiques s'approchent d'elle, l'un d'eux la maintient tandis qu'un autre lui fait des prises de sang et injections. Il la frappent tour à tour, lui hurlant dessus dans une langue qu'elle maîtrise mal. Il lui coupent la peau et l'arrachent, la brûle...
Soudain, comme tirée d'un cauchemar par la douleur qu'elle a ressenti, Garcia revient à elle, dans la salle de cryptographie, quelque peu secouée.

Alors qu'il regarde dans un tiroir, Vilinnski voit soudain un flash lumineux. Il retourne en enfance. Il se rappelle de son enlèvement : les hommes en blanc, les injections et son "retour". Il se souvient du sentiment de peur qui ne le quittait jamais quand il était détenu et qui l'envahit à nouveau. Il redevient alors adulte. Puis un autre sentiment prend le dessus : celui de devoir répondre à un appel. Il a conscience qu'il doit se rendre quelque part. L'instant d'après il est sûr d'être au bon endroit. Il reprend conscience dans son rêve de ce qu'il a fait : il a tué tous ses camarades qui gisent au sol, Abby est à ses pieds, complètement déchiquetée. Il a l'impression d'avoir été comme possédé par quelqu'un d'autre, quelque chose d'autre qui est en lien avec ce qui coule dans ses veines. Il est couvert de sang et se rappelle avoir plaqué toute l'équipe contre un mur, les avoir torturé pendant des jours avant de les achever dans la douleur et de façon très lente. Il sent à nouveau le plaisir qu'il a éprouvé quand il les a torturé, quand Abby a poussé son dernier soupir.
Soudain, avec un cri d'angoisse, Corey sort de son cauchemar et se ressaisit. Il est de nouveau à l'Agence.

Prigent, après avoir fermé les yeux d'une femme morte et cligné des paupières se revoit en Asie. Il revit sa rencontre avec Hi-Lé-Han, ressent à nouveau le coup de foudre et l'amour qu'il a éprouvé pour elle. Quelques brides de souvenirs passent devant ses yeux, comme accélérés, des moments en dehors du temps : l'annonce qu'elle est enceinte, leur installation dans les montagne Laotiennes,... Puis ces souvenirs heureux brûlent telles les pages d'un livre. Erwan se rappelle du village en flammes, de la douleur qu'il a ressentie aux poumons et aux yeux faute aux fumées, des cris et pleurs d'enfants, mais surtout de la sensation de peur et du stress qui s'emparent de lui. Il court dans le village en proie aux flammes à la recherche du professeur King et de sa bien-aimée qu'il savait avec le professeur. Une bâtisse s'effondre dans un horrible craquement mais Prigent n'y prête pas attention. Il découvre le professeur au sol, gisant dans une marre de sang, roulé dans la poussière et la boue, mort. Non loin de lui se trouve une jeune femme qui respire très faiblement. Erwan se jette sur elle ; Hi-Lé-Han n'est pas salie par la poussière ou la boue, seule une trace de sang perlant de sa tempe droite entache son visage. Elle adresse un pâle sourire vers Erwan qui se penche au-dessus d'elle et cherche un moyen de la sauver. Elle pose une main sur la joue d'Erwan pour qu'il la regarde dans les yeux, elle a un air triste mais qui se veut rassurant "Ne t'en fais pas pour moi... Occupe-toi bien de toi, prends soin de toi... Je t'aime..." Elle ferme alors les yeux dans un dernier soupir, son bras tombe sur le sol. Erwan serre le corps de sa bien-aimée contre lui, un sentiment d'abandon et de haine s'empare de lui. Puis il ressent une douleur dans la poitrine après avoir entendu un coup de feu. Prigent se réveille alors et regarde autour de lui, apercevant ses camarades qui sont tout aussi déboussolés que lui.

Will feuillette un dossier qu'il vient de trouver et en un battement de cils, il retombe en enfance quand il jouait avec Samantha : il se souvient des bons moments, des taquineries et disputes enfantines jamais méchantes. Puis il revoit sa sœur partir vers cette lumière aveuglante, il éprouve à nouveau la peine et la tristesse ainsi que la peur qu'il a ressenti cette nuit-là... Puis il revit la réaction de ses parents, de ses amis, des années de thérapie avec des psychologues insensibles... D'un coup plus rien. Quand il réouvre les yeux, Samantha et Adam sont en train de jouer et se tournent vers Vermont avec un air inquiet "Tout va bien ? Tu es pâle..." demande sa sœur. Une vive lumière survient, la femme et le jeune garçon sont attirés dehors et bousculent Will sans ménagement. Lorsqu'ils sont dehors, dans la lumière, celle-ci se fait plus vive et l'instant d'après Samantha et Adam ne sont plus là. Will revient alors à lui et laisse le dossier tomber au sol.

