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 Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeDim 17 Mai 2020 - 14:44

Voilà, premier jour de détention pour le colonel !





Jour de détention premier

La notion du temps étant malheureusement devenue floue, je préfère noter mes quelques mots ainsi. Peut-être que ces "jours de détention" ne seront pas découpés comme ils le devraient pour correspondre à l'écoulement du temps, mais à défaut de mieux...

Le temps passe. Lentement, plus ou moins difficilement, mais il passe. Afin de ne pas me concentrer sur le manque de victuailles, je dors beaucoup, cette technique permettant plus ou moins d'oublier la faim et la soif sur une durée toute relative... Je ferai sûrement comme Richard : les rats vont rapidement faire partie des victuailles afin de ne pas me ruer sur ce pauvre morceau de pain.
Je discute quelque peu avec la nonne : elle se souvient avoir quitté l'orphelinat pour faire une course sur demande du directeur ; décidément, cet homme là cause bien du tord autour de lui... Passons, elle se souvient avoir été attaquée par des loups qui l'ont encerclée, perdue dans Lyon puis guidée jusqu'ici. Elle ne se souvient de guère plus actuellement mais s'inquiète : les gens vont sûrement s'inquiéter de ne pas la voir. J'espère que mes confrères aussi s'inquiètent de ne pas avoir de nouvelles... Quoi que, cela fait à peine un jour...
Le reste de la "journée" se passe sans plus de choses que cela, je reste dans mon coin de cage, alerte du moindre bruit. Les enfants mangent de la paille ; ce n'est pas nourrissant mais au moins, le cerveau à l'illusion de manger ce qui coupe un temps soit peu la faim.
L'homme-ours revient dans la journée, allume une bougie et fait comme la veille : envoyer un bout de pain, s'approcher et poser un verre d'eau avant de changer le sceau... Il s'en retourne, laissant la lumière. Cette seule bougie qui éclaire à peine.

Alors que je somnole quand mes comparses eux dorment, la porte s'ouvre. Un homme titubant entre alors, une main ensanglantée sur le ventre. Il chancelle quelque peu et vient s'appuyer contre la table. Serait-ce notre détenteur qui aurait prit un mauvais coup ? Non, il est bien trop petit comparé à la montagne qu'est notre gardien... Un énorme loup sombre, différent de celui que j'ai pu voir avant, s'avance à sa suite et semble presque le guider. Mince ! L'homme-ours de serait qu'un homme de main et ce bonhomme blessé l'organisateur de tout cela ? Le colosse arrive alors, derrière lui et vient ouvrir la porte de la cellule en la barrant avec son corps.
Le blessé qui avance toujours vers la cage est à porté de bras du monstre qui l'attrape d'un geste vif et le jette dans la cellule. Finalement, il ne s'agit que d'un prisonnier qui a cherché à se défendre... Il a du sang partout sur sa chemise, je m'en occuperai dès qu'ils seront partis. Je ne veux pas qu'ils sachent que je les ai vus... Sait-on jamais qu'ils fassent une erreur... Malheureusement non. Enfin, pas tout à fait... Lorsque l'homme-ours se tourne pour s'en aller je remarque quelque chose qu'il semblait vouloir me cacher : une tâche sur son "pelage". Oui cette tâche, la même exactement que celle du loup ; placée au même endroit avec la même forme, ce ne peut-être une simple coïncidence ! Est-ce un marquage spécifique à ces animaux ? Un dresseur serait-derrière tout cela peut-être alors ? Et si l'homme-ours se grimait pour ressembler un peu à l'animal en question ? Je ne sais guère et cela m'énerve.

Qu'importe, ils sont tous partis. Je me lève d'un coup et vais voir notre blessé. Il a des griffures au niveau du ventre et une entaille sur le torse semblant aller du du bas vers le haut. Heureusement, elles ne sont pas trop profondes mais il est clair que ces marques sont dues au fait qu'il s'est débattu. La quantité de sang est causée par le fait que cela fait un moment qu'il saigne, après tout, s'il a vécu la même expérience que moi, entre la prise au piège par les loups et l'arrivée ici, beaucoup de temps se passe... Qu'importe, les blessures sont assez propre, je nettoie du mieux que je peux le coin où je restais pour installer l'homme après lui avoir fait quelques bandages de fortune avec ma veste. Je l'assois contre les barreaux avec l'aide de Richard. La position assise est à privilégier lors des plaies au ventre ou douleurs abdominales car ces parties du corps, dans cette position, sont plus mises au repos ; c'est pour cela que les personnes avec des crampes d'estomac ont tendance à se recroqueviller, le cerveau sait de base ce qui peut lui être préférable. En examinant la tête du nouveau locataire des lieux je remarque que je l'ai déjà croisé : en effet il s'agit de l'un des surveillants de l'entrepôt où travaillait Polo avant tous ces événements.
Polo, justement, s'est rapproché pendant que je le soignais et l'a reconnu. Il l'appelle de ce qui doit être son prénom : "Antoine". Il reste près de lui, l'homme semble s'être assoupi ; entre le douleur et les traitements du colosse, ce peut se comprendre... Le jeune garçon m'explique qu'Antoine travaille à l'entrepôt de cigares et qu'ils ont sympathisé. D'ailleurs, c'est grâce à ce dernier que le garçon a pu avoir sa casquette pour moins cher.

Le jeune homme reste près du blessé, on sent une certaine affection ; je suppose que le jeune garçon voyait l'homme comme une sorte de frère protecteur...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeDim 17 Mai 2020 - 15:44

Et voilà ! Enfin à jour pour mes résumés ! Enfin, jusqu'à la prochaine partie !




Jour de détention deux, trois et quatre

Deuxième jour :

Je me suis assoupi assez rapidement hier... Et malheureusement, rien n'a changé à mon réveil.
Je vérifie les bandages de ce fameux Antoine et laisse la journée suivre son court. A un moment le colosse revient, allume une bougie et refais son cirque habituel : bout de pain, verre d'eau, sceau.
Cependant, pas de nouvel arrivant aujourd'hui. Tant mieux. L'espace devient étroit, les quantités de vivres ne vont pas en grandissant et les détenus ne sont pas forcément dans un état convenable pour essayer d'élaborer une stratégie d'attaque.

Troisième jour :

Comme la veille, rien de spécial : pas de nouvelle victime et la même cérémonie que tous les jours. Cependant je pense savoir comment me "repérer" dans le temps : je pense que notre geôlier vient aux environs du milieu de journée, début d'après-midi pour sa funeste cérémonie. Cependant, pas de bougie allumée ce jour.
Cette bougie, seule lueur d'espoir des habitants de la cage, doit être allumée seulement pour les arrivées de nouvelles personnes et laisser croire aux prisonniers qu'une quatrième va venir... Il jette toujours un bout de pain, pose un verre d'eau et change le sceau avant de s'en retourner.

Quatrième jour :

Aujourd'hui j'ai décidé d'arrêter de penser à un plan d'évasion, je préfère me centrer sur ma situation actuelle. Donc. Qu'est-ce que je sais déjà ? Je feuillette mon carnet et retombe sur le calendrier lunaire. Je décide de le regarder, après tout qu'ai-je d'autre à faire ?

