[RP - Tome 2] Côtes liées.

Partie 1: retour au bercail.
Chapitre 1: Séparation

Malgré le train d'atterrissage hors-service et les nombreux dégâts encaissés par le Blaster fumant, son fidèle vaisseau, l'UKNA arriva vivant à l'astroport de Cotellier, la planète minière où ils devraient rendre compte, après plus de cinq semaines de mission, à Nyllia.
Enfin, le retour au calme....

_Bon, c'est pas tout ça, mais si je veux repartir d'ici, il faut que notre vaisseau puisse redécoller! N'est-ce pas Kyo?
Ulrich avait lancé ça à son fidèle compagnon wookie alors qu'il se dirigeait prestement vers le sas de sortie.
_Oui c'est certain. Si on le vend, on en tirera rien, alors il va falloir le réparer ..Et la main d'oeuvre, et les pièces, ça coûte cher...
_Bah, gardez la dans cet état votre cariole. Elle n'a jamais aussi bien portée son nom...
Aux mots d'Atalie, Ulrich fronça les sourcils et allait lui répondre quelque chose quand elle enchaîna:
_Et vous avez une dette envers Nyllia vous deux. Alors avant de réparer votre engin, c'est elle que vous allez devoir payer.
Urlrich et Kyo se regardèrent un instant, avant que l'humain ne finisse par conclure:
_Je vais me rendre dans les niveaux inférieurs de la base, je trouverai surement mon bonheur. Kyo, tu restes dans le vaisseau pour le surveiller! Et...Atalie...dis à Nyllia que nous viendrons la voir plus tard Kyo et moi..
Alors que la jeune femme finissait de grogner quelque chose, Ulrich avait déjà disparu à sa vue et c'est Narbrouk qui se tenait en face d'elle, au bas de la passerelle.
_Je t'accompagne chez Nyllia.
Le mercenaire avait un solde à recevoir, et surtout, des antiquités à retrouver.
_Allons-y alors, maugréa Atalie, et j'espère bien ne plus avoir à faire avec ces deux là.
Elle jeta un dernier coups d'oeil vers le vaisseau noirci, puis dirigea ses pas vers le bureau de Nyllia.

Chapitre 2: -BIP----BIP-

Narbrouk et Atalie ne trouvèrent que les proches assisstants de Nyllia dans son bureau. Jimmer, l'extra-terrestre nain lui servant de bras droit, les acceuillit.
Après avoir apris que Nyllia ne donnait plus de nouvelles depuis une semaine, Atalie remit à Jimmer le compte rendu journalier de l'expédition Mobrak. Puis, tous deux rémunérés, le mercenaire et la nerveuse montèrent à leurs appartements, adjacents à ceux de Nyllia, dans les derniers étages de la base. Tandis que Narbrouk espérait retrouver ses armes archaiques, Atalie comptait rester un peu de temps ici dans le but de voir Nyllia.

Sortant du turbo-ascenseur, les deux compagnons allaient se séparer quand Narbrouk entendit un faible bruit venant de l'appartement à leur patronne. S'approchant, ils virent que le sas d'ouverture était légérement entr'ouvert, et visiblement, semblait avoir été forcé.
De rapides et mumurées décisions furent prises: Narbrouk devait aller allerter Jimmer et Atalie attendrait derrière la porte.
Mais sitôt Narbrouk englouti dans le turbo-ascenseur, un bruit familier vint aux oreilles d'Atalie....BIP....BIP....
Celle-ci, sans plus de précautions, entra dans les appartements de Nyllia le fusil blaster à la main:
_Personne ne bouge!
Et personne ne bougeait. Elle s'approcha rapidement du salon, d'où venait le bruit et senti, plus qu'elle entendit, un frôlement d'air derrière elle.
Déjà en train de courrir vers le turbo-ascenseur, l'être qui s'échappait de la pièce semblait humain, de taille très grande (plus de 2m), équipé d'une armure et d'un casque, tenue pour survivre et se déplacer en condition extérieure.
Atalie n'eut pas le temps de tirer un seul coup que l'espion disparaissait déjà vers les étages inférieurs. Seule avec ce "BIP" continuel, elle se redirigea dans le salon, s'empara de la bombe (une charge plastique accompagnée d'un détonateur thermique) et dans le cas où celle-ci avait pour but de détruire des preuves, l'emmena et la jeta dans les appartements de Narbrouk.
La bombe indiquée alors, en clignotant, 00.00. Atalie jugea quelle ne tarderait pas à exploser.
Elle s'engouffra dans le turbo-ascenseur à son tour, prévint Narbrouk et Jimmer, qui donna l'alarme, et déscendit jusqu'au niveau 12, celui où son homme s'était rendu.
L'alarme avait déjà opéré son travail quand elle arriva en bas. La panique était complète dans toute la base.

