[scénar'] Auchan, la mort. La vraie.

Dans cette aventure évolueront quatre personnages que je vais rapidement vous présenter.
Un groupe d'amis se connaissant depuis quelques années maintenant, mais qui, à la différence de la plupart de ces groupes, a ses fondements dans une certaine hypocrisie, ou en tout cas, prospère sous un voile opaque. La confiance existe entres eux, bien entendu, mais chacun portant un secret qu'il tente de cacher à autrui, certaines vérités sont parfois "contournées".


Martinet Pierre - 47 ans - Policier national
Pierre Matinet travaille au commissariat de la ville. Il ne participe plus aux opérations d'intervention de nuit depuis qu'il a cassé les poignets d'un jeune en tentant de lui mettre les menottes, malencontreusement, car celui-là même avait insulté sa mère.
Pierre est un homme costaud, impressionant, mais qui se singularise surtout par son amour des armes à feux et autres objets de destruction massive.
Ce que peu de gens savent, et que lui évite de colporter, c'est qu'avant d'entrer dans la police, Pierre a été commando, mais fut finallement licencié et recasé. Cause: Un amour des armes immodéré qui nuit à son comportement en mission, et est facteur de tensions et dangers pour le groupe.
Aujourd'hui, il lui est interdit de posséder des armes à feu chez lui, et même si il en porte une au commissariat, celle-ci n'est pas chargée.
Ainsi, en attendant que sa morne vie professionnelle s'écoule, entre Rambo 3 et Bad Boys 2, il repense à cette chance passée qu'il a laissé filer.


Zo-Fueng Robert - 72 ans - Sorcier
De mère asiatique et de père français, Robert, Bébert pour les intimes, préfère à la pétanque la préparation et l'utilisation de sortilèges. Il n'a pas d'autres buts dans la vie que d'atteindre le plus haut niveau de la sorcellerie pour pouvoir ainsi fonder la première école de sorcellerie au monde. Sorcellerie de l'ombre bien entendue! Robert ne supporte pas ceux de la lumière, qui utilisent, selon lui, la magie à mauvais escient.
Vivant en reclus dans une vieille bâtisse en balieue, acariâtre, cynique et moqueur, il aime pourtant bien se retrouver avec ses "seules" connaissances pour qui il est un retraité bouguon, qui n'a rien de spécial sinon une conversation souvent intelligente, qui malgré tout, force parfois l'admiration.
Robert à connaissance des zombies et ne les apprécie que comme sujet d'expérience à ses sortilèges. Ni meilleurs ni pires que les hommes pour lui, juste un peu plus morts.

Eljaouï Ina - 26 ans - Terroriste
Ina est fille de parents immigrés du Maroc. Dès son plus jeune âge, elle fut victime d'agressions racistes à répétition qui formèrent rapidement son caractère. Elle entreprit, au grand dam de ses parents, de se donner à fond dans les sports de combat. Les résultats ne se firent pas attendre. Douée pour le combat, elle s'interressa par la suite à l'escrime et là aussi, se forgea en peu de temps une grande expérience.
C'est lors d'un de ses cours à l'arme blanche qu'elle fut abordée par un homme qui, au fil du temps gagna son amitié, et finit par lui parler de Green Vengeance, du combat qu'il menait au sein de cette organisation, pratiquant l'éco-terrorisme pour sauver la Terre d'une partie des êtres qui la parasitent.
Séduite par ce discours, donnant ainsi un sens engagé à sa vie, Ina qui pratique en parallèle le métier d'assistante sociale, est une jeune femme comblée.


Filin Thomas - 28 ans - Membre de secte
Tout aller pour le mieux dans la vie de Thomas, jusqu'à ce mardi noir, il y a trois semaines, où en se passant un coups de gant le matin, il emporta la moitié de son visage. Thomas ne tarda pas à comprendre qu'il était dans une situation génante. Après avoir posé une semaine de congé à la banque où il travaille, il apprit à se re-connaitre. Mais c'est grâce à l'intermédiaire d'un de ses congénaires qui le "senti", que tout se précisa: Il était un mort-vivant, un zombie, immortel et donc élu. Ce "congénaire" le fit entrer dans la secte où il était, regroupant que des zombies persuadés qu'ils ont été élus pour veiller sur les hommes.
Ainsi, bien que zombie, Thomas fait tout pour ne pas dénaturer: Il a reprit son boulot, voit toujours ses amis, et se rend chaque semaine au temple du Lendemain Luminescent où il apporte sa côtisation semestrielle de 150 euros à la Lumière infinie, chef spirituel les guidant.

Même employé de banque les 150€/semaine JE ne sait pas ou JE les trouves.
Mais bon il faut faire des sacrifices pour protoger les Hommes.

Tu es prêt à faire de faux crédits au pire!
Mais sinon, vu que tu te focalises sur la secte, l'argent qui avant été dédié au loisir est pour ici. Et puis côté nourriture, ton régime a un peu changé et est assez limité maintenant...

Azathoth a écrit:

...Et puis côté nourriture, ton régime a un peu changé et est assez limité maintenant...

a ben vi forcément comme quoi même mort je pense toujours a la bouffe ^^

"Bande de petits salopiaux!" Robert sortit dans son jardin ou le ballon des fils Marti avait attéri. Ils regardèrent le vieil homme avec des yeux mélant indifférence et mépris envers ce reclu de la société, "le vieux fou" comme on l'appelle dans le quartier.
Cela le mit dans une colère qui faillit lui nuire fortement, il se surpris lui meme en train de psalmodier quelques phrases dans une langue inconnu tout en degraffant sa chemise mais il se reprit à temps.
Personne ne devait savoir.
Il rentra donc chez lui, un sourire en coin en pensant au moment ou il reviendrait à la tête de son armée de magicien soumettre le monde à sa volonté propre.