Voyons... Je note les dates des disparitions sur le calendrier après les avoir faites confirmer, en gros, à chaque personne (sauf André). Bon, y a-t-il quelque chose ? ... Oh non ! C'est pas vrai ?! Mais comment ai-je fais pour rater cela ? Bon... Aurélien, reste calme.
Tout d'abord les disparitions, c'est par groupe de trois disparus d'après ce que je peux voir. Sauf pour le groupe deux... Là ils étaient quatre mais cela a été fait en trois fois, les deux garnements des rues ayant disparus le même jour... Résumons les groupes :
- premier : André, Janne, Marcel ;
- second : Guillaume et Jean, Richard puis Polo ;
- troisième (et dernier à ce jour) : moi, sœur Thérèse et enfin Antoine.
Déjà, ça c'est le premier point, le second c'est en regardant les phases de la lunes que je m'en suis rendu compte. J'ai été si bête de ne pas m'en apercevoir avant ! Bon sang, si je suis ici c'est à cause de ma bêtise ! Grand Dieu que ça m'énerve !

Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 Callun10

Les disparitions ont toujours eu lieues aux alentours d'une phase majeure de la lune ! Ainsi les disparus des groupes un et trois sont des disparus de la nouvelle lune et le groupe deux a des disparus de la pleine lune.
Ce Léon Mayet avait raison ! Quelqu'un se base sur les astres pour enlever certaines personnes ! Pourquoi, je n'en sais rien, qui non plus d'ailleurs. Mais c'est la lune qui influence ce remue-ménage ! J'espère que mes camarades ont aussi trouvé cette information...

Bon, passons à autre chose... Cette bougie, cette histoire de bougie... Difficile de demander ce qu'il en est à André et Janne ; le premier est complètement perdu et la seconde muette comme une tombe. Marcel lui me confirme que le schéma semble se répéter d'après ce qu'il a constaté : une bougie est allumée à chaque nouvelle arrivée, en général trois fois puis elle reste allumée une quatrième fois mais, cette fois-ci, personne ne vient, puis plus de bougie ensuite jusqu'à l'arrivée de prochaines victimes. Donc c'est bien ce que je pensais : la bougie est une sorte de lueur d'espoir et de désespoir à la fois pour les prisonniers.
Mais pourquoi sommes-nous maintenus en vie alors ? Il aurait été possible de nous tuer tant de fois ? Pourquoi donner un peu d'espoir, pourquoi donner un peu de nourriture ? Même si les soins sont fort pauvres (même les prisonniers de guerre sont mieux traités !), pourquoi nous les fournir ? Dans quel but sommes-nous ici ? Pourquoi tout cela ? A quoi cela rime ?

En continuant de discuter avec Marcel, ce petit gars a encore la tête quelque peu sur les épaules aussi, il m'informe que, quand il était à l'orphelinat, il avait l'impression que le directeur connaissait Janne. Ce fichu Joseph Francis vient me casser les pieds jusqu'ici !
En fait, le jeune homme est presque certain qu'il lui faisait des avances, mais il est bien plus persuadé du fait qu'il avait un comportement déplacé envers elle. Par ailleurs, il sait pour Janne et Richard, et pour cause ! Quand le policier est entré dans la cage, la jeune femme lui a sauté au cou, l'a embrassé et s'est enquit de son état, du pourquoi, du comment,... bref.
Cependant, c'est lorsque Polo est arrivé que Janne a cessé de parler. Subitement et sans prévenir, elles est entrée en catatonie ; apparemment c'est la vue du "monstre" qui l'a complètement déboussolée.
En ce qui concerne Polo... Eh bien il ne semble avoir de lien avec personne en fait ; pour Guillaume et Jean, ils connaissent Richard. Et pour ce qui est d'André... Personne ne le connaît, il était le premier arrivé et apparemment, déjà fou à la base, ce qui n'aide en rien à savoir quoi que ce soit.
Thérèse connait plus ou moins tout le monde ici et Antoine connait seulement Polo. Cependant, ce dernier m'apprend (suite à ma demande) qu'il n'est pas orphelin. Il a une fiancé avec qui il doit bientôt se marier d'ailleurs. Il était seulement à la recherche de Polo et a entendu , lorsque j'étais venu à l'entrepôt que le directeur avait demandé à madame Mafleur de modifier quelque peu la réalité... Soit.

En tout cas, c'est pare qu'il a posé trop de questions qu'il est ici, parce qu'il a voulu se défendre qu'il est dans cet état. J'espère bientôt avoir quelque secours pour le soigner comme il se doit... L'état insalubre des lieux ne va pas l'aider à guérir... Et je n'ai rien pour prévenir mes camarades... Peut-être sont-ils en danger d'ailleurs... J'espère qu'ils ne vont pas être enlevés à leur tour...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMer 27 Mai 2020 - 14:03

Hello la team !

Afin de pouvoir faire les résumés, je voulais savoir quelques petites choses !

Ainsi, quel bien immobilier avons-nous acheté au final ?
Spoil pour les non-joueurs:
Continuons-nous à nous voir après les événements ?
Que font vos personnages après tout ça ? Comment sont-ils ?

Vous pouvez m'écrire tout ce qui vous semble important ici ! ^^
Comme cela, je peux faire les résumés (au pire je broderai) Smile

Adishatz
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMer 27 Mai 2020 - 15:18

Nous voici bientôt à la fin du scénario !
Bonne lecture !




Jeudi deux août 1900 (partie 1)

Ce matin lors d'une énième crise de folie de ce pauvre André, j'entends la porte s'ouvrir.

Nous sommes forcément le matin, d'après mes suppositions, notre tortionnaire ne vient que vers dix heures du soir pour son petit rituel malsain. Je reste sur mes gardes. Est-ce la fin ? Allons-nous être emmenés je-ne-sais-où pour une obscure raison ? Mais pourquoi venir de jour ?
J'ai rapidement ma réponse et elle est loin d'être aussi défaitiste que ce que j'ai pu imaginer. Des policiers entrent, fusil en main suivis de peu par Henry et Damien. Je n'imaginais pas être aussi heureux de voir ces deux là un jour. C'est un voyant les membres des forces de l'ordre que des cris et autres pleurs de joies se font entendre dans la petite pièce. Je crois que, moi-même j'ai eu une réaction de surprise mélangée au soulagement mais une peur soudaine m'a prise et, en un rien de temps j'ai eu le réflexe de dire à mes compagnons de se méfier afin que la porte ne soit pas fermée derrière eux. Je les informe que la clef de la cellule est sur la table, quelque part sous le torchon qui emballe le pain et un couteau.

C'est Henry qui vient nous ouvrir tandis que Damien prend une photo afin d'écrire un article pour le journal du Passe-Temps. Chacun sort petit à petit, parfois aidé par les policiers. C'est André qui nécessite le plus d'aide pour être sorti de là. C'est avec un immense plaisir que je remonte et redécouvre le soleil éblouissant qui illumine Lyon. Je reste avec Henry et Damien afin de leur expliquer certaines choses après que les collègues du brigadier Després aient fait appel au voisinage pour trouver moyen d'emmener tout le monde à l'hôpital. Je leur dit que je ne sais guère comment ils en sont arrivés là, mais que le fait de les voir me fait énormément plaisir et que je n'imaginais pas être heureux à ce point de les voir un jour.
Une fois que nous sommes tous trois seuls je commence à expliquer certaines choses à mes compagnons. Entre autre le fait que le geôlier n'était accompagné de loups que lorsqu’une nouvelle victime était emmenée. Il venait vers dix heures du soir lorsqu'il était seul et vers minuit lorsqu'il ramenait quelqu'un si mes calculs, très approximatifs, sont bons. Je les informe que le loup alpha qui m'a mené jusqu'ici avait une sorte de tâche de vin sur son pelage et que notre gardien, une créature hybride entre l'homme et l'ours avait exactement la même et au même endroit. Nous retournons en bas afin de trouver une éventuelle information qui pourrait nous manquer. Profitant du fait que nous soyons seuls, je me blâme à nouveau du fait de n'avoir constaté que trop tard que les disparitions étaient en lien avec les phases majeures de la lune. Mes camarades me rassurent, ils l'ont remarqué pendant ma disparition. De plus je les informe que tous les prisonniers ne sont pas orphelins, du moins pas pour ce qui est du dernier groupe en date de disparus. La nonne et le jeune Antoine, le blessé dis-je pour expliquer, ont une famille ; le problème c'est qu'ils ont posé trop de questions.