Partie 2: Allo Jimmer, on a un problème...

Chapitre 1: Panne de courant

_On ne va pas pouvoir interroger votre invité Jimmer, on dirait qu'un wookie enragé lui a fait un bisou..
Atalie souleva la main du prisonnier et la laissa retomber mollement.
_Oui oui, le médecin arrive. Il va le soigner.
En disant cela, le bras droit de Nyllia continuait, devant son ordinateur, de taper convulsivement sur les touches de son clavier, ne quittant pas son écran d'un instant.
Atalie se souvenait la crise qu'il lui avait fait peu de temps avant qu'elle se retrouve dans son bureau. Elle l'avait vu comme jamais avant, emplie d'une sourde colère qui avait fait virer son tein au pourpre.
Et maintenant, la matraque électrique posée négligemment sur son bureau, il ne faisait aucun doute que le prisonnier avait servir d'éxutoire à Jimmer. Tendances psychopates conclue t-elle, tout en se promettant d'éviter dorénavant de le mettre trop en colère.

_Quoi?! Qu'est-ce...
Le bruit frénétique des touches s'était tu. Jimmer restait sans bouger devant son écran, réfléchissant. Puis après quelques temps, il se tourna vers Faron et Atalie.
_J'ai besoin de vous.

L'affaire semblait claire et peu dangereuse. Une base, sur Cotellier, ne répondait plus. Toutes les tentatives de communication échouaient et aucun signal ne pouvait plus être reçu. Une base minière principalement, mais dont Jimmer s'inquiétait assez pour envoyer les hommes qu'il avait sous la main aller y jeter un coup d'oeil. Une mission de routine en somme, où il suffirait de trouver la panne, et de la réparer.
_Je suis votre homme Jimmer, héhé...mais il faut que nous discutions rémunération alors, héhé...
Faron passa une main dans sa tignasse blonde et sourit au petit être, qui, au son du simple mot "rémunération" avait une grimace qui s'était imprégnée sur le visage.
_D'accord Jimmer. Je suis prêt à vous suivre et à monter une expédition. En attendant Nyllia. Je verrai avec elle pour les crédits.
Malgré qu'elle n'évoqua aucune autre motivation, Jimmer la lui rappela en faisant remonter à la surface l'incident "de la bombe", sous-entendant qu'elle n'avait au final pas beaucoup le choix. Atalie en était consciente mais n'osait trop encore avouer sa faute.
Faron ayant réglé sa question d'honoraire, Atalie se décida à partir:
_Bien Jimmer, Farton travaillera avec nous. Je vais aller chercher Narbrouk, Kyo et Ulrich aussi. A une prochaine fois.
_C'est Faron mon nom..
_Oui, oui, à bientôt!
Il s'était déjà remis à pianoter sur son clavier.

Après que Narbrouk fut contacté, lui, Faron et Atalie s'équipèrent pour le départ. Des rations pour une semaine, leurs armes, sait-on jamais, et divers matériel utile.
Puis ils passèrent un appel à Kyo, pour le prévenir de la mission future, qui accepta d'y participer en son nom et en celui d'Ulrich. Lorsqu'on souleva le problème des possibles réparations de la base dans laquelle ils allaient, il signifia que ses talents étaient peut-être trop limités mais qu'à ses côtés, en ce moment, se tenait quelqu'un de compétent pour la mission. Un bruit de décapsulage mit fin à la conversation.