"Eh voila !! Eh vas-y que sa balance ses mégots partout, attend, t'as oublié de jeter ta canette en verre juste à coté de la poubelle – surtout, pas dedans - Eh vas-y, fait ch*** ton chien juste au milieu du trottoir - attention, il se dirige vers le caniveau !! Voila, engueule-le parce qu'il ne ch** pas au milieu du trottoir !! Franchement, toi, t'es bon ...."

Ces quelques pensée finies, Ina avala le reste de sa barre de biscuits bio et prit soin de ranger l'emballage dans une poche à fermeture éclair - les poubelles des villes n’étant pas triées, elles contribuent à la pollution de la planète - pour qu'il ne risqua pas de tomber pendant une éventuelle course poursuite.

L'homme qu'elle espionnait était le dirigeant d'une grosse société qui faisait des marges en rognant sur le budget du traitement des produits chimiques qu'elle émettait, produits qui terminaient donc, purs et sans aucun traitement, dans les égouts quand ce n'était pas directement dans le cours d'eau avoisinant.

Ina cacha dans sa main directrice une petite lame de rasoir, et alla dans sa direction à petite foulée. Sa carrure svelte d'escrimeuse lui permettait ainsi de s’approcher des gens sans éveiller de soupçons.

Le plan était simple, et l’idée lui était venue lorsqu’une amie, descendante de résistants français pendant la seconde guerre mondiale, lui avait racontée pendant une pause au cours d’escrime comment en pleine gare et en pleine foule, un soldat allemand s’était fait trancher la gorge avec une lame de rasoir sans que personne ne remarque quoi que ce soit. Même le jet de sang de la blessure avait mis plusieurs dizaines de secondes à apparaître. Le crime parfait en quelques sortes.

Justement, la Green Vengeance avait une personne dans le collimateur.

Encore une quinzaine de mètres et elle serait à portée …. Elle avait répété le geste des jours durant avec son copain qui lui avait fait connaître la Green Vengeance.

Plus que cinq mètre …..

« Merde »

Ina venait de voir quatre flics de patrouille débarquer d’une rue juste derrière le PDG. De la manière la plus naturelle possible, elle rangea ses mains dans les poches de sa veste de sport, comme si elles avaient froid.

Comme pour confirmer son alibi, un vent froid d’automne souffla dans l’avenue, ce qui réveilla du même coup les policiers. L’un d’entre eux la remarqua, et la siffla avec un large sourire.

Quand elle passa à sa portée, elle le lui rendit en l’informant qu’il pouvait remercier le gros monsieur de devant avec son chien pour la crotte aussi fraîche que liquide dans laquelle il venait de marcher.

Ina ne se faisait aucune illusion, ils se pisseraient dessus aussitôt l’identité de l’interpellé révélée. « Dommage Monsieur le PDG pollueur » pensa-t-elle « c’était pourtant une bonne saison pour mourir ».
Deux minutes plus tard, elle rejoignait son copain, qui n’avait rien manqué de la scène, dans le nouveau bus écologique numéro 12.

Ce n’était que partie remise.

Résidence des Martinets, au soir.
Mme Martinet cherche son mari, qui ne lui répond pas. Normal, il est aux toilettes.
Assis sur le trône, tenant entre ses mains un bouquin pour l'aider dans sa besogne, Pierre était bien trop occupé pour daigner répondre à son emmerdante épouse.
C'était le numéro 32 de HeavyWeapon Mag', dont Pierre était abonné depuis le premier numéro. A défaut de ne plus pouvoir avoir de véritables armes en sa possession, il devait se contenter d'images plates issues de ses revues, lui qui aimerait tellement caresser à nouveau la carcasse métallique froide d'un flingue...
Pierre?
Pierre où es-tu?
Pierre restait sourd aux appels de l'autre grogniasse, trop absorbé par la vision d'un modèle récent de pistolet mitrailleur, qu'il effleurait du bout de ses doigts, suant et tremblottant. Ce qu'il aimerait pouvoir le sentir, le toucher!
Pierre tourna la page. C'en est trop, il ne peut tenir plus longtemps à la vue d'un fusil d'assaut tellement pur dans ses formes, tellement... parfait.
Il jouit.

Ce fut un scénar tellement marrant que tu pourras le ressortir, juste pour la déconne !!!!

Entre le fanatique des armes qui bourrine au lance roquettes (12d8 x 30 pour les degats ), l'éco terroriste qui mitraille tout au famas (y compris ses potos ), le zombi moyennageux qui s'ammuse avec une masse à ailettes, et un vioc méga tatoué à qui on n'a rien laissé, on s'est bien marré n'empeche.

Si tu as d'autres one-shot tatanes comme ça, je suis preneur ^^ Par contre, t'auras compris qu'un one-shot chez nous, faut deux scéances minimum .....

Allez, bonneu chance pour la suite

Ouep, merci aux bêta-testeurs
Je vais modifier l'Endurance (Ca passera à Con*3) et me cantonner, concernant les explosions, à toucher toutes les parties d'une table de localisation. (ex: une grenade jetée, je lance un dé 6 pour voir quelle partie du corps va prendre: 1/2: table basse; 3/4:table médiane; 5/6:table haute. Chaque partie du corps correspondante prend les dégâts. La victime a droit à un jet d'encaisse puis sa résistance s'applique à toutes les parties. Au final, la gre' c'est puissant, mais quand on voit les dégats d'une rafale de fusil d'assaut, ça peut paraitre plutôt normal.)


Sinon, je pense faire jouer réguliérement des scénars dès que nous serons posés. Des scénars "officiels", souvent bien marrants aussi.
(Le roquette incendiaire, c'est 12D8*10 en fait, mais c'est déjà si je puis me permettre)