Roko (... [scènes passées sous silence par demande du joueur et pour éviter des problèmes pour la MJ]).

Pourtant il revient d'un coup à l'Agence sous l'effet de la douleur probablement. Il observe ses camarades, apparemment il n'est pas le seul à avoir vu quelque chose d'étrange, de douloureux.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeVen 12 Juil 2019 - 17:23

Les Agents se regardent, certains ont un regard effrayé, d'autres plus colérique. Il est seulement certain que tous ont vécu quelque chose dont ils n'auraient jamais voulu avoir connaissance.

Abby elle aussi semble secouée, Corey s'approche d'elle mais c'est à peine si elle réagit tellement elle est bouleversée par ce qu'elle a vécu. Le mutant essaye d'utiliser ses pouvoirs pour lui faire oublier cela, en vain. Il discute avec elle, cherchant à la ramener dans la réalité et retente de modifier ses souvenirs ce qu'il parvient à faire. Les Agents se ressaisissent plus ou moins facilement et parviennent finalement à trouver un livre qui parle de l'histoire des codes secrets. Corey et Catalina trouvent rapidement un tableau qui leur permet de décoder le message. Vilinnski laisse sa place à Vermont et en prêtant attention aux bruits dans le couloir, il entend comme un grognement. Il dégaine son arme et fait signe à Abby de le suivre :
"On revient de suite, annonce Corey.
- Wow, ça va pas ? demande Prigent.
- J'ai entendu quelque chose dans le couloir, on va juste vérifier que tout aille bien avec Abby.
- Je vous accompagne, on ne sera pas trop de trois. Et puis, je me rendrai utile comme ça, rétorque Erwan."
Vilinnski regarde Roko un instant :
"Tu reste avec eux ? Comme ça on sera plus ou moins équilibrés dans les groupes...
- Pas de soucis, de toute façon vous semblez bien décidés, répond Sifano avec un haussement d'épaules."

Dans le couloir, l'un des Agents qui était attaché sur un mur est désormais au sol. Celui-ci avait les boyaux et tripes qui lui servaient d'attaches. Il est désormais au sol, et un gargouillis sanglant semble venir de lui ; Corey utilise ses capacités pour tourner le corps, visage face au plafond. L'Agent nage dans une mare de sang qui se mêle à la poussière des gravas. Il parvient à articuler très péniblement quelques mots : "Mé-méfiez-vous des prisonniers... Les 'non-humains'..." Puis il pousse son dernier souffle avec un air de douleur sur le visage :
"Bon alors qu'est-ce que vous aviez ? demande Vermont en sortant de la pièce de cryptographie.
- Et bien... commence Prigent.
- Cet homme nous a dit de nous méfier des prisonniers et des 'non-humains', coupe Vilinnski. Apparemment il y en a encore à l'Agence.
- Um... Mouais. Bref, on s'est occupés du code, dit Garcia.
- Oui du coup, qu'est-ce qu'on a ?
- Notre expéditeur mystère a utilisé le code que l'on appelle 'ADGFX', explique Will en attrapant un carnet. Heureusement pour nous, il n'a pas trop complexifié en n'utilisant qu'un tableau et a gardé celui qui se trouve dans ce livre. Il n'a pas cherché à nous embrouiller, seulement à s'amuser à nous faire chercher.
- Mais du coup, c'est bien tout ça je ne dis pas, mais une fois traduit on a quoi ? s'impatiente Corey.
- 'Un peu de sport pour se défouler ?', rétorque Garcia après avoir attrapé le carnet et l'avoir tendu aux autres Agents.
- Du coup, on n'a pas cherché bien longtemps, continue Will.
- On va à la salle de sport ! annonce Roko fièrement. Donc on va au deuxième étage !"
L'équipe s'aventure donc dans les couloirs à nouveau, évitant une fois de plus gravas et cadavres.

Comme d'habitude, le portable sonne et Corey lit le message aux autres :
"J'ai encore un message ! Sur Roko cette fois-ci 'Un acteur à l'Agence... On aura tout vu. Vous savez quoi de lui ?'
- Bah pas grand chose, c'est un humain et puis voilà... coupe Catalina
- 'Qu'il est humain et qu'il est acteur dans on ne sait quel domaine' reprend Vilinnski 'Qu'est-ce qui le lie au paranormal ? Hannie, pardon Mikkelsen, n'avait-t-elle pas dit quelque chose comme "Mais pourquoi il a été recruté celui-là ?" Bizarre quand on sait qu'elle connait chaque Agent... C'est un acteur après tout... Peut-être vous a-t-il tous et toutes bernés depuis le début ?'
- Bon et bien ça c'est dit... dit Prigent.
- Mais c'est pas faux ! On ne sait pas grand chose de lui et il y a une taupe qui nous a vendus, rétorque Garcia.
- Qui plus est que Hannie ne semblait pas certaine de lui, continue Vermont.
- Bref, on a pas relevé pour vous avant, le prochain sur la liste, c'est moi très probablement, grogne Erwan. Je ne suis pas sur que Roko ai... l'opportunité, dirons-nous, de faire un double-jeu de la sorte."

