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 Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !

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krugger
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 18 Avr 2021 - 10:58

il me semble que ça demande une petite relecture a tête reposée. tu vera qu'il manque des mots parfois Wink

en tout cas belle introduction du nouveau personnage qui fait un peu comme il veut et qui ce tape l'incruste ; "mais grave" lol!

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Et on s'en sort grâce a l'autre ! "


« Personne n'éduque autrui, personne ne s'éduque seul, les hommes s'éduquent ensemble par l'intermédiaire du monde. » Paulo Freire. (1974)

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 18 Avr 2021 - 11:21

Normalement c'est corrigé mais si vous trouvez des erreurs, n'hésitez pas à me le faire savoir Smile

Par contre, je ne me souviens plus de si Eugène avait récupéré les lettres ou pas lors de sa première visite... scratch
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 19 Avr 2021 - 21:37

Et voici la seconde partie de ce lundi vingt-cinq février ! C'est maintenant que les ennuis commencent et on n'y est pas allé avec le dos de la cuillère !
Bonne lecture !






Lundi vingt-cinq février 1901 (partie deux)

Lorsque nous arrivons chez l'ancien directeur, nous découvrons une maison assez grande et cossue. Un portail à l'entrée est fermé et un jardin tout autour de la maison. JB parvient à passer à travers les grilles du portail et nous ouvrir sans avoir à forcer la serrure. Il y a beaucoup de neige, cette dernière est immaculée, aucune trace de passage d'un animal quelconque si ce n'est des traces de lièvres un peu plus loin. La maison a ses volets fermés et semble inhabitée depuis un certain temps. En faisant le tour de la maison, aucun volet n'est ouvert, quelques rosiers en piteux état peinent à survivre. Une porte de service à l'arrière de la maison se trouve à côté d'une poubelle, JB essaye de crocheter la porte mais la serrure est trop gelée pour être forcée. En furetant, l'orphelin découvre ce qui sert à stocker le charbon et fait un lien entre extérieur et intérieur. Le garçon donne des coups de hachette sur le verrou qui cède très rapidement, il a décidément beaucoup de ressources cet enfant ! Alors que JB s'aventure par l'étroit passage, Eugène-Gustave me fait remarquer que la bâtisse fait peut-être partie de l'héritage de Janne et qu'il pourrait être intéressant d'y loger les demoiselles travaillant avec elle. C'est alors que nous entendons la porte de service s'ouvrir et apercevons la tête de JB qui nous appelle.
Il fait presque aussi froid à l'intérieur qu'à l'extérieur de la maison, le sol est même gelé par endroits ! Il y a très peu de lumière dans la maison mais nous trouvons de quoi nous éclairer sans avoir à ouvrir tous les volets et indiquer notre présence inopinée.

Nous sommes donc entrés par la cuisine qui est, somme toute, bien rangée et organisé sans plus aucune trace de nourriture. Les chaises ont été retournées sur la table et seules quelques conserves traînent de-ci, de-là. Nous passons au salon ensuite où nous trouvons une grande table avec des chaises recouvertes d'un drap, les grandes fenêtres sont fermées par d'épais rideaux, un grand vaisselier, un tableau et quelques animaux empaillés se trouvent également ici. Dans le petit salon une table ronde, deux fauteuils proches de la cheminée, deux petits meubles avec un cendrier sur chacun sont couverts avec des draps. Un meuble avec des bouteilles non entamées, dont certaines au prix exorbitant sont dans un coin de la pièce, une carafe en cristal avec une goutte d'un liquide jaune foncé n'ayant pas été nettoyée a été laissée à l'abandon. Dans la pièce du bureau un fauteuil en cuir, deux autres fauteuils, une armoire sous clef et une bibliothèque nous accueillent.
Nous arrivons ensuite dans le hall d'entrée. Un escalier va vers l'étage, de nombreuses tête d'animaux et animaux empaillés trônent dans la pièce et notamment un loup. Dans cette maudite maison, le monde de la chasse est mis en avant mais aucune arme à feu ne vient ponctuer ces macabres expositions. Il s'agit seulement d'animaux français qui donnent une étrange impression de par leur yeux vides... Je déteste les animaux empaillés. Il y a également un petit vestiaire complètement vide si ce n'est qu'il contient un passage vers les caves.
Nous nous rendons à l'étage où nous découvrons quatre chambres et une salle de bains. Dans cette dernière pièce, un conduit permet de faire un lien vers la cuisine afin de monter l'eau chaude pour prendre son bain. Une énorme bassine de cuivre et un poêle sont aussi présents ici. Les mobiliers n'ont pas du tout les même styles d'une chambre à l'autre d'invité malgré un agencement très similaire. Un crucifix trône au-dessus de chaque lit, c'est d'ailleurs la seule trace religieuse dans cette bâtisse. Les draps sont rangés dans les placards et seul un drap protège le matelas de la poussière. La quatrième chambre est d'un tout autre style, bien moins accueillant et bien plus inquiétant et oppressant et devait sûrement être celle de l'ancien directeur. Le malaise qui nous oppresse me donne même des sueurs froides. Un placard peu profond avec des armes à feu se situe non loin d'un ours empaillé dans une position menaçante. Les couleurs de la pièce sont sombres : noir, pourpre et marron. Aucun crucifix ne se trouve dans la pièce. Le bureau qui s'y trouve a été vidé. Dans le meuble pour les armes à feu, se trouvent deux fusils, un nécessaire de nettoyage, un gros couteau de chasse situé entre les deux armes à feu et une arme ancienne.
Nous nous rendons ensuite dans le grenier et trouvons une grosse malle en bois qui est vide. Cependant nous retrouvons d'autres animaux empaillés ici aussi, ils sont certes abîmés mais, bon sang de bois, il y a encore de ces immondices ! Qu'importe, maintenant nous nous rendons dans la cave. Qui aurait l'idée d'exposer d'autres de ces choses là-bas ?