Nous découvrons dans la salle avant celle de la cellule, une peau de loup qui n'a pas cette mystérieuse tâche de vin, qui sent le chien mouillé malgré le fait qu'elle soit sèche. Nous découvrons aussi un crucifix taillé dans de l'ébène ; il est donc d'un noir profond mais, détail le plus notable, il est à l'envers. Le pauvre Christ crucifié se retrouve tête en bas. Nous avons tous un petit mouvement de recul ; le pire étant que nous remarquons une sorte de pentacle gravé dans le sol. Il est d'une couleur entre le rouge et le marron d'après ce que la faible lumière de la lampe éclaire.
Damien, prit de je-ne-sais quel élan soudain nous informe qu'il va s'occuper de ces objets maudits. Un oncle à lui étant prêtre exorciste lui a appris les arts de l'exorcisme. Il va donc aller chercher le nécessaire pour condamner ces choses afin quelles ne puissent plus nuire. En attendant, nous continuons nos fouilles avec Henry sans forcément trouver quelque chose, je regarde par ce petit passage que j'avais vu et qui n'est rien d'autre qu'une aération menant à un jardin au-dessus. Je retourne voir le brigadier qui m'explique ne pas avoir découvert grand chose de plus.

Nous entendons, depuis l'extérieur, siffler La Marseillaise ; c'est après un court échange de regards que nous remontons en toute vitesse et découvrons Damien avec son matériel qui s'éloigne, un policier est en faction devant l'entrée. Il n'était pas là tout à l'heure lui... D'où vient-il celui-ci ? Il semblerait que Damien voulant nous rejoindre s'est fait stopper par le gardien de la paix, le parisien ne connaissant pas le grade de Després (non mais franchement...) et prétextant connaître un colonel, il s'est fait rabrouer par le policier en faction. C'est alors que Henry lui explique les faits, lui demande ce qu'il fait ici et, avec son tact et sa franchise habituelle, commence à lui faire remontrances. Je me suis quelque peu éloigné pour aller vers Damien et lorsque je reviens, je tâche d'apaiser tout le monde. Je me présente comme étant le colonel Aurélien Björnson (me fait alors saluer par le gardien de la paix), et d'un ton se voulant reconnaissant mais pressé, je remercie le policier d'être venu monter la garde à la demande de ses collègues, de tenir son poste et des services rendus, poussant légèrement mes comparses à l'intérieur en exprimant que le litige n'avait plus lieu d'être.
Cela fait des jours que je dors peu, mange pas ou peu et bois à peine, ce genre d'ineptie me tapent sur le système.

Mes camarades m'expliquent enfin comment ils ont fait pour venir jusqu'à nous : ils n'ont fait que suivre le directeur de l'orphelinat. Il est entré par la fameuse porte et, quelques minutes après, c'est une immense masse noire qui en est sortie et s'est dirigée vers la fontaine avant d'entrer à nouveau. C'est là qu'un sifflement s'est fait entendre, pressant la masse à entrer plus rapidement. A nouveau, quelque temps après, c'est le directeur de l'orphelinat qui est sorti avant de renter chez lui.
Cette nouvelle m’horripile ; bon sang, ce bonhomme a tout pour plaire aux Enfers ! Damien, peut-être pour me calmer ou pour s'assurer de mon aide, m'assure que nous le feront payer tout ce qu'il a fait : que ce soit les prisonniers, son comportement infect et ses manières envers Janne, cet avorton ne va pas s'en tirer si facilement !

C'est alors que germe une idée : nous allons le piéger ce soir. Nous laissons donc tout en ordre et viendront ce soir pour le piéger. Nous devons prévenir Eugène-Gustave et Mylène. Damien propose de s'en occuper.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMer 27 Mai 2020 - 16:46

J'écris l'épilogue dès que possible ! Mais vous avez déjà pas mal de lecture pour ce jourd'hui, non ? Wink




Jeudi deux août 1900 (partie 2)

Henry propose à Damien et moi-même d'aller nous reposer et nous restaurer. Il est vrai que je n'y avait pas fait attention jusqu'ici mais l'apprenti journaliste semble avoir fait une nuit blanche...

Avant que je ne retourne à la caserne, Henry me prévient de certaines choses : en mon absence, le soldat Dubrel est venu les voir pour avoir des informations sur la jeune Amélia, mais aussi sur moi afin que je puisse faire une dérogation à toute la famille pour qu'ils puissent rendre visite à la patiente. Il s'est rendu à l'hôpital militaire, en prétextant venir sur ma demande, où il l'ont informé qu'elle était au plus mal et que son état allait en empirant. Les médecins sont de plus en plus défaitistes quant à ses chances de survie. Par ailleurs, pas mal de monde s'inquiète de mon absence depuis quelques jours à la caserne. Je le remercie pour ces informations qui ne me réconfortent guère mais qui ont au moins le mérite de ne pas m'être cachées. Même si le manque de tact de ce brigadier peut parfois lui causer soucis, il a ce côté franc et qui ne passe pas par quatre chemin qui est agréable a avoir malgré tout. Je m'en retourne donc à la caserne après avoir assuré à Damien que je lui écrirait un petit témoignage pour son article.

Après avoir pris une bonne douche, m'être changé (je songe à mettre mes habits de plusieurs jours au feu pour ne plus les voir mais aussi faire disparaître la crasse) et avoir mis ma montre à gousset à l'heure exacte, je vais voir mes supérieurs et collègues. Je leur demande de me pardonner de ma disparition soudaine qui n'est pas due à ma volonté et les informe qu'ils auront des nouvelles dans le journal du Passe-Temps s'ils veulent en savoir plus. En tout cas je les assure que le responsable payera le prix de cela en étant envoyé au front ; où, au pire, je l'enverrai au bagne. Sur ces mots je m'en retourne, n'attendant pas les retours des autres militaires pour aller manger quelque peu, me rendre dans mes appartements et dormir convenablement.
Je ne dors qu'une heure ; un mélange de sentiments entre la colère, l'excitation et une forme d'euphorie m'ont empêché de dormir plus. C'est alors que tout cesse et l'inquiétude prend le pas, je me lève d'un bond et vais à l'hôpital militaire d'un pas décidé. Je vais voir les médecins pour m'enquérir d'Amélia et de son état.