Les Agents acquiescent tous plus ou moins et se dirigent vers la salle d'entraînement.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeMar 16 Juil 2019 - 9:56

Les Agents arrivent au deuxième étage. Rien de bien spécial au premier abord si ce n'est que ce niveau du bâtiment semble avoir été un peu plus épargné que les autres.

L'équipe se prépare à toute éventualité et chaque membre du groupe attrape son arme de prédilection. Garcia entre la première dans la salle d'entraînement plongée dans le noir, elle ne perçoit rien et fait signe aux autres d'entrer. Vermont entre alors et aperçoit une ombre se faufiler dans le fond de la pièce. Il est suivit de peu par Prigent qui a la vague impression d'entendre un bruit mais pense qu'il s'agit seulement de Vilinnski qui entre à son tour dans la salle de sport. Il a l'impression d'avoir vu quelque chose s'avancer dans l'obscurité, Abby a la même sensation et, au moment où Sifano entre, un des Agents décide d'allumer la lumière. Ils aperçoivent alors neuf humanoïdes et les reconnaissent : il s'agit de prisonniers qui étaient détenus dans les prisons pour 'non-humains' dangereux. Assis plus loin se trouve un simple humain qui semble seulement vouloir regarder la scène de combat qui s'annonce. Garcia a pour simple réflexe de devenir invisible et de s'avancer vers l'un des attaquants en silence. Sous l'effet de surprise, les 'non-humains' agissent en premier et se ruent sur les Agents. L'un d'entre eux se jette sur Corey avec de nombreuses dents acérées, un vampire. Heureusement, l'agent de la CIA esquive au dernier moment l'attaque du vampire. Un autre se transforme en loup-garou avant de jeter un regard empli de folie à Abby. Un mutant devient invisible à son tour tandis que l'humanoïde à la carrure la plus importante se rue vers Roko et le plaque violemment contre le mur alors que l'acteur s'approchait doucement de la sortie. Un autre se concentre et des éclairs commencent à se générer au niveau de ses mains. D'un claquement de doigts, l'un des prisonniers se transforme et ressemble désormais trait pour trait à Abby. Celui que les Agents ont identifié comme étant un sorcier incante et un salve échappe soudainement de lui paralysant Erwan, Roko ainsi que Corey.

Les Agents parviennent difficilement à répliquer, Will se concentre sur celui qui menace de tous les foudroyer, Garcia se faufile derrière la fausse Abby et lui entaille un peu la gorge.
"Il faut de l'argent ! C'est un shifter ! hurle Will à la militaire.
- J'en ai pas !
- Tire lui dessus !"
Abby parvient à piéger le lycan avant même qu'il ne puisse attaquer tandis que Corey est désormais une proie facile pour le vampire qui lui plante ses crocs dans la gorge. Vilinnski sent que la créature pourrait planter bien plus ses crocs mais qu'elle souhaite prendre son temps et le faire souffrir. Les trois paralysés se sentent à nouveau devenir plus libres de leur mouvement tandis qu'Abby est désormais en prise au maléfice. Roko parvient à se faufiler et fuir le combat après avoir asséner un violent coup au crâne du mutant bodybuildé qui l'empêchait de partir. Will tire à nouveau sur celui qui génère des éclairs et l'abat d'une balle dans le crâne. Celui qui était invisible réapparaît non loin d'Erwan qui esquive son attaque avant de répliquer immédiatement et de lui planter sa lame dans l'estomac laissant le corps tomber au sol. Le mutant est encore en vie et se vide de son sang dans un gargouillis écœurant. Garcia tire plusieurs salves sur le shapeshifter, une se plante dans son crâne mais n'a pour seul effet que de faire tomber l'humanoïde et de le mettre hors d'état de nuire un court instant. Corey, énervé et lassé du sorcier se jette sur lui après l'avoir plaqué au sol grâce à ses aptitudes afin de l'empêcher d'incanter. Roko est désormais hors de la salle de sport et cours en rond devant afin d'échapper au mutant qui le suit. Heureusement pour lui Abby le bloque dans le sol. Garcia tire une balle dans la poitrine du shapeshifter qui s'effondre sans vie. Will est satisfait de ce qui devait être, à la base, un mauvais tour à Catalina : il lui avait subtilisé son arme et avait placé divers projectile dont un en argent, un en or, un gravé de runes ou encore une cartouche avec du sel.