Arrivés dans la dernière pièce de la maison, nous avons encore plus froid que jusqu'à présent. Le sol est un peu humide, les étagères sont vides, des boîtes en bois sont vides aussi, une cave a vin s'est vue retirer son contenu et une épaisse porte fermée à clef nous indique que nous n'avons pas encore tout vu. JB retourne chercher la hachette qu'il avait trouvée plus tôt et, en seulement trois coups, ouvre la porte. Je passe devant, lampe en main. Les murs sont très sombres, une odeur de renfermé me prend au nez et découvre une pièce avec des symboles dessinés au sol. Ils me rappellent ceux que j'avais pu voir lorsque j'étais dans la prison du directeur. Des bougies à la cire noire sont disposée à chaque pointe de l'étoile dessinée dans le pentacle au sol. Cinq portants sont sur un des murs avec cinq pèlerines noires où un pentacle avec une tête de bouc est brodé. Une table en chêne se trouve au fond de la pièce ; elle fait bien deux mètres de long sur un de large et est maculée d'étranges tâches sombres, des sillons partent de la table et semblent mener vers le pentacle. Des sangles permettent d'attacher quelque chose, ou quelqu'un, sur cette table. Un énorme bol pouvant contenir entre un et deux litres de liquide est posé avec ce qui semble être du sang séché à l'intérieur. Je déconseille aux autres de venir mais c'est alors qu'Eugène-Gustave entre à son tour, m'informant que le pentacle au sol et celui brodé est clairement lié au satanisme. Nous remontons en discutant avec l'avocat, oubliant la présence de JB tellement ce que nous venons de découvrir nous perturbe. C'est alors que nous entendons un cri en bas avant de redescendre en courant. JB est au sol et semble se battre contre quelque chose que je ne vois pas et mon comparse non plus. Je donne la lampe à Monchicourt et me rue sur le jeune homme afin de le plaquer au sol, pour éviter qu'il ne se blesse tout seul avec son couteau. Je lui arrache l'arme des mains et l'envoie un peu plus loin. Le garçon se met alors à prier à vois haute, j'attrape JB, le porte tel un sac sur mon épaule et le fait sortir de la pièce. Je ressens comme un froid dans le dos lorsque je sors de la cave. En reposant le jeune homme qui semble aller mieux, je constate qu'il a des marques sur son corps, comme s'il avait été étranglé. Il pleure un peu et me serre contre lui. Je le garde dans mes bras afin d'essayer de lui apporter un peu de réconfort après ce qu'il vient de subir.
Lorsqu'il nous explique ce qu'il lui est arrivé, le jeune homme nous dit avoir été attaqué par des serpents et un démon. Eugène-Gustave m'explique qu'il a trouvé une bougie qui fumait lorsqu'il est entré et l'a éteint correctement ce qui semble avoir calmé le garçon. Un encens ou quelque drogue aurait pu monter à la tête de JB lorsqu'il a allumé le bougie. Mais j'ai du mal à expliquer les marques qui semblent maculer son corps comme s'il avait été fortement serré en plusieurs endroits. Joseph Francis était bel et bien impliqué dans un groupuscule aux relents sataniques. Mais qui aurait bien voulu broder les capellines ? Et sans poser de questions ! Serait-ce quelqu'un d'impliqué dans tout ça ? Ou une personne qui a été impliqué contre sa volonté et en a subit les conséquences ?

