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 CONTE VOLQUIEN : LA LÉGENDE DE VAL PERDU.

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Dominique
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Dominique


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Feuille de personnage
Jeu de Rôle: Exalted 2nd Edition
Nom du Perso: Cernunnos

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MessageSujet: CONTE VOLQUIEN : LA LÉGENDE DE VAL PERDU.   CONTE VOLQUIEN : LA LÉGENDE DE VAL PERDU. I_icon_minitimeJeu 13 Aoû 2009 - 22:51

Conte Volquien : la Légende de Val Perdu.

Pour être certain de ne laisser, à l'élite Volquienne, aucune chance de se fédérer en une armée, qui aurait massivement surpassé la sienne, Sire Viridius devait impérativement frapper vite et fort.
Il ambitionnait, en premier lieu, d'investir la capitale du royaume : Celt Dun.
Pour ce faire, il avait choisi de contourner, par le nord-ouest, la Haute Forêt de Draig-Talamh, en passant par le ''Val des Coteaux de la Châtaigne''.
Son armada, principalement composée par d'horribles Hobgobelins, épargna rigoureusement, dans son sillage, les fermes et hameaux épars.
En effet, il était hors de question de s'attarder sur ces cibles mineures et de perdre ainsi un temps précieux.
Sire Viridius, conscient de la discrétion approximative de son armée, misait, avant tout, sur la vitesse de déplacement pour surprendre ses adversaires.
Ses troupes ne rencontrèrent d'ailleurs aucune opposition, jusqu'au Val des Coteaux de la Châtaigne.
A la faveur du crépuscule, la cohorte du Beau Peuple s'apprêta donc à traverser le vallon boisée. La capitale n'était alors plus qu'à une poignée d'heures, en marche forcée.
Le Seigneur Raksha se voyait déjà, sous le couvert des dernières heures de la nuit, donner ses ordres d'attaques, contre les frêles remparts en bois de la cité.
Mais, c'était sans présumer de la vigilance d'Ysengrin.
Celui-ci, avisé par les Esprits des bois, vint seul à leur rencontre.
Il défia alors l'avant-garde des Hobgobelins, sur les premières pentes de la vaste châtaigneraie.

Tel un déluge de crocs et de griffes acérés, déchirant sans cesse la chair verdâtre de ses ennemis, Ysengrin, insensible à chacune des attaques de sa multitude d'adversaires, grâce à sa prodigieuse armure céleste, stoppa net l'avancée inexorable de la redoutable armée.
L'odeur âcre de la déroute allait se répandre dans l'air nocturne quand, émergeant des rangs adverses, surgit un immense Cataphract, effroyable chevalier du Beau Peuple. La subtile illusion qui lui donnait sa taille démesurée, ainsi que sa caractéristique aura de terreur, ne fit pourtant point ciller l'impétueux Lunaire.

Le combat fut âpre pour le Cataphract. Aucune de ses habiles passes d'arme ne semblaient pouvoir blesser Ysengrin ''l'Ombre Fugace''. Ce dernier, à l'inverse, surpassait les effarantes facultés d'esquive de ce fin bretteur. Ses coups furieux entamaient, toujours un peu plus, sa robuste armure de Gossamer, infligeant ainsi, au corps du Chevalier, de sévères lacérations.
L'issue de l'affrontement paraissait dévolue, jusqu'à ce que, dans le ciel, retentisse un puissant hennissement surnaturel.

Fendant l'air, juché sur son sublime cheval ailé, l'éminent Sire Viridius, en personne, fit son entrée sur le champ de bataille.

D'un unique geste gracieux, il tissa le funeste enchantement qui allait causer la perte de l'indomptable Lunaire.
Une brume lugubre, d'un vert phosphorescent, s'éleva alors du sol et enveloppa le corps d'Ysengrin. S'insinuant par le moindre des interstices de la fabuleuse armure céleste, l'intolérable vapeur corrosive obligea alors le valeureux Lunaire à s'en dévêtir.
Sous les frondaisons, à la lumière de la Lune déjà déclinante, la luisante fourrure grise, du puissant Homme Loup, n'était plus qu'un abominable amas de chair suppurante, atrocement rongée, par endroit, jusqu'aux os.
La gravité de telles blessures ne permettaient pas à sa miraculeuse capacité de régénération d'opérer. La douleur était insoutenable, mais, dans un dernier élan de rage, le courageux Lunaire se jeta, sans ménagement, sur celui qui allait être son bourreau.
Le Cataphract se saisi alors prestement de la vulnérabilité de son ennemi. La mort d'Ysengrin fut sans appel.

L'ost des Hobgobelins, encore jubilante du spectacle qui venait de s'offrir à ses yeux, fut rapidement réorganisée. Et, alors qu'elle allait se remettre en marche vers sa destination finale, le son particulier d'un cor se répercuta puissamment dans toute la vallée, proclamant ainsi l'arrivée inattendue de la garde personnelle de Noble ''le Lion d'Argent'', Roi de Volquia.

A la tête de ce glorieux escadron, fort d'une centaine de cavaliers, se trouvait Noble, lui même, accompagné par son fidèle Sénéchal, Brichemer ''Fières Ramures''.