Roko décide de se rendre vers la salle d'armement. Une lumière rouge apparaît sur son torse. L'acteur n'en a cure et continue d'avancer. Une balle vient alors se ficher dans son genou faisant tomber Sifano au sol en même temps que les Agents parviennent à bout des 'non-humains'.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeMer 17 Juil 2019 - 16:54

Les Agents prennent un court instant pour souffler avant de regarder vers l'humain qui observe toujours la scène avec un petit air amusé. Il glousse un peu et applaudit de façon lasse l'équipe.

"Félicitations ! Vous avez tué tout le monde ! flatte-il.
- Pas tous, grogne Garcia à son attention.
- Oh que si, je suis mort... Enfin, pas encore mais ça ne saurait tarder... Si ce n'est pas vous qui le faites, lui le fera et prendra tout son temps pour me faire souffrir...
- Qui ça ? demande Vermont.
- Celui qui a tout organisé, celui qui a presque tout détruit. Celui qui s'amuse avec vous depuis le début de tout. Celui qui vous observe depuis quelques temps...
- Vous avez un nom ? interroge Vilinnski.
- Vous allez bientôt le rencontrer. Il manigance dans l'ombre, son réseau, sa toile, influence les gouvernements de près ou de loin... Je ne souhaite pas détruire son petit plaisir de se présenter seul... D'ailleurs, si vous ne voulez pas êtres seulement cinq à le rencontrer, je vous suggère d'aller aider votre ami dans le couloir... Ce n'est pas lui qui a tiré je peux vous l'assurer et même s'il a été demandé que ce ne soit pas les sbires qui vous achèvent, du moins pas de suite, l'Agent Sifano deviendra un dommage collatéral, tué parce que ses camarades n'ont pas fait attention à lui... Je ne vous retiens pas plus longtemps..."
L'homme attrape une arme qui était non loin de lui, posée sur un petit meuble. Il ouvre la bouche et colle le canon de l'arme contre son palais avant d'appuyer sur la gâchette. Son crâne explose et le corps tombe lourdement au sol.
Prigent procure quelques soins à Garcia. Le portable sonne, un texto s'affiche "Maintenant que vous vous êtes bien amusés avec mes 'sbires', que pensez-vous d'une rencontre ? Je suis certain que vous souhaitez savoir qui se cache derrière ce petit jeu de piste... Dans mon bureau, de suite." Dès que Corey a terminé de lire, le groupe se regarde l'air inquiet : le Directeur de l'Agence ? Est-ce lui qui a tout orchestré ? Et si oui, pourquoi ?

Les Agents sortent ensuite dans le couloir pour porter secours à Sifano. Le médecin, à l'aide de quelques onguents magiques et d'une trousse médicale parvient à stopper l'hémorragie de l'acteur qui peut se déplacer en boitant un peu. Erwan soigne tout le monde et se soigne également après que ses collègues aient lourdement insisté pour cela. Ils se dirigent ensuite vers le bureau du DA. Le téléphone sonne à nouveau :
"Bon... 'Le dernier recruté dans la petite bande...' C'est pour Erwan cette fois-ci... 'Je vous aide un peu dans votre réflexion : l'explosion a eu lieue peu après votre départ et Prigent arrive dans votre équipe durant la dite mission qui vous a permis d'échapper à cela... Admettez qu'il y a quelque chose d'étrange...'
- Peu importe, nous allons mettre tout cela au clair. Pas de temps à perdre je veux savoir ce qui est arrivé à Samantha et à Adam, bougonne Will."

Arrivés au niveau du secrétariat du DA, les Agents remarquent que cette zone de l'Agence a été particulièrement bien conservée. Ils frappent à la porte du bureau avant d'entrer ; Garcia ainsi que Vermont s'assoient nonchalamment. Un homme est assis à la place du DA, il fait un signe aux Agents encore debout de prendre place. Il a des cheveux noirs de jais, des yeux bruns où pétillent un quelque chose de folie et d'excitation ainsi qu'un sourire narquois et amusé :
"Et bien tadaaa ! Ah, je vous rencontre enfin en chair et en os ! s'extasie l'homme avec un accent irlandais, Bon je connais quelques petites choses sur vous, vous l'avez remarqué d'ailleurs, mais quelle joie de vous découvrir enfin face à moi ! Vous devez avoir tout un tas de questions à vous poser ! Qui je suis, pourquoi je suis là et ce genre d'autres demandes... Donc, voilà ce que je vous propose : vous avez le droit à une question chacun. Réfléchissez bien... Petite contrainte supplémentaire, vous ne pouvez vous concerter !"

En face de lui, disposé sur le bureau, plusieurs écrans montrent les coins de l'Agence ou l'équipe à dû se rendre. L'homme a toujours son sourire gravé sur son visage et ses yeux se baladent d'un Agent à l'autre.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeJeu 18 Juil 2019 - 16:15

Six Agents, six questions, six réponses. Voilà ce que propose tout simplement l'homme assis à la place du DA. Celui qui a détruit l'Agence, tué beaucoup d'Agents et en a fait disparaître bien d'autres...