Nous convenons de loger JB pour la nuit dans le dépositoire, je reste près de lui en cas que quelque chose ne se passe mal. Quelle journée, surtout pour ce jeune garçon qui est entré dans le vif du sujet bien plus brutalement que moi...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 24 Avr 2021 - 10:51

Mes salutations ! Voici la suite de nos aventures ! J'ai aussi découpé cette journée en deux parties afin qu'elles soient assez courtes.
Bonne lecture !





Mardi vingt-six février 1901 (partie une)

Ce matin je fais envoyer une missive à mes collègues les informant que j'ai du travail en retard à la caserne et dois m'en occuper. Je ne me rendrais disponible qu'en cas d'extrême urgence ce jour.

La météo tourne à l'orage en début d'après-midi, assombrissant mon bureau plus que de nécessaire, me contraignant à allumer la lumière. L'un de mes soldats m'apporte une lettre, que j'attrape avant de remercier l'homme afin qu'il dispose. L'écriture me dit vaguement quelque chose, en regardant l'expéditeur, je me rends compte que le courrier m'a été envoyé par le sergent de la gendarmerie de Saumur. J'ouvre rapidement la lettre qui m'apprend que la comtesse est portée disparue depuis environ une semaine lorsque le courrier a été envoyé le vingt-et-un février. La comtesse a disparue aux alentours du quatorze février de fait. Le sergent m'explique qu'ayant retrouvé mon adresse mais pas celle de Jules d'Arbrissel, il s'est tourné vers moi pour savoir si j'étais au courant de quoi que ce soit car, suite à la fouille de la maison, ils n'ont rien trouvé. Bon sang, comme si nous avions besoin d'une disparition en plus !
Je rédige un courrier pour la gendarmerie de Saumur en leur expliquant que je n'ai pas de nouvelles de la comtesse depuis quelques temps, que la mort de son ami et jardinier Albert l'a beaucoup affectée et leur donne les coordonnées du frère de la comtesse, sans oublier de leur signaler que je reste à disposition si besoin est. Ce que je n'espère pas, je dois l'admettre.
Je fais ensuite envoyer une missive à Henri et Eugène-Gustave "Possible de se voir ? Soucis avec comtesse."
J'emmène tous les documents au responsable des courriers de la caserne, lui explique quoi envoyer où et à qui le plus rapidement possible quand un groupe de soldats viennent me trouver.

Ils ont entendu des coup de feu un peu plus loin. Je dis à mes hommes de s'équiper rapidement et vais chercher également du personnel soignant en plus de mes soldats. JB est aux portes de la caserne, essoufflé. Il peine à me dire qu'il y a un "gros soucis" place Klébert. Nous nous rendons au pas de charge vers le lieu, je dis à JB de rester en arrière. De ce que j'ai cru comprendre de ce garçon, lui dire de rester loin du tumulte reviendrait à essayer de bouger un arbre en sifflant. En chemin, le garçon me tend une lettre de Monchicourt fils que je range dans ma poche, l'heure n'est pas à la lecture.
Sur place nous découvrons plusieurs personnes au sol, des gens qui se frappent dessus sans pitié pendant qu'un homme tout de blanc vêtu avec une cagoule noire, perché sur un tonneau, nous siffle à notre arrivée, tandis qu'un chariot brûle au centre de la scène. Je donne pour ordre aux soignants de se charger des blessés, à quelques hommes d'appréhender celui qui est sur son perchoir et toute personne encagoulée qui semble suivre les ordres de celui sur le tonneau. En voulant foncer dans la bataille avec le reste de ma compagnie, j'entends un bruit sourd derrière moi, jette un regard et vois JB au sol. Mais qui diable frappe un enfant ?! Un de ces encagoulés avec une matraque dans la main. Pour cet affront, il a pu tâter de mon poing dans la mâchoire. Apparemment, j'ai sous estimé ma colère car l'homme s'est effondré au sol. Je porte alors le garçon vers les médecins, le dépose doucement à côté d'un infirmier lui demandant si il peut s'occuper de lui le temps du carnage.
L'hurluberlu qui était sur son tonneau avec son sifflet a eu le temps et l'occasion de prendre la fuite, ses hommes s'étant opposés aux miens afin qu'il ne soit pas attrapé. Je l'aurais quand même un jour, tôt ou tard. Je retourne vers celui que j'ai assommé et l'attache à l'aide de sa ceinture et ses lacets afin qu'il ne puisse pas partir et qu'un interrogatoire soit mené. Les combats cessent peu à peu et préserver quelque peu celui que j'ai assommé n'a pas été vain ; seuls quatre encagoulés ont été récupérés vivants, d'autres s'étant enfuis ou ne pouvant survivre à leurs blessures... Trois d'entre eux sont dans un état pitoyable et seul mon attaché a le moins de séquelles. Le chariot en feu brûle toujours, il gêne la circulation plus qu'il ne représente un danger à l'heure actuelle.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 24 Avr 2021 - 11:15

BASTOOOOONNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeJeu 29 Avr 2021 - 18:40

Parce que la suite promets également de faire vriller les esprits, je publie déjà la suite du mardi vingt-six février !
Ce qui veut dire, si tout va bien, deux "chapitres" cette semaine !
Profitez-en Wink
Bonne lecture !





Mardi vingt-six février 1901 (partie deux)

Je fais embarquer au poste les quatre bougres et demande à ce qu'ils soient emmenés au poste de police le plus proche en étant le moins bousculés possible car je souhaite les interroger le lendemain. Je me rapproche alors de l'endroit où j'ai déposé JB qui est entre les mains d'une infirmière et les personnes du voisinage sont venues aider à soigner les personnes blessées. JB me dit que Monchicourt fils lui a donné une lettre pour quelqu'un est qu'il est trop mal en point pour la poster, me demandant si je peux m'en charger. Je regarde qui est le destinataire, il s'agit d'un banquier. Bon soit, je m'en chargerai. Le ciel se couvre à nouveau et la pluie s'abat place Klébert, le voisinage ouvre ses portes, ses porches et aide les blessés à se mettre à l'abri. Je fais envoyer le courrier au banquier et aide à régler les derniers détails, faire envoyer les gens dans les hôpitaux,... Avant de lire la brève lettre d'Eugène-Gustave.
Ce dernier me fait part, en quelques mots, de la matinée qu'il a passé avec Henri. Ils ont croisé l'homme de Vienne qui travaille au service de la Sureté de Lyon vraisemblablement, et auraient appris que des russes malintentionnés seraient arrivés en même temps que la tsarine. Mona est présente chez maître Philippe depuis un certain temps, ce qui ne corrobore pas à ce que nous avait raconté le spiritiste. D'ailleurs, ils sont passé voir l'homme qui a passé un soufflon à la femme en langue slave. Serait-il un complice ? Mais autre fait non négligeable feu le directeur de l'orphelinat aurait traficoté avec cette secte religieuse.
Dans tous les cas, les faux policiers rencontrés à Vienne sont des russes faisant parti d'une secte, fort bien intégrés dans la société et qui cherchent à faire disparaître des preuves.
Par ailleurs, lors de leur visite chez maître Philippe, ils ont eu la confirmation que l'homme sur la photographie retrouvée chez Lasmoure est bien l'avocat disparu. Il a d'ailleurs informé mes comparses que ce dernier semblait porté sur les plaisirs de la chair.

De retour à la caserne, je reçois une missive d'Eugène-Gustave m'informant que nous pouvons nous retrouver ce soir.
Nous nous retrouvons donc, Eugène-Gustave, Henri, JB et moi-même au restaurant. J'explique à tous l'après-midi que nous avons eue avec le garçon et ce qu'il en est vis-à-vis de la comtesse demandant aux deux adultes s'ils ont de ses nouvelles ; sauf que ni l'un, ni l'autre n'ont eu de contact avec la comtesse depuis quelques temps. Il est décidé de faire envoyer un courrier à son frère mais également un télégramme à ce dernier et à la gendarmerie de Saumur. Je me chargerai de tout cela dès demain.
Du côté des Monchicourt, Eugène-Gustave nous informe que son père s'est absenté toute l'après-midi suite à un entretient virulent avec un client. Pendant cette absence, il a découvert une carte de Lyon sur laquelle e été tracé un cercle autour de l'hôtel de ville mais a aussi trouvé une liste de noms sur laquelle figure deux conseillers municipaux, Joseph Francis, Maître Philippe, Monchicourt père et un certain Jean Pascha. La chose étant que Monchicourt fils s'est renseigné sur le nouveau propriétaire du domicile de Joseph Francis, ayant appris que c'est le cabinet d'avocat de son père qui s'est chargé de la vente. Le nouveau maître des lieux n'est autre que Jean Chapas. C'est sans trop de difficultés que nous faisons le lien avec le dernier nom de la liste. Il s'agirait donc du même bonhomme ; la probabilité de l'anagramme étant plus probable que celle de l'existence d'une personne avec le même prénom et le nom de famille avec les syllabe simplement inversées, nous supposons que l'un des deux est un pseudonyme. Mais pourquoi seulement une personne sur la liste aurait un pseudonyme ? Qui plus est que ce Jean Chapas a la même adresse que celle de maître Philippe, or, nous ne l'avons jamais vu dans le domicile en question. Il y a bien trop de choses qui tournent autour de l'occultiste, il va falloir aller se renseigner. nous suggérons même avec Henri de faire une descente de police accompagnée de militaires pour mettre fin à toutes ces histoires rocambolesques !
En ce qui concerne Henri, ce dernier nous informe qu'un incendie a eu lieu au cimetière Fourvière et qu'il a découvert un cadavre, sûrement celui du jardinier du cimetière, qui avait les même sévices que les autres : traces de griffes, cage thoracique enfoncée,... ajoutant une nouvelle victime sur la liste. Il a trouvé de grosses traces de pattes, type félin, à côté du mort, qui se dirigeaient vers le cimetière. Le brigadier Després est allé voir les soigneurs de la Tête d'or qui, d'après ses dessins et descriptions, l'ont informé qu'il pourrait s'agir de traces d'un tigre. Henri se fige un instant et c'est alors que je comprends à mon tour ce à quoi il a pensé : les outils volés au musé, la peau. Serait-ce comme pour le directeur de l'orphelinat ? Une sorte de forme de lycanthropie clinique ? Sur quoi sommes-nous encore tombés ? La secte va nous faire tous les animaux ? Après le loup, le tigre et ensuite quoi ? Bon, il va nous falloir nous rendre au cimetière pour nous occuper de mener l'enquête de façon plus approfondie.
Henri et moi nous retrouverons demain matin, nous nous chargerons du télégramme, du cimetière et des huluberlus encagoulés.