Narbrouk, Faron et Atalie se dirigèrent alors vers le Blaster Fumant où les attendraient surement Kyo, Ulrich et le nouveau. De là, ils se rendraient à une esquif marchande circulant de base en base, qui, en un jour de trajet, les menerait à leur destination.
Arrivés au vaisseau, ils pénètrent à l'intérieur pour rejoindre Kyo au salon.
Quand il y arrivèrent, aux côtés de Kyo, assise dans un fauteuil en sirotant une bière, ce n'était pas Ulrich, mais une jeune femme. Une jolie humaine aux yeux verts perçants, habillée d'un tee-shirt et d'un pantalon couvert de tâches, une natte retombant sur son épaule gauche. Une bière dans une main, une caisse de mécano sur ses genoux, elle salua d'un petit rot les trois personnes qui rentraient dans le salon.
Faron, instinctivement surement, s'approcha de la jeune femme. Atalie le saisit par le col.
_Reste tranquille Fouron, on est pas au zoo.
_C'est Faron mon nom...
Il remit une mèche de ses cheveux en place et envoya un de ses plus jolis sourire à la jeune femme dans le fauteuil. Atalie fit quelques pas vers elle.
_Enchantée. Vous êtes?
_Notre artiste mécanicienne!! beugla Kyo, en avalant cul-sec la moitié de la bière qui lui restait.
_Je suis Iria. Et je veux bien vous aider si je suis bien payée.
Atalie sourit. Elle ne serait pas la seule femme dans cette mission, seule entourée de tous ces mecs lourdaux, même si parfois, elle se l'avoua, sympathiques. Une présence féminine la mit de bonne humeur. Et ça compensera Foran se dit-elle.
Alors qu'Iria discutait prix avec Jimmer via le communicateur d'Atalie, Narbrouk s'enquit de l'absence d'Ulrich auprès de Kyo. C'est seulement à ce moment là que celui-ci se montra.

Tout le monde présent, Atalie fit un rapide briefing de la mission à accomplir.
Ceux qui ne l'avaient pas encore fait préparèrent leurs affaires, et au final, le groupe se dirigea jusqu'à l'esquif qui devait les conduire. Là, ils trouvèrent des combinaisons accompagnées de masques respiratoires. L'esquif n'était pas totalement présurisée.
Epaisse, la combinaison gênait les mouvements, mais à y réfléchir, elle ne leur servirait que durant le voyage, jusqu'à destination. D'ici là, il y a fort à parier pour qu'ils n'aient pas à ce servir de leurs armes ou à engager un quelconque combat.
Ils montèrent tous dans une des esquifs, et accompagnés de sept autres contenant seulement un pilote, ils partirent pour la base solitaire.

Chapitre 2: The Devil Bat.

A peine voyageaient-ils depuis quelques heures que le froid glacial de l'espace s'insinua dans l'esquif. Malgré qu'il savait le compartiment où il se trouvait peu préssurisé, le groupe n'avait pas pensé au fait que la température à l'intérieur de l'esquif allait si vite baisser.
La combinaison qu'ils portaient ne leur tenaient pas plus chaud, et les efforts pour tenter de palier au froid glacial restèrent vains. Il atteignit violemment les membres aux plus faibles constitutions, infligeant de sérieuses blessures à Iria, Narbrouk et Atalie.
Gelés, espérant à chaque instant apercevoir la base pour pouvoir échapper à cette température, les trois compagnons ne se doutaient pas qu'un danger bien plus important encore les attendait.