"Qui êtes-vous ? demande Erwan.
- Très bonne question monsieur Prigent ! rétorque l'homme avec un air satisfait, Au moins ça commence bien ! Donc... Je me nomme James Dolumori. J'ai bon nombre d'autres noms bien entendu ; par exemple, certains me connaissent comme celui qui tire les ficelles de l'organisation du Triangle d'Or sous le nom de Zhī Zhū... Peut-être avez-vous entendu parler de cela, je me trompe docteur ?"
Dolumori a un immense sourire narquois et moqueur qu'il adresse à Erwan. Ce dernier pose la main sur la garde de son épée, la mâchoire serrée. Il est prêt à bondir sur cet homme qui le nargue avec une facilité déconcertante :
"Je ne ferai pas cela si j'étais vous Prigent...
- Sinon quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe si on vous tue ? demande Garcia en posant la main sur la crosse de son arme.
- Bon, ça fait deux questions, mais on comptera que pour une seule... Enfin..." il claque des doigts avec un air soudainement lassé et un soupir. Une lumière rouge apparaît alors sur le torse de chaque Agent "Je n'ai pas vraiment envie que ça se termine si facilement... Et puis mourir de la sorte alors que vous en êtes arrivés là... Ce serait une honte ! Vous imaginez la réaction des gens encore vivants quand je vais leur annoncer que vous êtes morts ainsi ? Pour des bêtises si stupides ?! Ils vont être dépités !"
Garcia enlève sa main de sur son arme et Erwan fait de même, la colère et la fureur se lisent sur son visage, la rage étincelle dans ses yeux.
"Suivant ! On n'a pas que ça à faire non plus ! Donc Prigent et Garcia, c'est fait ! Quatre sur six ! Je laisse à Vandecamp le droit de poser une question aussi même si elle ne faisait pas vraiment partie de mes plans à la base...
- Les autres, ce que nous n'avons pas trouvés, ils sont encore en vie ? demande la mutante.
- Oui, je les garde vivants pour vous motiver un peu...
- Où sont-ils ? questionne Roko
- Ah là c'est une question à laquelle je ne vais pas répondre ! Ce serait trop facile de vous donner la réponse pour la suite du jeu... Et bien vite triste du coup... Vous n'auriez pas l'opportunité de chercher, de découvrir, d'apprendre...
- Pourquoi vous faites ça ? dit Corey.
- Bonne question ! Il se trouve que j'ai découvert l'Agence et votre groupe. M'ennuyant facilement, je me suis dit que je pourrais créer des petites missions pour vous occuper, pour jouer avec vous et vous faire travailler ! Regardez où vous en êtes ! Vous avez acquis beaucoup de connaissances et compétences ! Et voilà que maintenant, nous nous rencontrons ! J'en avais marre de ne pas discuter et jouer en face à face... Et puis être dans l'ombre, c'est génial, mais le jeu doit finir un jour... Passons... Il reste une question. Une seule et c'est à vous, Vermont, que revient la charge de poser LA bonne question... Alors ? Et dépêchez-vous..."

James regarde avec attention Will qui avait gardé le visage fermé, face au sol, les mains croisées. Le détective privé relève doucement la tête, ses yeux sont emplis d'interrogations et de haine envers Dolumori et ce dernier le sait, il adresse même un sourire et un haussement de sourcil amusés :
"Alors ? Tic, tac, tic, tac,... Le temps file et ma patience s'envole...
- Samantha et Adam... Ils... commence Will.
- Um... Bon, je comprends... Samantha va très bien, je prends grand soin de votre sœur. Pour Adam... Je suis du genre théâtral, mais le coup de téléphone de tout à l'heure ne vous a pas convaincu de son sort ? Um... Vous êtes bien lucide mais qui vous dit que je ne tuerai pas un enfant pour m'amuser ? Peut-être que son corps gît quelque part, ou peut-être pas ? De toute façon, je ne dirai rien à son propos... Lui et votre chère Samantha sont de trop fortes motivations pour vous. Bien plus que l'Agence et votre équipe..."

James a baissé la voix pour cette dernière phrase. Un court silence s'installe, Dolumori scrute les Agents du regard, a une petite moue amusée et claque des mains avant d'annoncer avec un ton joyeux "Bon... Vous avez tous posé une question ! Comme je suis d'humeur charitable, je vous accorde une dernière demande pour toute l'équipe... Vous pouvez vous concerter pour celle-ci !"
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeVen 19 Juil 2019 - 17:40

Les Agents se regardent, étonnés "Allez-y ! Si je vous le propose ! On va pas perdre de temps avec ça !"