Le pauvre JB est complètement perdu, depuis tout à l'heure il nous fixe tour à tour avec de grands yeux, complètement perdu. Nous lui expliquons alors que nous faisons parti d'un club qui travaille sur des enquêtes plus ou moins liées au surnaturel. Le dépositoire où nous avons dormi la veille au soir pourra lui être ouvert s'il le souhaite. Ne perdant pas le Nord, le jeune homme nous demande combien il pourrait toucher pour veiller sur le dépositoire et nous aider, ce à quoi nous lui répondons qu'il sera nourri, logé et blanchi, ce qu'il n'est tout de même pas rien.

Eugène-Gustave fera envoyer une missive à Léon Mayet afin de l'informer du nouveau membre du club et de notre souhait de lui présenter. Sachant que nous sommes plus souvent à droite, à gauche, nous lui demandons de nous envoyer sa réponse au dépositoire. Le reste de la journée se passe tranquillement, dans le calme.




PS : encore désolée de ne pouvoir être présente ce samedi pour jouer les copains...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 1 Mai 2021 - 12:05

Voici la première partie du mercredi vingt-sept février 1901.
Bonne lecture !






Mercredi vingt-sept février 1901 (première partie)

Ce matin, je retrouve Henri et nous décidons d'aller au commissariat pour aller interroger les hommes encagoulés de la veille. Nous sommes tous deux en uniforme.

Le policier à l'accueil nous informe qu'un homme est mort de ses blessures, un autre a été envoyé à l'hôpital au vu de son état et seulement deux d'entre eux sont encore dans les prisons. Le policier nous emmène dans les geôles et nous laisse seuls avec les deux prisonniers ; l'un d'entre eux est bien trop amoché pour nous répondre et l'autre, celui que j'ai assommé, semble être le seul apte à parler. Nous essayons tant bien que mal de discuter avec l'homme en gardant le plus de calme possible mais celui-ci s'entête à nous dire que nous sommes des traîtres de la nation, des Dreyfusards qui veulent la perte de la France et j'en passe. Il soutient que les juifs qui sont venus n'avaient pas à être là et qu'ils n'avaient qu'à rester dans leurs "zone", "entre eux" afin que ces "traitres" ne se mêlent pas aux "vrais français, aux vrais patriotes". La tension montant rapidement, Henri s'énervant et moi perdant patience également, je décide d'aller chercher les clefs des prisons afin que nous puissions être face à l'homme qui, derrière ses barreaux, se sent à l'abri de tout. Peut-être ouvrira-t-il moins son clapet lorsque nous seront avec lui dans la geôle...
Lorsque je reviens avec les clefs, je découvre un Henri prêt à bondir sur le malotru pour lui asséner un coup de poing hors du commun. La pauvre Henri, lui qui n'a que peu de patience et de tac, je l'ai laissé seul avec l'autre illuminé. J'ai très mal géré mon affaire. Enfin passons, lorsque j'arrive et le menace de lui relâcher le brigadier Després sur le coin du nez, le prisonnier se met à hurler à l'assassin attirant immédiatement l'attention du policier de garde. Je vais expliquer au nouvel arrivant ce qu'il en est, le pourquoi de ses cris et j'informe les deux détenus que si la situation venait à recommencer, l'armée serait bien moins clémente. Je rend les clefs au policier, lui souhaite bon courage, l'informe qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent d'eux avant de repartir avec Henri.
En sortant, une des choses qu'à dit le détenu nous revient à l'esprit : pourquoi les juifs sont-ils venus ici ? Ils sont bien au courant des tensions qui règnent en ce moment contre cette communauté. Alors pourquoi ? Il serait de bon ton d'aller interroger l'une des personnes pour savoir pourquoi ils sont venus place Kléber.
C'est sur un petit ton amusé que je dis à Henri qu'il commence à déteindre sur moi de temps à autres : sa patience et son tact légendaires inspirent parfois en moi un comportement bien plus... direct.