Un médecin qui semble fort inquiet m'accueille quand je m'approche et demande, après une brève salutation, des nouvelles de la jeune fille. Il ne se soucie pas de mon état qui doit être encore un peu misérable, c'est celui de la demoiselle qui l'inquiète. Une infirmière est toujours auprès d'elle et, même s'ils ont demandé l'accord des Dubrel pour faire venir un spécialiste depuis Paris, ils n'ont pas attendu pour le faire. Malheureusement, il n'est pas sûr que ce dernier arrive à temps. Il me demande donc de faire venir les Dubrel afin qu'ils puissent la voir, au moins un peu.
C'est dépité que je vais trouver Gontran dans la caserne ; je lui explique qu'il peut aller voir Amélia et que je vais chercher madame et Émilien pour qu'ils puissent également la voir. Le soldat avec qui il était en faction assure Dubrel qu'il peut y aller. Je prends le premier fiacre que je trouve et vais chercher Lucienne et Émilien ; je fais en sorte que notre cocher se presse au mieux afin d'arriver au plus vite. Les deux étaient au domicile des Dubrel, Lucienne garde Emilien qui n'a pas école ce jour.

De retour à la caserne, nous pressons le pas jusqu'à l'hôpital militaire, le médecin explique à la famille ce qu'il en est... Je crois que je ne me suis jamais senti aussi mal. L'atmosphère était déjà pesante et l'est désormais d'autant plus, la peine s'ajoute à cela. J'accompagne les Dubrel jusqu'à la chambre où se trouve Amélia. Elle porte plusieurs bonnet, a de nombreuses couvertures sur elle, un poêle est allumé,... la chaleur est étouffante. Lorsque je porte un regard sur la jeune fille, j'ai l'impression de voir un cadavre. La peau est d'un blanc tirant vers le bleu, ses lèvres sont violettes,... J'ai vu de nombreux cadavres au cours de ma carrière, mais voir celui de cette jeune fille ainsi... C'est comme un coup de poignard que l'on m'assène.
Les Dubrel sont en pleurs, Émilien semble prêt à bondir dans le lit pour essayer de secouer sa sœur mais est retenu par Gontran qui semble ne plus savoir quoi faire. Lucienne est effondrée sur le lit et sanglote. Je reste dans le fond de la pièce, mâchoire serrée, retenant moi aussi une larme. Cette jeune fille innocente, cette famille effondrée... C'est de ma faute si nous sommes allés au parc. Bon sang... J'aurais dû faire garder les enfants par une nourrice !
C'est le moral au plus bas que je repars, sans un bruit. Je vais poser un cierge dans la chapelle de la caserne pour la jeune fille et erre quelque peu dans l'édifice religieux avant de retourner dans mes appartements pour lire et essayer de me préparer à ce soir. Les étapes du deuil vont se succéder ; celle de la colère sera à son summum ce soir.

C'est une grosse de vingtaine de minutes avant dix heures du soir que nous nous retrouvons devant la porte du haut. Nous convenons alors d'un plan pour stopper le coupable. Nous allons faire croire au directeur que tout est comme d'habitude : nous allons laisser ses affaires dans la première salle telles qu'elles sont normalement et nous allons faire croire que tout le monde est toujours enfermé. Je serai donc avec deux policiers dans la geôle. L'un se fera passer pour Richard et l'autre pour André caché par des couvertures. Grâce à la faible luminosité, les couvertures et un peu de paille, nous feront croire à la présence des autres et dissimulerons nos armes. Ce dans le cas où il ne serait pas arrêté avant ou qu'il mène cet immense colosse d'une manière que nous ne connaissons guère. Bien entendu, la geôle dans laquelle nous sommes ne sera pas fermée à clef, la porte sera seulement poussée afin de donner l'illusion qu'elle ne peut être ouverte. Les quatre autres gardiens de la paix et mes comparses, tous armés, créeront l'embuscade. Nous comptons sur eux pour choisir le meilleur moment pour l'assaut.

Après un temps d'attente, nous entendons un coup de feu de l'autre côté de la porte ; bon sang j'espère qu'ils vont nous ouvrir !
"Les gars, on se bouge, faut qu'on aille les aider !", je bondis sur mes deux jambes après avoir hurlé l'ordre et attrapé mon revolver. C'est Damien qui nous ouvre juste au moment où nous sommes devant la porte. Il tourne son regard vers l'immense masse, à peine éclairé par une bougie au sol et semble se figer. La bête est blessée ; du sang coule depuis son épaule gauche. Dans un dernier espoir de diplomatie, le juriste invite le directeur à se rendre. Cette créature est le directeur ?! La chose essaye de jeter une chaise qui était là sur Eugène-Gustave mais j'ai juste le temps de lui tirer dans l'épaule droite, les policiers qui étaient avec moi ne semblent pas faire attention à l'immensité de ce qu'ils ont en face : ils tirent également. Les deux chevrotines touchent leur cible et, assourdis par le bruit, nous voyons le corps glisser le long du mur. Il s'effondre et éteint une bougie qui était au sol. Un sifflement résonne dans nos oreilles.

Monsieur Monchicourt s'approche du corps, sa canne-épée pointée vers lui. Nous découvrons le directeur nu sous une peau de bête qui n'est autre que celle du loup que nous avions vu plus tôt. Le directeur n'est pas encore mort mais, vu son état, il n'en a plus pour longtemps. Il crache énormément de sang, est blessé en plusieurs endroits. Je crains que nous ne puissions plus rien en tirer... Aucune réponse ne nous sera donnée je le crains...
Le brigadier Després se rapproche du mourant, lui dit je-ne-sais-quoi avant de s'en retourner. Damien, qui s'est ressaisit, décide de prendre quelques photographies, évitant bien entendu une image du mort.

C'est avec un peu de regret que je vois les pompes funèbres emporter le corps. Cet homme, aussi vil qu'il était, méritait bien pire comme sort. Et ce manques de réponses... J'espère que ce genre de disparitions n'auront plus lieues... Je préfère ne jamais rien savoir plutôt qu'apprendre ce qu'il en est car les choses ont recommencé.
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Nautylus
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeVen 5 Juin 2020 - 9:58

Journal du brigadier Lyonnais, Henry Desprez

Entrée n°3


Mercredi 1er Août :

En ce premier jour d'Août avec Damien nous décidons de filer discrètement le directeur de l'orphelinat de la charité, Joseph Francis.
Nous sommes tous les deux restés, tel deux clous rouillés dans une vielle chaise, à attendre que M.Francis daigne sortir de son orphelinat, ce qu'il fit, enfin, au début de la nuit.Damien et moi l'avons suivi en faisant preuve d'une discrétion légendaire (en marchant dans le gravier, en ne retenant ni nos pas ni nos souffles).Monsieur Francis nous a mené dans une petite ruelle en contournant par la gauche de l'établissement d'accueil. Il est rentré dans une bâtisse et nous voilà condamnés à redevenir les clous rouillés, un peu plus tard, je ne saurai renseigner l'heure à cause de l'éclairage de rue totalement absent. Une masse, un peu comme un ours se tenant sur ses pattes arrières, est sortie de cette porte, a rempli une sorte de récipient avec un liquide que je ne pourrais deviner mais il est très probable que se soit de l'eau. Elle s'en est retournée dans la bâtisse et referma la porte. Pendant ce temps deux points rouges nous fixaient depuis la porte. Vers 23h30 le directeur sort du bâtiment. Avec Damien nous avons décidé de se séparer pour continuer de le suivre, vers minuit j'arrive chez Joseph Francis et rien de suspect ne se passe. Avec cette soirée mes doutes sont confirmés, il était le premier de ma liste de suspect il est maintenant pour moi, le coupable !
C'est alors pour moi tout vu, demain je ramène mes gardiens et nous irons chercher ce malotru là où il se cache car avec Monsieur Dupont nous avons ,quand nous observions la masse, entendu la Marseillaise sifflée sortant de l'embrasure.