Les ordres du Roi Lunaire étaient clair. Il fallait contenir l'envahisseur, coûte que coûte, jusqu'à la venue des renforts, conduits par le Baron Sionnach, ''le Renard de Malpertuis''.

Le ratio, entre les deux factions, était alors de un pour quarante.
Mais la marée verte des Hobgobelins n'était pourtant pas la seule menace.
Au sein de leurs rangs, outre le Cataphract qui avait occis Ysengrin, on pouvait également dénombrer une douzaine des plus monstrueux Ogres de combats.

Les minces chances de succès, de la cavalerie Volquienne, reposaient entièrement sur la puissance de la magie de guerre du Sénéchal Brichemer.
Au Roi, il incombait la lourde tâche de mobiliser l'attention du Seigneur Raksha.

Le Lion d'Argent lança alors au galop sa magnifique jument gris pommelé, en direction du sommet des adrets. La vigoureuse monture, à la délicate crinière blanc nacré, semblait, dans les dernières lueurs de la Lune couchante, voler au dessus du sol.

Du haut de l'éminence qui dominait toute la vallée, Noble défia le Sire Viridius, par un incomparable rugissement, dont l'écho tonna sur des lieux à la ronde.
En guise de réponse à l'ultimatum, un profond hennissement cauchemardesque retentit, à nouveau, dans le firmament. La silhouette volante du cheval ailé, à l'unique corne frontale torsadée, expertement montée par Sire Viridius, se ruait à la rencontre de l'auguste Souverain de Volquia.
Le duel épique, qui s'ensuivit, se déroula sur les hauts plateaux arides, loin du regard de tous. Et, aujourd'hui, il ne subsiste aucun témoignage de ce légendaire face à face, les deux antagonistes ayant disparu, cette nuit là, sans laisser de trace...

Dans le vallon, la première vague de Hobgobelins s'élançait déjà pour un sauvage assaut, contre les guerriers Volquiens. Ces derniers avaient l'ordre de tenir leur position en serrant les rangs, de manière à protéger le Sénéchal, pendant ses incantations.
Celui-ci fit alors l'éloquente démonstration de sa maitrise des arts occultes. A trois reprises consécutives, il déchaina, contre les fantassins du Beau Peuple, ''la Mort des Papillons d'Obsidienne'', qui dilacéra tout sur son passage.

Au sol, parmi les milliers de fragments acérés d'obsidienne, gisaient, à présent, les cadavres mutilés de plus de la moitié des effectifs Hobgobelins.
Brichemer ''Fière Ramures'' s'apprêtait à exécuter les derniers accords de cette oraison funèbre quand, dans le ciel nocturne, il remarqua la présence de deux montures Griffons, chevauchés par deux nouveaux Cataphractoi. Cette brusque apparition fantasmagorique lui fit interrompre précipitamment sa quatrième incantation.
Le Sénéchal savait maintenant qu'il allait devenir la cible privilégiée d'une attaque aérienne. Rapidement, il formula le Sort du Couperet Volant.
La lame fatale, ainsi créée, constituée d'énergie pure, fusa droit sur un des Cataphractoi, sectionnant, sans distinction et de part en part, le coursier et son cavalier.
Au même instant, alors que le carré Volquien, lui, commençait déjà à subir l'assaut désordonné de la déferlante hobgobeline et de ses massifs Ogres du Chaos, une volée de trois flèches transperça la plastron chatoyant de Brichemer.
Le souffle coupé par la douleur, dans un sursaut de désespoir, l'Homme Cerf, conscient de sa fin proche, se vit contraint de mettre en pratique la plus noire de ses arcanes magiques : la Nécromancie.
Répondant à l'appel de l'infâme sortilège, alors que la Lune passait derrière l'horizon, des centaines de corps putréfiés, hostiles à toutes formes de vies, surgirent soudain des tréfonds de la terre. Au même moment, le second Griffon piqua violemment vers le sol, dans la trajectoire du Sénéchal.
La grande épée de Gossamer, du cavalier Cataphract, ainsi que le bec et les serres de sa monture, eureut raison du malheureux Brichemer. Celui-ci, cependant, venait de sceller définitivement le destin de la bataille.
L'armée de Sire Viridius, déjà exsangue, était maintenant aux prises des Morts-Vivants. Débordés de tous côtés, les séides du Beau Peuple n'avaient désormais plus d'autre alternative, pour survivre, que de tenter une retraite hasardeuse.
La fuite ne fut pourtant salutaire qu'à très peu d'entre eux.

Au petit matin, sur le champ de bataille, les premiers doux rayons du soleil ne scintillèrent point sur les armes et les fines côtes de mailles, du millier de nouveaux arrivants.
Ce contingent de cavaliers Volquiens, rassemblés durant la nuit, à la hâte, par le Renard de Malpertuis, était parvenu bien trop tard, sur les lieux, pour infléchir le cours des événements. L'astre solaire ne brillerait plus jamais sur les Coteaux de la Châtaigne et sa vallée. L'Ombre-Terre de Val Perdu venait de naître.

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Le jour où tous ceux qui n'ont rien à dire se mettront à le revendiquer, les pantomimes prendront la parole...
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