" Il était une fois, Fanel, un nécromancien sanguinaire, prêt à tout pour accroitre son pouvoir et ses connaissance occultes. Un beau jour, il finit par trouver le moyen de tromper la mort en reliant son esprit au monde des vivants par une tresse de liens spirituels. Mais le prix pour cette immortalité était grand, chaque lien devait être tissé à partir d'une âme humaine. Quand il eu terminé son œuvre, fier de ses 119 liens d'âmes, que lui-même n'aurai pu trancher, il était près à plonger un poignard dans son cœur et quitter le monde matériel.
A son réveil cependant, quelque chose avait changé, le monde n'était plus le même. Il était bel et bien devenu immortel, mais aucunes de ses pratiques sadiques d'autrefois ne lui procurait l'extase attendue. Régulièrement, il ressentait la douleurs, l'horreur et l'angoisse des 119 damnés. Il en vint à éprouver du dégoût pour tout ces meurtres dont il s'était rendu coupable. L'éternité n'était devenu qu'une vaste prison pour son désarroi.
Il se mit à errer dans son antre. De temps en temps, l'une des 119, lui apparaissait dans toute son horreur, vision grotesque d'une âme en peine tordue de douleur, piégée entre deux mondes...tout comme lui. Durant plusieurs dizaines d'années, il hanta son domaine, terrifiant les passants sur son chemin. Jusqu'au jour ou un moine prit sur lui de libérer les villageois de sa présence maléfique.
Après de longues semaines de tentatives infructueuses, durant lesquelles Fanel se laissait exorciser tranquillement, naquit une amitié improbable.
Le moine enseigna le dogme de son Dieu à Fanel , qui hanta le moine quelques décennies, avant que celui-ci s'éteigne. Fanel décida alors de continuer l’œuvre de son ami, apporter à ceux qui en ont besoin, secours et miséricorde; et peut être ainsi obtenir une part de rédemption. Il avait enfin trouvé un but à sa non-vie.
Il s'interdit l'usage de toute nécromancie et se mit à étudier les arcanes de vie et de protection, afin de l'aider dans sa quête du salut. "