Jeudi 2 Août :

En arrivant ce matin au poste je vois Damien Dupont se tenant droit comme un « I » devant la porte , naturellement je vais le voir et il me tends le journal de Janne delyon ,l'une des disparue, en me disant qu'il y a probablement des preuves contre notre homme or Madame Delyon ne mentionne aucun nom dans ses écrits. Je fais part de mon idée à Damien qui ne fut pas insatisfait, le temps de rassembler mes hommes et nous étions  en route vers la porte où nous avons aperçu la masse, mes hommes, Dieu soit loué, sont loyaux. Bien que ne comprenant pas pourquoi je leur avais dit de s'armer et me suivre il s’exécutèrent sans poser la moindre question. Une fois arrivés nous ouvrons la porte descendons des escaliers et atteignons une salle où un pentacle était dessiné ;regardant ma montre je constate qu'il n'est pas même midi, franchement la police lyonnaise fait vraiment du bon travail ou alors ils ont de la chance de m'avoir ? Personnellement je penche pour la seconde option.
Après nous être entretenus avec le Colonel Bjornson nous avons établis un plan afin de capturer le directeur de l'orphelinat de la charité. À 22h il rentre, nous qui étions tous cachés avec Eugène-Gustave Monchicourt ,Mylène Dupond et mes gardiens de la paix, quelques secondes après rentrons en descendant les escaliers dans la petite salle le directeur est à quatre pattes sans habits ayant la peau de loup sur le dos au centre du pentacle, je ne fis ni une ni deux je dégaine mon pistolet et lui colle une balle dans la peau en plein bras gauche, Damien se rue vers la porte à pivot pour l'ouvrir, Eugène-Gustave sort une épée de sa canne et frappe le pentacle afin de rompre le cercle mais rien ne se passe, trop tard, voilà la bête libérée il s'agit d'un énorme loup de 2mètre50 de hauteur, pour sûrement, à vue de nez, 800 kilogrammes. Les deux gardiens de la paix en poste derrière moi prit de panique ouvrirent le feu sur la bête, cette dernière se prit deux chevrotine en plein torse elle titube mais vit encore ; Monsieur Monchicourt tente de raisonner le directeur de l'orphelinat mais en guise de réponse l'énorme loup  tante d'attraper un fauteuil présent dans la pièce afin de nous le lancer dessus. Aurélien par réflexe tire sur le bras droit du monstre qui lâche le fauteuil, deux gardiens de la paix étaient avec le Colonel .Ces deux derniers firent comme leurs compagnons paniqués , tirèrent chacun une cartouche dans la bête qui fut projetée au mur derrière elle, le directeur transformé tombe dans une marre de sang. La peau se désolidarise de l'homme. Eugène-Gustave part, quand à moi je reste et me place bien devant l'homme gisant au sol ; je pris une grande inspiration et lui lance en pleine figure :« Comme ça tu me casseras plus les couilles ! Je suis enfin débarrassé, adieu ! » après avoir dis ceci mes camarades furent fort désappointés. Plus tard nous avons constaté que l'homme était mort, en même temps avec 4 chevrotine en plein buffet, ha ha ha c'est normal qu'il n'ai pas survécu, le pauvre, non je rigole !


Amélioration du tact :

Je crois qu'à l'avenir cette rubrique sera renommé en « dégradation des liens sociaux », car aujourd'hui mon père j'ai péché j'ai dis des ignominies à un cadavre, mais j'en suis très fier. Ah oui j'oubliais ce fameux cadavre, c'est le directeur de l'Orphelinat de la Charité !


Petit PS: désolé d'envoyer mon texte avec autant de retard mais j'ai eu un problème d'ordinateur casser encore une fois désolé du retard en espérant que ce texte vous plaise autant que les précédents !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeVen 5 Juin 2020 - 15:46

je suis à la bourre sur les lectures, j'espère avoir un peu de temps samedi pour ça parceque vu tout ce que vous avez mis ça doit être encore un truc énorme !!!!

bravo d'avance.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeDim 7 Juin 2020 - 12:23

Encore une fois, j'adore les résumés du brigadier de police !
Ils me font toujours autant rire !

Je vais commencer à travailler sur l'épilogue de notre aventure, la soumettrait au groupe sous forme de note avant de la rédiger après validation Wink

Adishatz !

PS : désolée pour les parties Fred, avec la reprise des cours et le changement d'emploi du temps, c'est galère de pouvoir venir jouer... On verra après la formation, je proposerai peut-être un OS cet été ^^
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeDim 7 Juin 2020 - 20:29

nan mais Thibault ! Entre les dés foireux, la box qui saute et le PC cassé tu cumules xD Joue jamais au loto, ce serait une catastrophe XDD
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 8 Juin 2020 - 7:03

j'ai tout lu et je constate qu'il nous manque l'article du journaliste !

Mais que fait ce bon Damien Dupond ?

@Itrenor : pas de soucis évidement, les études c'est autrement plus important que le JDR.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 8 Juin 2020 - 17:31

@Calillion mais oui exactement jamais j'y joue ! XD
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeDim 19 Juil 2020 - 15:31

C'est après un certain temps que je vous publie l'épilogue de cette histoire... Ce dernier est en deux parties (au vu du contexte de l'un et de l'autre, ce me semblait plus judicieux). Bonne lecture, n'hésitez pas à me faire vos retours !





Épilogue : les adieux

C'est le lendemain de tous les événements qui ont conduits à la mort du directeur de l'orphelinat que le médecin de la caserne m'annonce le décès de la jeune Amélia.

La jeune fille était déjà morte lors de la visite avec la famille adoptive, ils avaient juste fait en sorte que les Dubrel et le frère de la demoiselle puissent lui faire leurs adieux. Cette macabre annonce et faite dans la journée à la famille également ; tous sont effondrés, je reste effacé dans cet instant, présent en épaule sur laquelle se reposer. Je suis moi-même très affecté par la perte d'Amélia mais reste, autant que faire se peut, droit et impassible. Lucienne est à genoux au sol, elle tient fermement Émilien dans ses bras qui refuse catégoriquement cette nouvelle et semble prêt à en démordre avec le médecin pour retrouver sa sœur. Gontran est effondré aussi, il s'est assis sur une chaise, la tête entre les mains il se marmonne quelque chose pour lui-même... Le médecin, les infirmiers et infirmières sont remarquables : le soutient qu'ils parviennent à leur apporter est admirable.