En effet, l'esquif avait parcouru 80% du trajet quand les membres de l'expédition purent enfin apercevoir la base minière, et avec elle, le danger qui l'entourait.
Une énorme masse sombre se dessinait sur la station, masquant de nombreux étages et s'étendant sur la majeur partie de la tour. Des nuées de créatures géantes y semblaient fixées, enserrant dans leur étreinte des vestiges de civilisation. Certaines volaient en groupe au dessus des autres, cherchant une place parmis la foule pour à leur tour se coller à même la base minière, tels des charognards s'acharnant sur un bout d'os.
Au sol, dans un rayon d'une centaine de mètre autour de l'édifice, un cimetière de vaisseaux était visible. Il semblait maintenant interdit d'aller plus loin, comme si en ce lieu la Mort même sévissait.
L'esquif du groupe s'arrêta, tout comme les sept autres qui l'accompagnaient.
_Des mynocks, souffla Narbrouk.
Le groupe se tourna vers lui, curieux d'en entendre plus sur ces étranges créatures. L'explorateur se fit alors un devoir de donner quelques précisions:
_Nous n'irons pas plus loin. Ce sont des mynocks, des êtres assez fragiles, pas directement dangereux pour nous. Cependant, ils ont la particularité...de se nourrir d'énergie. Toute source d'énergie est par eux très vite asséchée. Il semblerait que la base, en disant cela il se tourna de nouveau vers elle, en regorge encore pour nourrir ainsi les masses.
_Alors nous sommes mal oui... ajouta Iria. Si nous tentons d'avancer, ils nous pomperons, comme ils l'ont surement fait avec tous ces vaisseaux crachés là-bas.
Atalie se dirigea vers le sas du pilote et s'entretint avec lui:
_Ne peut-on pas rentrer?, nous ne pourrons pas aller plus loin.
_J'ai bien peur que non, gémit l'homme, nous avons épuisé notre carburant. Notre seule et unique destination, à présent, c'est cette tour.
_Merde...dans quoi on s'est encore fourré....
_J'ai une idée!
Iria, derrière son masque respiratoire sourit, et comme pour se féliciter, tenta d'attraper une des bières qui se trouvaient dans son pack de survie....avant de comprendre qu'elle ne pourrait pas encore s'en jeter une tant qu'elle aurait cette combinaison. Et à choisir entre mourrir asphixiée et boire une bibinne, après avoir longuement balancée, elle choisit la vie.
_Explique nous ça Iria, s'impatienta Ulrich alors qu'Atalie revenait vers ses compagnons.
_Bon...si ils sont attirés par les sources d'énergie, on n'a peu de chances de passer indemnes en fonçant droit devant. Mais n'oublions pas que nous avons huit esquifs à notre disposition. Rapprochons les toutes, transféront les pilotes dans le notre et comme leurres, envoyons à ces mynocks les septs autres vaisseaux. Le temps qu'ils se jettent dessus, nous pourrons passer. Je pense. J'espère...

L'idée fut acceptée par le groupe, qui en fit part au pilote avant que celui-ci mette au courant les autres.
Bientôt, tout le monde fut regroupé. Les pilotes automatiques réglés par la mécano en chef ainsi que le grand poilu, l'opération se lança.
Les esquifs partirent dans des directions éloignées de celle visée par celui contenant les aventuriers, et la réaction ne tarda pas. Des nuées se détachèrent du complexe, ou d'autres, volant aux alentours, se jetèrent sur les esquifs. Les frêles vaisseaux ne tenaient à peine que quelques secondes.
L'esquif principal s'élança lui aussi, droit vers les les niveaux inférieurs de la base, éspérant trouver là une ouverture. Mais tous les leurres étaient tombés avant que le groupe n'atteigne une entrée et très vite, les mynocks s'ammassèrent sur la coque de leur vaisseau: le véhicule perdit de l'altitude jusqu'à ce que, grâce à une bonne manipulation du pilote, celui-ci glisse sur le sol pierreux et poussiéreux de la planète, vide d'une très grande partie de son énergie.
Ils n'étaient plus qu'à quelques dizaines de mètres d'une entrée visible par tous maintenant.
_On y va! hurla Kyo.
Ils ouvrirent la porte principale de l'esquif et s'élancèrent jusqu'au sas du complexe minier à porté. Le groupe, suivit des pilotes, s'enfonça bientôt dans la base, et ferma derrière lui le sas donnant sur l'extérieur. Ils se trouvaient au niveau 0.
Dehors, déjà, les mynocks avaient pratiquement tous quittés leur proie pour la laisser à ce plus grand charognard encore qu'était le temps.