Ils commencent donc à discuter :
"Alors ? On lui demande quoi ? Il faut une question bien précise et utile !
- Oui mais si on pose une question à laquelle il ne veut pas répondre, on aura gâché notre chance !
- C'est pour ça qu'on doit être plus malins que lui..."
Ils parlent à voix assez basse pour que Dolumori ne puisse entendre ce qu'ils racontent. James fouille dans le bureau du DA, regarde quelques dossiers, fouille la pièce du regard... Il s'amuse à inspecter les Agents et leurs réactions. Ils se disputent à voix calfeutrée et lui lancent quelques regards de temps à autres. Son petit jeu semble porter ses fruits. Soudain, alors que les Agents viennent de se mettre d'accord sur la question à poser une musique se fait entendre, dans un style country. "Everybody yell, everybody yell, we just came to raise a little hell." fredonne le portable que Dolumori sort de la poche intérieure de sa veste.
"Oopsy... Désolée, si vous le permettez... De toute façon, c'est vous qui êtes le plus en danger de mort dans cette pièce..." il décroche "Allô ? ... Bien sûr... Moui... Quoi ? ... Quoi ?! Non ! J'avais explicitement signifié que l'on ne devait pas toucher à mes prisonniers ! Cela comprend aussi de ne pas les soigner !" Dolumori serre la mâchoire tandis que son interlocuteur s'explique. Les Agents observent sans un mot la scène "Non, ça, c'est mon privilège. Vous n'êtes rien du tout je vous le rappelle. Ai-je besoin de raviver votre mémoire ? Ce petit village, vous vous souvenez ? Je vous avais demandé de les ramener VIVANTS et vous les avez abattus après avoir tout fait brûler... Vous en avez payé le prix. Votre corps s'en souvient au moins." rétorque James avec un sourire mauvais son regard plongé dans celui d'Erwan qui comprend qu'il s'agit du village où il était avec Hi-Lé-Han et le professeur King "Oui..." soupire-t-il en levant les yeux au ciel et s'appuyant nonchalamment contre le dossier du fauteuil du DA "Très bien, si vous me mentez et me faites déplacer pour rien, je vous écorche vivant et j'utilise votre peau pour me faire des chaussures."
James raccroche, il a une mine attristée et son regard retombe sur les Agents. Ses yeux témoignent presque d'une forme de chagrin. "Je suis... désolé. Je vais devoir y aller." il pousse un long soupir "Nous nous reverrons..." un sourire malsain reprend place sur son visage et une étincelle de folie pétille dans ses yeux "Promis... Ah oui ! Aucun d'entre vous, du moins aucun dans cette pièce n'a vraiment trahit les autres... Aucun n'est assez malin pour être sous couverture. Mais passons... À plus tard !"

Dolumori s'en va par une porte secrète qui se trouve dans le fond du bureau du DA. Avant de disparaître de la vue des Agents, James leur adresse un indice "Le fils de Sleipnir, dont la robe est grise, vous guidera à travers les flammes jusqu'à moi. Que la langue de Shakespeare vous aide." Il franchit alors la porte avec un sourire en coin que l'équipe ne peut que deviner. Elle se referme immédiatement après son passage, redevenant complètement invisible, comme si elle n'avait jamais existé et n'était qu'une simple illusion.
Les petites lumières qui coloraient la poitrine des Agents disparaissent dès que la porte se ferme. Le groupe se retrouve seul dans l'Agence avec pour seul indice les paroles de Dolumori.
L'équipe est perplexe, chacun analyse mentalement ce que James leur a dit : la langue de Shakespeare c'est simple, l'anglais. Mais le fils de Sleipnir ? Les flammes ? "Il va falloir qu'on se renseigne sur le fils de Sleitruc... On va à la bibliothèque où quelqu'un sait ce dont il s'agit ?" demande Garcia. Les Agents hochent la tête pour répondre par la négative. Ils décident alors de regarder les dossiers que Dolumori a laissé en évidence sur le bureau. Ils y trouvent un dossier qui fait mention de beaucoup de villes oubliées et/ou perdues, des villes de légendes au nom plus ou moins connus. Catalina et Corey regardent leurs portables pour voir l'heure, la fatigue peut se lire sur les visages de chaque Agent.
"On a du réseau ! s'exclame Vilinnski.
- J'ai internet ! se réjouit Catalina, Je vais aller chercher quelque chose en rapport avec un cheval à la robe grise et fils de Sleimachin ! Par contre... Comment on écrit le nom ?
- S-L-E-I-P-N-I-R, épelle Roko. Parfois il y a un H mais je ne sais plus où...
- C'est le destrier à huit pattes d'Odin, continue Erwan."