Dans l'après-midi j'envoie une missive à mes compagnons d'infortune, leur demandant de me retrouver dans un café où nous avons pour habitude de nous rendre. Mes messages sont souvent sobres et brefs, mais j'ai l'étrange impression que celui-ci, de part sa forme, témoigne de la tristesse qui m'habite.
J'envoie un bref message à Mylène Dupond, l'informant que la jeune fille dont je lui avait parlé n'a malheureusement pas survécu ; ne connaissant pas la jeune fille, peut-être que cette simple missive suffit. Je l'informe du rendrez-vous avec les autres si elle souhaite cependant se joindre à nous.
C'est donc vers dix-sept heures que nous nous retrouvons tous dans le petit café. Mes comparses ont tous une mine inquiète qui s'aggrave d'autant plus en voyant mon visage fermé et meurtri par la tristesse. La journaliste s'est également jointe à nous, elle a aussi un air grave.
J'explique alors à tous ce qu'il était de l'état d'Amélia. Le brigadier de police s'étant rendu à l'hôpital militaire avait connaissance de son état fort grave et en avait quelque peu discuté avec les autres. Je rajoute les quelques informations que j'ai en plus, ou que Desprès a peut-être oublié, et en arrive à la triste conclusion de l'histoire : Amélia a succombé au mal qui rongeait son corps.
Un silence lourd s'empare de l'endroit, comme si la nouvelle avait tout ait cesser autour de nous. Le temps semble s'être arrêté l'espace d'un instant, le temps d'assimiler le choc de cette révélation. Nous avions toujours l'espoir qu'elle s'en sorte, qu'un miracle ait lieu mais rien. Amélia, jeune agneau dans ce monde de loups, a été abandonné et dévorée par un mal trop grand pour elle.
Je ne sais pas combien de temps s'est écoulé avant la première prise de parole et je ne saurais même plus dire qui a brisé le silence. Toute la tablée était très affectée par cette triste annonce. Nous avons à peine discuté avant de nous quitter ; nous nous sommes seulement laissé quelques jours pour digérer cela.

Et c'est quelques jours plus tard que nous assistions à l'enterrement de la jeune fille. Eugène-Gustave, Henri, Damien, Mylène et moi-même bien sûr, avons contribué aux frais de l'enterrement. Cet événement tragique a aussi ému toute la caserne, une petite cagnotte a été collecté auprès des tous les militaires, gradés ou non, pour la famille en deuil. Nous savons que l'argent ne compense en rien la perte, mais nous avons voulu soulager la famille de cette charge.
La cérémonie se passe dans une atmosphère pesante, madame Dubrel ne cesse de pleurer, Emilien semble perdu, dénué de toute vie et Gontran soutien au mieux son épouse. Nous sommes là, avec le reste de notre groupe du club Pythagore, des membres de la famille sont aussi venus mais également des militaires. Les gradés ont autorisé ceux qui le souhaitaient à prendre le temps de la cérémonie en permission pour soutenir leur collègue et ami.

La cérémonie s'achève, nous nous retirons sobrement laissant les Dubrel avec leur famille terminer cette journée de deuil en assurant aux parents tout notre soutien et notre compassion face à cette perte.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 7:50

Sad

très belle fin.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 8:31

J'avoue Sad Mais on n'a toujours pas l'article du journaliste .... Léon Mayet doit être furax devant un tel retard alors que l'article était plus ou moins promis.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 12:09

Je dois admettre que la fin m'a rendue triste... Je vais sûrement la retravailler un peu... Mais bon...
Il est vrai que l'on attend cet article ! Mayet va balancer Damien par la fenêtre à ce rythme !
Bref. Voici la deuxième partie de l'épilogue. N'hésitez pas à me suggérer modifications, etc. !




Épilogue : le dépositoire

Avec les divers événements auxquels nous avons dû faire face, le dépositoire était devenu le dernier de nos soucis.

Nous avions reçu une missive de Léon Mayet quelques semaines après l'enterrement de la petite Amélia. Il nous informait de son soutien mais nous fit également savoir ce qu'il en était de cette affaire de loups et du dépositoire plus amplement que ce que Damien lui en avait dit. Il est vrai que nous n'avions pas même pris la peine de le tenir au courant des faits ; d'un certain côté, heureusement que monsieur Dupont travaille dans le journal Le Passe-Temps...
Nous nous sommes donc retrouvés, le soir, dans le bureau de monsieur Mayet. Son bureau étant assez grand, nous avions juste la place de rentrer, mes comparses, Mayet et moi, dans la pièce qui empestait l'odeur épicée des cigares lyonnais.
Le rédacteur en chef du journal nous proposa à boire avant de nous questionner sur l'affaire des loups.

Nous lui expliquions alors ce que nous savions : le directeur de l'orphelinat Joseph Francis était bel est bien lié à cette enquête. Nous lui racontons que je fus capturé par les loups, que grâce à la filature d'Henri et Damien et un heureux hasard, je fus libéré peu après et que le directeur n'a pas survécu suite à l'échange violent auquel nous avons dû recourir. Malgré les efforts de Eugène-Gustave, le directeur ne s'est pas rendu à l'évidence : il était piégé. Les nombreux coups de feu ont eu raison de lui sans que nous puissions réellement savoir le pourquoi du comment de la chose, seulement que les derniers prisonniers étaient juste des gêneurs... Cela m'a rappelé cette frustration que j'ai eu et ai à nouveau du fait de ne pas savoir ce qu'il en est vraiment... De fait, nous allons devoir rester vigilants afin que ces disparitions ne reprennent pas.

La discussion dévie ensuite sur le lieu pour le dépositoire. En ce qui concerne l'appartement de Perrache, rien de nouveau par contre l'évocation de l'autre bien immobilier semble titiller monsieur Monchicourt et monsieur Dupont. Je leur demande alors pourquoi de telles réactions et vient alors le récit des faits : nous avions envoyé Damien près du lieu en question car il aurait vécu une expérience extra-sensorielle dans l'église Sainte-Blandine. Il n'a rien ressenti à Saint-Georges et, après y être resté un certain temps, est sorti du lieu sanctifié. De là, en se baladant dans les rues pour aller à l'observatoire, un homme était en danger de mort au niveau du bâtiment que nous envisagions d'acheter. Ce dernier était en train de travailler sur le toit quand il a glissé. Sans réfléchir Damien a s'est rué à l'intérieur et a essayé de sauver l'homme qui se tenait à bout de bras à une fenêtre. Malheureusement, il n'a pu être sauvé. Dupont, sous l'énervement, la panique et non habitué à côtoyer la mort, s'en est pris à l'ouvrier, dans la rue à la vue des passants et badauds.
Il a été emmené au commissariat le plus proche et c'est alors que monsieur Monchicourt entre en scène. Il a été contacté par l'un des brigadiers afin de voir ce qu'il en est pour monsieur Dupont. Ce dernier raconte sa mésaventure au juriste après avoir été libéré grâce à la bonne foi d'Eugène-Gustave. Le juriste décida de se rendre à l'église Saint-Georges, et a demandé au fiacre de ramener Damien à l'hôtel où il logeait. C'est lors de l'arrêt du fiacre, tandis qu'Eugène faisait quelques remontrances supplémentaires à l'apprenti journaliste, qu'il lui a semblé voir une gargouille se mouvoir.
Monsieur Monchicourt s'est rendu dans l'église Saint-Georges, a discuté avec l'homme d'église présent qui lui a expliqué que, selon l'endroit où l'on se trouve et la position du soleil, on pouvait avoir cette impression de mouvement des gargouilles... Mais Eugène-Gustave n'est pas convaincu par cette explication : pour lui, cette statue de pierre a tourné la tête dans sa direction.

Les gargouilles qui ornent les églises peuvent avoir divers rôles ; elles sont censées protéger les lieux saints des démons et du Mal en général, représenter les diables vaincus par les Saints ou plus simplement permettre à l'eau de pluie de s'écouler. En y réfléchissant, je me demande si un signification ne se cache pas derrière le fait que les créatures qui expulsent l'eau de pluie loin du lieu sacré... J'irai demander à mon ami Joseph à la caserne, peut-être pourra-t-il m'éclairer...