Suite à cela, Henri m'informe que la veille, il a vu des enfants du quartier Les Brotteaux (là où se trouve la place Klébert) dans un autre quartier où ils volaient les biens des passants subjugués par les nuages de fumée noire dues à l'incendie. Richard les a arrêté et emmenés au poste. Peut-être pourrions-nous aller voir Richard afin de lui poser des questions sur les enfants voire interroger ces derniers. Nous décidons de laisser de côté cela pour le moment, les enfants ayant sûrement déjà été relâchés, nous préférons nous rendre au cimetière.
Une fois arrivés, nous suivons les traces de pattes, passons entre les personnes venues nettoyer les lieux et nous rendons compte que les traces mènent vers l'endroit où il y a le plus de dommages. C'est devant le mausolée de la famille Lefèvre que les pattes s'arrêtent. En observant un peu plus, nous nous rendons compte que l'incendie semble avoir démarré au niveau d'une tombe se situant à l'intérieur du mausolée. Celui-ci a d'ailleurs été forcé au vu de l'état de la serrure, ce n'est clairement pas la chaleur qui l'a autant abîmé. La porte a comme été arrachée.
De plus nous remarquons qu'il y a des traces de griffes au niveau d'un cercueil, en poussant le couvercle nous découvrons deux cadavres : celui d'un adulte et celui d'un enfant. Le squelette de l'adulte semble être celui d'un homme, serait-ce celui de Lefèvre ? Au vu du nom et de la qualité du cercueil, c'est plus que probable. Quand au plus petit squelette, il a été déposé négligemment dedans. Serait-ce celui du garçon disparu que nous cherchons ?
En tout cas, les africains recueillis par Lefèvre ont été enterrés avec lui, mais aucun cercueil n'a subit le même sort que celui de Lefèvre. Seul celui de ce dernier a été forcé. Quelqu'un cherche donc à faire disparaître des preuves ?
Nous décidons de remonter la piste des traces de pas et arrivons après un certain temps au niveau de la gare situé à Fourvières. Les empreintes disparaissent sur le sol en béton et nous font nous poser question : comment un animal aurait pu se diriger d'ici jusqu'au cimetière ? Et comment aurait-il fait pour ne pas être repéré ? La réponse qui me semble la plus probable actuellement est que quelqu'un s'est embêté à se confectionner des chaussures imitant des empreintes de pas. Nous convenons avec le brigadier Després de demander au docteur Jaboulay s'il peut analyser le squelette de l'enfant ; peut-être trouvera-t-il quelque chose ? Je vais donc me charger d'envoyer une missive à Jaboulay pour lui demander s'il peut nous aider et, dans le cas positif, comment nous devons procéder. J'enverrai un télégramme depuis la caserne à la gendarmerie de Saumur depuis la caserne et ferai également envoyer un message aux hôpitaux afin d'être tenu informé dès qu'un patient de la place Klébert sera en mesure de parler.
Suite à cela, nous nous rendons au dépositoire afin de retrouver JB et l'emmener rencontrer Léon Mayet sans oublier de lui poser des questions sur Jean Chapas. Ce dernier est-il un prête-nom pour Lasmoure et maître Philippe ?
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 9 Mai 2021 - 11:52

Bien le bonjour ! Voici la seconde partie du mercredi, je vous souhaite une bonne lecture.
Encore désolée de ne pouvoir être présente samedi prochain...