Catalina tape le nom du cheval sur son moteur de recherche et commence à lire la première page internet qui lui est proposée.
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeLun 22 Juil 2019 - 11:15

Catalina cherche quelques informations sur internet à propos de ce mystérieux fils de Sleipnir :

"Donc on cherche le fils de Sleip', c'est bien ça ? Son père c'est Loki...
- Non c'est le fils de Sleipnir dont on a besoin, pas celui, ou ceux, de Loki, rétorque Will.
- Ok... Donc... Blabla... Huit pattes... Fils de Loki... Ah ! Son fils c'est Grani ! Je vais voir ce qu'il y a sur lui ! Donc... Cheval gris... Donc on a la robe grise, c'est ok, on le bon cheval ! Fils de Sleipnir... Moui... Blabla... Associé au feu... Bah voilà, 'traverser les flammes' ou je ne sais plus quoi ! Bref... Blabla grani désigne originellement un cheval dont la lèvre supérieure est couverte de poils formant une 'moustache'... Super utile ! Blabla... Le nom de Grani est généralement traduit par 'robe grise'. Ouais bon donc c'est bien ça... Dans quelques adaptations blabla, en langue anglaise, Grani... blabla... Greyfell.
- Quoi Greyfell ?
- C'est le nom du cheval Grani dans certaines traductions anglaises ! Donc on a le nom de cette fichue ville !
- J'ai vu passer ce nom dans le dossier qui est sur le bureau là-bas, annonce Erwan en allant chercher le-dit document. Vous voyez... Voilà... Cette ville se situerait au centre du Désert Danakil ; la température maximale relevée est de cinquante-huit degrés Celsius. Les locaux n'osent s'y aventurer car jamais personne n'en est revenu, du moins, pas avec toute leur santé mentale..."
L'équipe se regarde, perplexe.
"Bon on va chercher de l'équipement, annonce Garcia pour briser le silence. On va en avoir besoin.
- Dois-je rappeler ce qui m'est arrivé ? râle Roko.
- On va voir si la menace est toujours d'actualité, on va aussi voir si on trouve des artefacts. Après on verra pour appeler une autre agence ou je ne sais pas, il doit bien y avoir un numéro d'urgence pour ce genre de situations..."

L'équipe s'aventure dans les couloirs du deuxième étage en direction de la salle d'armement et celle des artefacts. Seuls les bruits des pas des Agents perce le silence. Aucune lumière rouge jusqu'à présent. Le groupe arrive non loin des deux salles. Aucune lumière rouge ni aucune détonation. D'un côté se trouve l'endroit où tous les artefacts sont gardés et juste en face se trouve la salle d'armes. Will, Erwan et Abby entrent les premiers dans la salle d'armes, ils commencent à fouiller et ne trouvent que peu de choses. Juste quelques munitions et une ou deux armes à feu. Plus étonnant, ils découvrent sous les gravas une épée encore sur son socle. Une petite plaque en cuivre est gravée et attachée à la base.
De leur côté Garcia et Corey découvrent que la salle des artefacts a été totalement pillée. Seules deux gemmes sont encore présentes, une grande et une plus petite qui tient dans la main. La grande luit d'une couleur verte tandis que la plus petite brille d'une couleur violette. Une note est posée juste à côté "Voici deux petites choses qui viennent de chez moi. Je ne sais pas si ça vous plaît mais il fallait bien vous laisser un petit quelque chose ! J. Dolumori"
Les deux Agents se regardent, poussent un soupir commun avant de rejoindre les autres. Roko est resté à l'extérieur des deux salles et a invoqué Bobby :
"Tu peux faire quelque chose pour mon genou ? Hey ! interpelle-t-il, Vous avez trouvé un truc les deux ?
- Juste ça, annonce Corey en montrant les gemmes.
- Y'avait une note avec, continue Catalina en tendant le mot à l'acteur. Et eux, ils ont trouvé quelque chose ? demande-t-elle en entrant dans les ruines de la salle d'armes.
- Seulement quelques munitions et une épée, répond Will. D'ailleurs c'est quoi doc' ?
- Il y a écrit qu'il s'agit de l'épée de Bruncvik, répond le médecin. C'est étrange, ça me rappelle vaguement quelque chose... Une vieille légende tchèque...
- Um..."
Vermont réfléchit un instant, regarde plus attentivement la lame et se rappelle de quelque chose :
"Si mes souvenirs sont bons, cette épée permet de tuer les dragons. Elle a été trempée dans du sang de dragon et du coup ça permet de les tuer... Après la légende en elle-même, je ne la connais pas... dit Will.
- Pour l'instant ce n'est pas ça le plus important, continue Garcia. On doit trouver un moyen de se rendre à Greyfell, du matos et un numéro d'urgence..."

Les Agents dirigent leurs regards vers Bobby ; peut-être pourrait-il faire quelque chose pour les aider ?
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MessageSujet: Re: La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines   La fin n'est qu'un début ; partie I : les ruines I_icon_minitimeMar 23 Juil 2019 - 15:21

Le petit lutin lève son regard vers les Agents qui le scrutent avec attention, avant d'adresser une mine inquiète à Sifano.