Ces diverses informations rendent le coin de Saint-Georges bien moins accueillant après ces informations : certes le bâtiment avait un énorme intérêt mais avoir un mort sur les lieux en question et une gargouille vivante, sans oublier que nous ne savons même pas si nous pourrons faire de la bâtisse un dépositoire convenable...

C'est plus ou moins par défaut que nous choisissons l'appartement certes lugubre mais bien plus prometteur de Perrache. Le propriétaire des lieux est ravi, le jeune garçon l'est également ; je pense que Damien va avoir un informateur mais aussi un moyen de surveillance infaillible avec ce jeune homme !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 19:57

Itrenore m'a donné une idée donc je m'y mets aussi Very Happy

Épilogue : le jardin secret d'Eugène-Gustave

Les événements survenus en ce curieux été 1900 ont secoués tout le monde, Eugène-Gustave compris. Comme les autres il avait appris avec une profonde tristesse la mort d'Amélia et avait participé à l'enterrement. Ce sentant toujours responsable, étant donné que c'était son idée de faire un tour en barque, il avait en sus assuré les démarches administratives et juridiques nécessaires à titre gracieux et avait proposé à la famille de la petite de leur venir en aide sur le plan juridique, afin de pouvoir légalement adopter Émilien.

Concernant le dépositoire il avait été plutôt fâché que le choix final ne se porte pas sur l'immeuble du quartier Saint-Georges mais il est vrai qu'il y avait certains faisceaux d'indices qu'on ne pouvait ignorer. Et après l'enquête des loups ces croyances religieuses, sur ce qu'il considérait comme des superstitions et des histoires de bonnes femmes, s'en trouvaient ébranlées. Il constatait d'ailleurs que les offices religieux n'avaient plus tout à fait sur lui l'effet apaisant d'autrefois et son esprit s'était rempli de questions.
Il projetait néanmoins d'acheter l'immeuble ultérieurement pour le louer et ainsi avoir un revenu en dehors du cabinet de son père. Et cela pourrait toujours servir un peu plus tard si le premier dépositoire se trouvait plein (si cela venait à arriver) et pour loger d'éventuels nouveaux membres du club.

Il avait également fini par mettre la main sur les informations qu'il cherchait concernant la courette dans les Brotteaux. En tout cas d'un point de vue immobilier car Léon Mayet n'avait pas pu lui répondre, à part pour émettre l'hypothèse qu'il y a pu avoir un autre club Pythagore à Lyon autrefois. Quoi qu'il y ait pu y avoir dans les environs auparavant, le quartier a bien changé et la courette, isolée au milieu d'immeubles auxquels elle n'est pas reliée, ne valait pas bien cher. Eugène-Gustave l'acheta donc pour son plaisir personnel. Une nouvelle porte, avec une incrustation de l'ancien symbole, et un peu de débroussaillage plus tard et il pu aménager l'espace en un modeste jardin d'agrément, fort appréciable pendant la belle saison.

Au début le chat Munchkin fut réticent mais bientôt il prit l'habitude d'entrer à la suite de son maître. Eugène-Gustave ne savait pas d'où venait ce nom bizarre. Il s'était réveillé un matin avec le chat roulé en boule contre son cou, ronronnant aussi fort qu'il pouvait, et avec ce nom dans ses pensées. Peut-être le chat s'était-il nommé lui-même ? ça ne serait pas la première bizarrerie à son sujet et Eugène avait fini par s'habituer.
Il n'évoqua plus le sujet avec Léon Mayet, seul à avoir entendu parler de cette cour à part lui, pas plus qu'il n'évoquait Munchkin. D'ailleurs il avait demandé au chat d'être le plus discret possible afin que ses amis ne sachent pas qu'il était encore là. La courette était devenu un peu leur refuge à tous les deux, l'un roulé en boule sous le vieil arbre et l'autre l'observant avec des yeux malicieux.

Aux dernières nouvelles Eugène-Gustave se renseigne sur les phénomènes marins et sous-marins mystérieux. Peut-être est-ce juste de la culpabilité mais quelque chose lui dit que ce qui s'est passé avec Amélia au lac de la Tête d'Or n'est pas vraiment naturel...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 20:22

J'aime beaucoup ce petit jardin secret d'Eugène ! Surtout avec son allié félin nouvellement baptisé ! Et le fait que tu mentionnes que le personnage perde cette notion d'apaisement en lieu saint est plein de signification...

Si vous préférez prendre le logement de Saint-Georges, qui est plus intéressant d'un point de vue économique mais aussi pour la tranquillité et la discrétion, je modifie !
J'ai juste supposé que ce que vous avez pu vivre dans ces quartiers aurait joué en ce sens... Perso, Aurélien n'en a pas grand chose à faire... Il voit à Saint-Georges la possibilité d'avoir des logements supplémentaires pour les personnes qui font partie du club Pythagore. Pour celui de Sainte-Blandine, c'est plus le fait d'avoir un endroit qui semble plus adéquat au vu des ressentis de Damien.
D'après les retours, même si vers Sainte-Blandine c'est plus glauque, il n'y a pas eu divers événements étranges sur le même jour... Et il y a vraiment l'église au-dessus contrairement à Saint-Georges où on ne sait pas vraiment ce qu'il en est...

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 20:28

Si d'autre ont des choses a ajouter surtout hésitez pas.

Je pense que mes congés d'aout vont être bien occuper a mettre tout ça en forme de façon a avoir un recueil de nouvelles qui pourra être publié quelque par.
Et évidement contacter des gens pour le faire publier !

Un grand bravo et merci à tout le monde.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 20:35

Au fait: avec tout ça vous m'avez sacrément motivé et donné pleins d'idées pour une suite possible !

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 20:54

@Itrenore : Ne change rien, ça me convient comme ça. Et ça permet à Eugène-Gustave de s'émanciper de l'héritage familial en mettant un pied dans le domaine de l'immobilier Wink
Et oui, j'ai fait exprès pour la formulation au sujet des convictions d'Eugène-Gustave et de quelques autres petites choses Wink Même si je ne peux pas révéler ce que Fred nous a dit, je trouvais sympa de faire transparaître certaines choses tout en laissant le doute subsister Twisted Evil

@Krugger : c'est très tentant ce que tu proposes là ^^ La publication ET la suite Wink
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 20 Juil 2020 - 23:25

@Krugger : Whoa ! Contente que ça t'es motivé Fred ! Je te souhaite bon courage pour tout (corrections, mise en forme,...) parce que je sais qu'il y a de quoi faire ^^" et le faire publier ! Whoaa ! Ce serait incroyable ! Hâte d'être tenue au courant si tu trouves Wink
Hâte aussi de voir les idées pour une potentielle suite d'aventure ! Ce serait génial !

@Calillion : oki parfait, j'ai un peu pris les devants en faisant une sorte de quitte ou double pour le choix du dépositaire.
Bon au moins, en effet, ça permet de rajouter une profondeur à Eugène-Gustave Wink et lui permettre de s'émanciper en effet ! ^^
Et franchement, tu as très bien fait pour ces petits clins d'œil ! Ça ajoute un je-ne-sais-quoi fort sympathique pour nos amis•ies lecteurs•trices !