Partie 3: L'ascension du Mont Galère.

Chapitre 1: Nous ne sommes pas seuls....

Atalie jeta un oeil sur le groupe présent. Ulrich, Kyo, Narbrouk, Iria, Faron, et quatre pilotes.
_Bien....maintenant, nous n'avons plus qu'à trouver le problème, le régler, et trouver un moyen de rentrer.
_Rien de plus simple héhééé! s'exclama Faron, son blaster mitrailleur dans le dos. Et je suis prêt à te protéger aussi copine, si...
_Fermez la Faroun, on doit y aller.
_...si...si tu arrives à correctement prononcer mon nom, bordel! C'est Faron! Il remit machinalement une de ses mèches blondes en place.

Iria, aidée de Kyo, avait déjà pénétrée par une trape au plafond du couloir dans lequel le groupe se trouvait. Elle redescendit bien plus rapidement qu'elle n'était montée.
_J'ai vu quelque chose là haut! Parmis les conduits!
Des regards suspicieux se portèrent sur elle. Narbrouk prit la parole.
_Surement des créatures parasites, des rats, ouquelque chose dans le genre. Bien que je..
_Non, non! C'était plus gros, et ça avait l'air de...ramper peut-être...Enfin, j'ai tout de même pu enclencher un peu de lumière.
En effet, le couloir baigné maintenant dans une faible lueure blanchâtre, qui ne permettait certes pas de faire disparaitre cette sensation de malaise parcourant le groupe, mais qui était toujours mieux que la pénombre. Iria se dirigea vers la porte donnant sur l'intérieur. Après quelques manipulations électroniques, et à l'aide de la force de Kyo, la porte s'ouvrit d'un coup sec. Alors, une eau boueuse, si c'était de l'eau, emplit en quelques secondes le couloir, stagnant à 50cm de hauteur.
_C'est quoi ça?!
Ulrich accompagna ses paroles d'un geste et attrapa une masse brune flottant sur l'eau.
_Ca...si tu n'avais pas ton masque respiratoire, je pense que tu le devinerais tout seul, dit avec un sourire en coin Narbrouk.
Ulrich laissa retomber l'étron dans le liquide épais aux reflets verdâtres.