"Hey Roko, ton ami là, il pourrait pas se rendre utile ? demande Garcia.
- Um... Tu veux quoi ?
- Des armes ! Un bazooka !
- Euh... Bobby, un bazooka pour la dame s'il te plait."
Le lutin regarde l'acteur avec de grands yeux surpris, ce dernier hoche la tête pour l'inciter à faire ce qu'il dit. Bobby claque des mains et un sac apparaît. Garcia sort un bazooka du sac qui semble plus grand à l'intérieur.
"Super ! J'peux avoir une tourelle aussi ? s'extasie la militaire.
- Bobby, tu pourrais agrandir l'épée du médecin ? questionne Roko.
- Je ne suis pas sûr que... commence Erwan.
- Mais t'inquiète pas ! Tu sera bien plus impressionnant qu'avec ta petite épée là... Et tu feras bien plus mal ! Catalina ! Ton couteau !"
La militaire hausse un sourcil, comprenant qu'elle n'aura pas autre chose que son bazooka et le sac magique, elle tend néanmoins son couteau à Bobby. Ce dernier a une petite moue, prend la lame de chaque bout et l'étire. Désormais le couteau est une épée courte.
"Tu vois ! Pas de soucis !
- Je peux récupérer mon couteau par contre ? demande Catalina."
Le lutin attrape la lame et la compresse entre ses mains, il tend le couteau à Garcia qui récupère la lame et la range.
"Non mais c'est bon... Par contre, Bobby c'est ça ?" Le lutin acquiesce avec un large sourire "Bien, t'aurais pas un moyen de nous faire je ne sais pas...
- Un hélicoptère ? coupe la militaire."
Le lutin frotte ses mains fier de lui, là c'est son domaine. Il secoue les doigts et joint ses mains dans un claquement. Lorsqu'il les écarte, un petit hélicoptère téléguidé et la manette correspondante apparaissent, le lutin fait voler l'appareil dans la pièce. "Non plus gros !" s'exclame Catalina. Le lutin hausse un sourcil, prend l'objet dans les mains et allonge le jouet qui fait désormais la taille d'un grand drone d'un mètre d'envergure. "Non, il faut qu'on puisse y monter dedans." dit Prigent. Le lutin pousse un soupir en levant les yeux au ciel avant de poser son regard sur Roko qui semble hébété par les absurdités de ses compagnons. Pour autant, Bobby fait s'écarter les Agents, les poussant à l'extérieur de la pièce. Il pose l'hélicoptère au centre, sur un morceau de plafond qui est tombé et semble se concentrer. L'instant d'après, le jouet est à taille réelle mais reste l'hélicoptère en plastique qu'il a toujours été.
"Super, vous avez un hélico, et vous le sortez comment ? demande Will entre exaspération et amusement.
- Euh... Abby tu pourrais... commence Corey."
Elle hoche la tête et fait s'affaisser le mur de la salle d'armes pour ouvrir sur l'extérieur. Corey pousse l'hélicoptère dehors et le pose doucement sur le sol. "Bon... Bah on va essayer un truc..." Garcia attrape la manette et fait démarrer l'hélicoptère qui s'envole, de nombreuses lumières clignotent un peu partout, rappelant à l'équipe qui ne s'agit que d'un drone de grande taille :
"Bon bah au moins il vole quand même ! s'exclame Garcia. Le seul truc, c'est que c'est un jouet...
- Ouais, et on doit traverser un océan avec ça, juste pour vous la rappeler, dit Will...
- Je ne pense pas que les piles tiennent la route jusqu'au désert de je ne sais plus quoi, continue Catalina. Bobby tu pourrais pas... commence-t-elle."
L'acteur, lassé par tout cela et voyant que l'équipe perd plus de temps qu'autre chose, grogne un "Bobby, c'est bon merci, tu peux y aller avant qu'ils ne te demandent la Lune." Le lutin disparaît alors, sans demander son reste après un soupir de soulagement :
"Mais pourquoi t'as fait ça ? s'énerve Garcia.
- Il aurait pu nous faire un vrai moyen de transport ! continue Erwan.
- Vous exagérez. De toute façon avec toutes vos demandes, Bobby risque de ne plus jamais revenir ! Déjà qu'il ne répond pas toujours quand je l'appelle, avec vos conneries, je ne vais peut-être jamais le revoir !
- Bref, coupe Will pour calmer les tensions, on a un numéro d'urgence à chercher non ?
- Oui... soupire Corey, mais on trouve ça où ?
- Il se trouve qu'en cas de crise, on doit se rendre dans un bunker... soupire Abby, Je connais la procédure, je l'ai apprise par cœur, j'espérais ne jamais avoir à la mettre en œuvre..."
La mutante a un air triste mais elle essaye tant bien que mal de le cacher au reste de l'équipe.

L'équipe retourne au van pour se diriger vers le point de chute, mais Nathaniel n'est plus là.
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