Il était 17h40 quand Oliver, jeune garçon de 11 ans, rentra chez lui après son entraînement
de foot comme tous les vendredis, dans la modeste maison de ses parents à Birmingham.
Même pas encore déchaussé, que sa tante s’empressa de lui sauter dessus, dans un élan
d’excitation, en lui tendant une lettre scellée : « Oliver ! Félicitations, je suis si fière de toi,
regarde ce que tu viens de recevoir ! ».
Et c’est à cet instant, sans même ouvrir ce bout de papier, que Oliver comprit de quoi cette
lettre traitait. Il venait d’être accepté dans la renommée école de magie : Poudlard.
En effet, le jeune garçon avait pour destinée de devenir un grand sorcier de renom selon les
dires de sa tante loufoque, Margaret, sorcière au don de clairvoyance. C’était la sœur de
son père, William, lui-même sorcier. Un homme sérieux mais curieux qui exerçait en tant
qu’Aurore au ministère de la magie. Quant à sa mère, Emily, elle n’était pas mage, mais
c’était, comme les sorciers anglais les appelaient, une moldu. Elle était souvent calme et
savait se faire respecter. En effet, infirmière de métier, elle avait œuvré pendant la seconde
guerre mondiale. Elle s’était notamment occupée des blessés des bombardements qu’avait
subi l’Angleterre. Ainsi, cette union faisait d’Oliver un sang-mêlé.
Il savait, depuis qu’il avait l’âge de comprendre, qu’il irait un jour, comme son père et sa
tante, à Poudlard. Mais ses parents avaient décidé de l’élever comme un moldu, même s' il
les voyait user de la magie à longueur de temps.
C’était un garçon rempli d’énergie, toujours serviable et proche des autres. Il accordait une
grande importance au sport étant le capitaine de l’équipe de foot junior de son club.
Il déchirera rapidement l’enveloppe et en sortit la lettre pour en lire le contenu :
« Cher Mr Murphy,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d’ores et déjà d’une inscription
au collège Poudlard… ».
En lisant ces mots, les proches du jeune sorcier pouvaient observer un grand sourire se
former sur son visage. Il s’empressa de sauter dans les bras de sa mère, qui savait déjà qu’il
aurait un grand avenir mais qu’elle devait le laisser quitter le nid.
Sa tante s’exclama alors : « Il est temps de passer aux choses sérieuses, allons t’acheter
tout ce dont tu as besoin pour ta rentrée ! Dommage que ton père soit en déplacement pour
le travail, il aurait été ravi de nous accompagner…».