Devant le groupe, une salle s'étendait, baignant totalement sous l'eau croupie et la semi-pénombre. De nombreux déchets de toutes sortes flottés à la surface. Avec l'aide de jumelles, à environ une quarantaine de mètres, Atalie remarqua un escalier menant vers l'étage supérieur.
_Voilà notre destination, souligna Atalie en pointant une direction du doigt. Un esclaier se trouve là bas.
_Alors on y va! Cet endroit me rend nerveux, admit un des pilotes. Avant de pousser un cri, étouffé très vite par les eaux. Il venait, devant les yeux ébahis du groupe, de se faire littéralement emporté sous les eaux.
_C'est pas normal ça! Il faut bouger d'ici, et vite! cria Ulrich.
Les pilotes commencaient à gémir, ne cessant pas de se déplacer dans l'étroit couloir.
_Je sens quelque chose autour de mes... Ce pilote n'eut pas le temps de finir sa phrase. Une tête hideuse sorti de l'eau, composée à première vue d'une énorme gueule aux dents acérées, et de deux petites tiges sur le crâne, lui servant probablement d'organe visuel. Le monstre, qui semblait posséder un corps d'anguille, ou de serpent, enfonça ses machoires dans les flancs de l'homme, et l'emporta très vite dans son monde, là, sous la surface.
_Des Dhislugs! s'écria Narbrouk. Il faut sortir de ce merdier!
_Kyo, avec moi! On va faire diversion! Atalie sorti une grenade paralysante de sa ceinture. Kyo fit de même. Ils jetèrent les deux grenades à une dizaine de mètres sur un côté, puis fermèrent la porte. Après ce qui avait dû être l'explosion sous-marine, ils décidèrent de s'engager dans le no man's land.
_Toi, tiens moi ça! Atalie jeta son sac de survie et son arme à un des pilotes encore vivant. Elle devait éviter de s'encombrer.
Lorsqu'elle eut fait quelques mètres, le groupe commença à la rejoindre. L'eau montait jusqu'à leurs épaules, à part pour le wookie bien sur, qui lui, pouvait encore se déplacer avec quelques facilités.
La traversée se passa bien. Sur une dizaine de mètres. Puis, les cris appeurés du groupe se mêlèrent à ceux gutturaux des monstres. Les deux pilotes virent la mort en face quand ils sentirent les créatures, tel des serpents constrictors, s'enrouler autour d'eux pour finir par les étouffer, leur briser les os, et les emporter en enfer.
Ulrich fut lui aussi une cible. A cette vue, Atalie se porta à son aide pour combattre le monstre, au corps à corps, sans succès. C'est un éclat métallique qui vint trancher la tête dodelinante du Dhislug, sorti de nulle part, jeté pêut-être. Mais ce n'était le temps pour les questions.
_Donnez moi la main Ulrich, et ne la lâchez pas! On continue!
De leur côtés, Kyo et Narbrouk se firent aussi attaqués. Lorsque la gueule du monstre jaillit des eaux impures, la peur s'empara des deux aventuriers. Cette créature était plus grosse que celles apperçues auparavant. Son corps immense s'entoura autour de Kyo et de Narbrouk en même temps. Et bientôt, un bruit d'os brisés, et un cri. Du sang. Narbrouk s'était tordu de douleur, contortionné, et son casque s'emplit d'une teinte rouge. Un cri déchirant, avant le silence.
Kyo sentait le corps de la créature qui exerçait une pression trop forte pour lui. Ils allaient mourir là, Narbrouk et lui, dans cette fange.

Puis, dans le crâne du wookie, les pensées disparurent. La douleur aussi. La mort venait prendre son dû, sans savoir encore qu'un wookie qui tient à la vie est prêt à combattre la grande faucheuse jusqu'au bout.
_WAAAAAAAAH !!
Le hurlement puissant de Kyo s'accompagna de tremblements spasmiques, d'un éclair de feu dans ses yeux, et de longues griffes au bout de ses doigts. Il était redevenu l'animal primaire, bestial, qu'il était au fond de lui. Il venait de réveiller le monstre. Et après ça, même la Mort aurait dû craindre pour sa vie.
Le wookie éclata de rage, et frappa. Il frappa la crature ophidienne de toute ses forces à l'aide de ses griffes, jusqu'à qu'enfin elle ne soit plus qu'un tas de chairs sanguinolant flottant à la surface de l'eau boueuse. A peine reconnaissable.
Puis il se calma, doucement. Il ramassa Narbrouk, d'une façon délicate qui semblait presque hallucinante après le déchainement de violence dont il venait d'être sujet.
Il se dirigea vers l'escalier où les attendait Iria et Faron, premiers arrivés, ainsi qu'Ulrich et Atalie.