@teamjoueurs : bon, les autres, on attend aussi vos retours ! Et Damien, tu dors toujours ?!

@everyone : merci à toutes et tous pour vos retours, merci Fred pour ton investissement (et ne pas avoir piqué un crise alors que nous tournions en rond ^^") ! On se retrouve peut-être pour la suite des aventures ? La mystérieuse légende de la Tête d'or peut-être ? ...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeLun 17 Aoû 2020 - 20:44

Épilogue : le jardin secret d’Eugène-Gustave bis.
Constatant, avec mécontentement, que Mr Dupont ne paraissait pas très pressé d’écrire son article, Eugène-Gustave finit par s’en occuper lui-même avant que la concurrence ne s’en empare et que l’opportunité ne soit passée. Il le transmit discrètement à Léon Mayet pour publication. L’appareil photographique utilisé par le journaliste étant la propriété du journal, ce dernier n’eut aucun mal à récupérer les clichés nécessaires à l’illustration du papier.
SCANDALE ! L’HÔPITAL SE FOUT DE LA CHARITÉ ! LE DIRECTEUR ÉTAIT UN KIDNAPPEUR EN SÉRIE !

Jeudi 2 Août dernier a eu lieu une arrestation pour le moins peu banale au sein de l’Hôpital de la Charité qui a conduit à la mort du directeur, Joseph Francis.

Depuis la fin Juin, plusieurs vagues d’enlèvements avaient eu lieues dans les rues de notre bonne ville de Lyon. Les premiers disparus étant des marginaux (un sans domicile fixe, une fille de joie, des enfants des rues…) la maréchaussée n’avait pas crue bon délayer ses forces, déjà fort occupées par d’autres missions hautement plus patriotiques, sur cette affaire. Jusqu’à ce que le hasard mette sur la route du brigadier Henri Desprès, Amélia et Émilien, deux jeunes enfants inquiets de la disparition d’un jeune garçon qui assurait leur subsistance.
Les enfants mis en sécurité chez un subalterne du colonel Aurélien Bjornson, le brigadier et le colonel, aidés d’Eugène-Gustave Monchicourt, juriste, commencèrent à investiguer. Les indices étaient maigres, l’enquête laborieuse. Personne n’avait rien vu, rien entendu. Tout au plus certains témoignages, passablement douteux, faisaient-ils état de loups à proximité des lieux des disparitions.
Lesdites disparitions continuaient pourtant : un gardien de la paix, Richard Melvieu, s’ajouta aux victimes. Puis d’autres enfants. Et péniblement notre fine équipe parvint à retracer les parcours de chacun. Mais point de point commun ! N’y avait-il donc aucun indice permettant de les relier entre eux ? Le kidnappeur agissait donc totalement au hasard ?!
Pas vraiment non. Petit à petit le colonel Bjornson, le brigadier Desprès et Mr Monchicourt découvrir que chaque disparu était un orphelin élevé ou passé par l’Hôpital de la Charité. D'une manière ou d’une autre c’est là-bas que se trouvaient les réponses tant attendues. Mais à leur première rencontre, le directeur Joseph Francis ne fut pas des plus coopératif. Il alla même jusqu’à mettre des bâtons dans les roues du colonel et du brigadier qui avaient, poliment, demandé à consulter les archives. Il fit croire aux sœurs que ces bons messieurs étaient juifs ! Quelle ignominie !
Avec toute la sagesse et la bienveillance qui le caractérise, le colonel Bjornson parvint à détromper l’une d’entre elles et à lui demander de l’aide. Hélas ! elle aussi et le colonel furent enlevés ! Mais le doute n’était plus permis : le directeur était coupable ou complice et la Charité, ou ses archives, servait à repérer les potentielles victimes.
Le brigadier Desprès et Mr Monchicourt reçurent alors des éléments complémentaires et de l'aide de la part de Mylène Dupond, femme auteure, qui avait rencontré le gardien de la paix Melvieu pour un article.
Le brigadier Desprès eut suffisamment d’éléments en main pour faire suivre ce dernier jusqu’à son repaire où croupissaient dans d’atroces conditions ses victimes ! Un guet-apens fût monté pour le prendre la main dans le sac mais quand les gardiens de la paix arrivèrent, Joseph Francis se livrait à une odieuse mascarade, nu comme un ver sous une peau de loup. Fou furieux il se jeta telle une bête sauvage sur les policiers qui n’eurent d’autre choix que de l’abattre. En plus des précédentes victimes déjà connues, les gardiens de la paix découvrirent deux autres enfants et un ouvrier, ce dernier ayant eu le tort de trop poser de questions au sujet de Polo, le jeune garçon sur la piste duquel le brigadier Desprès, le colonel Bjornson et Mr Monchicourt s’était mis en premier lieu.
Qui eut cru qu’un être d’une telle perversité pouvait agir ainsi impunément sous les traits du directeur de la Charité ? Quoi que les raisons de ses agissements ne soient sans doute jamais connues, au moins Lyon pourra de nouveau dormir sur ses deux oreilles sans craindre les loups qui rôdent…
----------------------------
Alors vous en pensez quoi ? Very Happy Je trouvais que le côté un peu "feuilleton" rendrait bien et collerait pas trop mal avec cette époque où le journalisme ne rimait pas forcément avec "être factuel" ^^
Comme d'hab' j'ai fait de tête, même si j'ai vérifié certaines choses sur Roll20. N'hésitez pas à me faire part de vos corrections/ remarques Wink
Et oui j'avais très envie de caser cette expression Razz
[Comme Eugène j'en ai eu marre d'attendre l'article qui ne viendra probablement plus et j'en propose une version perso]


Dernière édition par Calillion le Mar 18 Aoû 2020 - 17:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMar 18 Aoû 2020 - 10:41

/clap /clap

que dire d'autres Smile

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMer 19 Aoû 2020 - 0:38

Super ! Bravo Laurelyne !

J'adore, ça rend super bien ^^

Vous pensez que si on harcèle Rémi on aura une réponse ? scratch
Bref... Encore bravo Wink
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMer 19 Aoû 2020 - 8:10

@ Itrenore : merci ^^
Mais je crois que harceler Rémi ne servira à rien. Niveau motivation pendant la partie c'était pas le premier....
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeMer 28 Oct 2020 - 22:59

Bon, on se lance dans la saison 2 ? Laughing Mêmes persos ou on est fous et on en fait des nouveaux ?

(pardon mais je préfère en rire qu'en pleurer Sad )
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeJeu 29 Oct 2020 - 7:37

a voir suivant ma charge de travail avec ce renouveau du confinement.
j'en saurai plus courant semaine prochaine.

j'ai déjà des aventures prêtes a jouer et peut être une joueuse ou deux si des gens ne peuvent nous rejoindre.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeJeu 29 Oct 2020 - 9:17

S'il y a une saison 2 je suis partant Very Happy
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeSam 31 Oct 2020 - 12:02

Hello Smile

A voir pour une saison deux Very Happy
Je bosse toujours (l'atelier de maro, c'est de l'usine donc on reste ouverts) ; donc en semaine si on se couche vraiment pas trop tard ou à voir pour le week-end... Smile

Adishatz
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 3 I_icon_minitimeSam 31 Oct 2020 - 12:30

si on relance pour moi ça sera soit le vendredi soir le samedi soir de 20h30 (21h) à minuit.
Et pas toute les semaines évidement Wink

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