Mercredi vingt-sept février 1901 (deuxième partie)

Quand nous arrivons au niveau du dépositoire, Gustave, le jeune garçon voisin de notre petit appartement est en train de jouer dehors. Il vient nous trouver et nous lui faisons remontrance car il n'est pas à l'école ce jour, persuadé d'être jeudi, journée où les enfants ne travaillent pas. Nous lui promettons de ne rien dire à sa mère quand le garçon nous dit qu'il y a quelqu'un d'autre avec le jeune homme que nous avons logé dans notre appartement. C'est d'un pas décidé que nous allons vers le logement : nous avions dit au garçon de ne dévoiler sous aucun prétexte ce lieu à qui que ce soit et nous apprenons qu'il invite on-ne-sait-qui ?! Nous frappons à la porte et c'est lorsque j'appelle JB que la porte s'ouvre, le jeune homme nous pressant d'entrer rapidement. Voilà qu'il nous donne des ordres maintenant ! Il nous explique qu'il y a un gros soucis et nous rentrons. Le jeune homme referme la porte et demande à Marcel de s'avancer. Le garçon, un peu penaud, sort de derrière un rideau. JB nous dit que Marcel est en danger de mort et qu'il sait où se trouve la montre. Après avoir pris une grande inspiration en même temps, Henri et moi demandons à Marcel de s'expliquer.
Il se trouve que Richard lui avait parlé du cambriolage et que le garçon a décidé d'aider le policier mais aussi son ami JB car il cherchait l'objet aussi depuis peu. Suite à son enquête, qui lui a laissé quelques séquelles d'après l'état de ses mains meurtries, il semble que ce soient des enfants du quartier les Brotteaux qui auraient été payés par un homme pour voler la montre. Ces même enfants, au vu de l'allure de l'homme, ont décidé de suivre leur commanditaire, prévoyant de le voler et se sont rendus au trente-cinq rue de la Tête d'or. Henri et moi échangeons un regard mêlant colère, énervement et assurance : le spiritiste, maître Philippe, est clairement impliqué dans cette affaire. Le problème c'est qu'il est une figure importante de Lyon, s'attaquer à lui ne va pas être facile. La parole d'un jeune orphelin face à ce bonhomme ne vaut que peu de choses... Et nous ne sommes même pas sûres de réussir à trouver la montre en fouillant chez lui... Mais quelle misère !
Et par dessus le marché, Marcel nous apprend que l'homme qui a payé les enfants pour le vol est le même bougre que celui qui a donné les ordres place Klébert aux hommes en cagoule. Mais bon sang de bois ! Qu'est-ce encore que tout cela ? Aurais-je rencontré Jean Chapas et laissé fuir ? Je me maudis de ne pas l'avoir attrapé moi-même à ce tachon !

Nous nous demandons alors comment mettre les enfants en sécurité : Marcel irait à la caserne où il serait également soigné et JB chez Henri ? Sait-on jamais que quelqu'un ait suivi l'un d'entre nous... JB s'oppose à être séparé de son ami, Henri défendant notre point de vue en expliquant que son ami sera bien plus à l'abri en étant à la caserne que chez lui et que je ne peux pas accueillir deux enfants à la caserne de la sorte. Marcel semble attristé voire même déçu, j'ai cru voir une larme à un moment lorsque le ton est monté de trop.
C'est alors qu'Eugène-Gustave arrive et permet de calmer quelque peu le jeu. Nous expliquons brièvement ce que nous a dit Marcel à l'avocat. Ce dernier nous apprend alors que Lasmoure est mort et que le cadavre de Vienne n'est autre que le sien.
Nous convenons de nous séparer rapidement : Eugène-Gustave, Henri et JB se rendent à la rédaction du journal Le Passe-Temps tandis que j'emmène Marcel à la caserne. Nous nous retrouverons ensuite au lieu habituel.

Arrivé à la caserne, j'explique à qui de droit que Marcel est un témoin des évènements place Klébert, qu'il va nous aider à trouver l'instigateur de tout cela et qu'il doit donc être mis sous bonne garde. Le garçon est emmené à l'infirmerie et une garde est mise en place, un soldat étant à son chevet et un système de relais est établi.