Chapitre 2: Le soulévement des machines

Après lui avoir ôté sa combinaison de survie, Kyo eut du mal à diagnostiqué l'état de Narbrouk. Celui-ci était inconscient, c'était là la seule certitude.
_Difficle de lui apporter des soins...je ne sais pas exactement où se situe les sources de son mal, mais il est gravement blessé, c'est certain.
_Je vais m'en occuper.
Kyo se tourna vers Ulrich, et le dévisagea.
_Tu penses êtres meilleur médecin que moi Ulrich.
L'air assuré qu'il avait prit disparu du visage de l'humain.
_Non...non, mais laisse moi essayer seulement.
Le wookie se détourna et rejoignit le reste du groupe non loin, leur annonçant que Narbrouk était dans un piteux état.
_Bah...on va faire avec.
Narbrouk, qui se tenait aux côtés d'Ulrich, lança ces mots avec nonchalance. Kyo était stupéfait.
_Mais...il y a juste deux minutes tu étais complétement inconscient...
Le wookie jeta un regard interrogateur à Ulrich.
_Si Narbrouk peut marcher, nous y allons! Pas de temps à perdre!
A la suite des ordres d'Atalie, le groupe se mit en marche, chacun conscient que leur réserve d'oxigène n'était pas illimitée.

Le niveau 0, par lequel ils étaient entrés, était en fait celui du tri des déchets. A sa suite, le niveau 1 et 2 étaient ceux regroupant la machinerie de la tour. On y trouvait les générateurs et autres organes vitaux du bâtiment, celui-ci étant mainteant à l'état catatonique, ou plutôt comateux.
Le groupe se déplacait dans un noir presque total sur des passerelles de fer.
C'est dans ces niveaux là qu'Iria récupéra les plans de la tour, et qu'elle comprit que quelque chose clochait. La tour ne donnait plus signe de vie, mais certaines fonctions étaient toujours présentes, telle que la gravité par exemple. Quelqu'un, ou quelque chose, semblait avoir pris possession des commandes.
Un doute qui se confirma quand le groupe se vit confronter à des droides de plusieurs sortes, agissants comme des soldats traquant des cibles.
Il y avait ces énormes sphères de près d'un mètre de diamètre: Des caméras avant tout, qui servaient d'yeux aux autres droides de combat. Très rapides, elles furent difficiles à anéantir. Elles pouvaient aussi devenir agressives en fonçant directement sur les aventuriers.
Il y avait aussi les "guardians", bien plus petits, 15cm de diamètre, mais difficilement touchables aussi, et, le groupe s'en rendit très vite compte, extrêmement dangereux. Ils étaient pourvu d'un système d'autodestruction puissant. C'est à la suite d'une de leurs explosions qu'Atalie faillit perdre conscience, et qu'une grande partie du groupe perdit leur combinaison. Pourvu désormais du seul masque à oxygène, ils avaient cependant plus de liberté de mouvement.
De plus, même des droides chasseurs de mynocks en voulaient à leurs vies.
Ils étaient maintenant certain qu'on ne voulait pas qu'ils aillent plus loin. Le petit problème de Jimmer se transformait en gros problème pour les aventuriers. En très gros problème.

A partir du niveau 3, les passerelles en fer cédèrent leurs places à des couloirs classiques. Sans cesser de combattre les droides, le groupe parvint à trouver un échappatoire vers le niveau supérieur; puis au niveau 4, à trouver le turbo ascenseur. De là, ils purent emprunter les échelles de secours attachées au turbo ascenseur, pour atteindre, avec bien des périls, le niveau 7. En effet, sur leur route, jusque dans les échelles, des droides attendaient les aventuriers. Quelqu'un savait, et sans relâche les traquait.
La fin de l'ascension faillit avoir lieu au niveau 5, quand le groupe se fit attaquer par des droides anti-incendie. Face au nombre, les membres de l'équipe durent leur survie à l'action héroïque d'Ulrich qui se dressa seul face aux robots et, par une force inconnue des autres, terassa tous ses adversaires d'un seul coup.

Maintenant, au niveau 7, un autre danger rôde, autre que les droides. Un danger tout aussi mortel pour les aventuriers de plus en plus épuisés.

suite a venir prochainement la mission ayant été terminée récemment.

lequel des survivants va faire la mise a jour ?

Moi j'ai pas de mémoire alors je bouche les trous de l'histoire en faisant de longues descriptions de la chevelure de narbrook.
Je pense que ça sera mieux si quelqu'un d'autre le fait...