Je retrouve ensuite mes comparses qui m'apprennent plusieurs choses. Tout d'abord, Léon Mayet leur a expliqué que le cercle que nous avons chez l'ancien directeur de l'orphelinat n'est autre qu'un pentacle de protection. Celui-ci serait gardé par cinq serpents qui s'attachent à leur victime et l'a tuent. C'est donc un miracle que JB soit encore de ce monde. JB n'avait sur lui que quatre serpents d'après les dires du rédacteur.
Pour ce qui est de Jean Chapas, cette personne existe bel et bien, il s'agit d'un disciple de maître Philippe. Ce Chapas vit chez l'occultiste mais faire une descente de police est risqué car le spiritiste est quelqu'un d'important à Lyon.
Nous revenons ensuite sur la liste qu'Eugène-Gustave a trouvé dans le bureau de son père mais aussi les mystérieux rendez-vous du père Monchicourt inscrits dans son agenda. Personne ne sait ce que sont ces "rendez-vous privé". Ces soirs là, le père n'était pas chez lui ce qui implique des rendez-vous la nuit. Ce qui nous étonne, c'est une date : celle du dix août 1900. Ce soir là, Mylène était chez Maître Philippe. Le prochain rendez-vous a lieu le cinq mars 1901 à l'hôtel de ville, un soir de pleine lune. Heureusement que j'ai développé la manie d'avoir un calendrier lunaire dans mon carnet depuis nos dernières épopées... Peut-être serait-il de bon ton de prévenir l'homme du préfet, l'homme de la Sureté afin qu'une surveillance soit établie ce jour et soit là. Mieux vaut prévenir que guérir. Je transmettrai également la liste de noms, sait-on jamais.

Suite à nos échanges et au repas, je retourné à la caserne. Marcel a bien été pris un charge au sein de l'hôpital militaire, il y a toujours un soldat en faction près de lui et un relais a été mis en place toutes les six heures au chevet du garçon. Je remercie celui qui est venu me prévenir avant d'aller me coucher. Je sens que demain sera une longue journée...

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 16 Mai 2021 - 19:16

Mes salutations à toutes et tous !
Voici la première partie du jeudi vingt-huit février. Il se trouve que la journée a été riche en évènements et je me dois de l'a séparer. J'espère que je n'ai rien raté d'important vis-à-vis de cette fin de jeudi suite à la partie d'hier. Encore désolée de ne pas avoir été présente.
Bonne lecture à toutes et tous.





Jeudi vingt-huit février 1901 (première partie)

Ce matin, j'envoie une missive au docteur Jaboulay par rapport aux squelettes et aux hôpitaux vis-à-vis des juifs.

Je reçois à mon tour un courrier d'Eugène-Gustave qui nous donne rendez-vous au mystérieux domicile de Pissenlit situé à Lyon. J'ai également une missive d'Henri donnant rendez-vous, mais sans lieu de rencontre. Je décide donc de me rendre à la demeure de feu Albert.
Une fois arrivé je frappe à la porte mais n'obtiens aucune réponse, j'ouvre et appelle, sans résultat. Je décide d'entrer et découvre que la maison a été aérée, nettoyée mais je n'ai toujours aucune réponse quand j'appelle mes deux camarades. Je visite l'étage du bas, appelant toujours et arrive dans une petite cour. Excédé de n'avoir aucune réponse, j'appelle Eugène-Gustave en criant et j'aperçois une ombre à l'étage qui se glisse entre les volets qui claquent. C'est alors que l'avocat ouvre la fenêtre et que j'entends frapper à la porte avant de voir entrer Henri. Nous nous retrouvons tous au rez-de-chaussée, c'est alors qu'Eugène-Gustave nous montre un courrier qu'il a reçu de son père ce matin nous expliquant que c'est pour cela qu'il nous a convoqués. Voici ce que nous découvrons avec Henri en lisant :

"L'ombre est la lumière
La lumière est les ténèbres
Il est avec moi
Il veille sur moi
Il veillera sur toi
Je reviendrais
Prends soin de ta mère"

Sur le courrier se trouve le sceau de la famille Monchicourt réalisé avec la chevalière du père d'Eugène-Gustave. Le fils nous explique que la typographie correspond à celle qu'a son paternel lorsqu'il prend le temps de bien écrire, qu'il n'est pas stressé ou ne subit aucune pression. Mais qui ce "il" ? Correspond t-il à Dieu ? Peut-être, impossible de le savoir puisque ce pronom et toujours en début de phrase... Mais le discours reste fort étrange venant d'un homme croyant, dire que l'ombre, la lumière et les ténèbres sont la même chose ne me semble pas très chrétien.

A son tour, Henri nous explique qu'il a également reçu du courrier, un qui lui est destiné, un pour la gendarmerie de Saumur et un pour le frère de la comtesse. Chaque lettre était enveloppé dans un papier contenant les trois enveloppes. Ces courriers proviennent de la comtesse d'Arbrissel qui, attristée par la mort de Pissenlit a décidé d'aller retrouver la fille de ce dernier en Angleterre pour lui remettre les effets de son père. Elle s'en ira ensuite faire le tour du monde ou finir ses jours aux Etats-Unis d'Amérique, ces informations sont les même pour le courrier d'Henri et celui pour le frère de la comtesse. Celui pour la gendarmerie de Saumur était ouvert. Dans cette lettre, la comtesse explique simplement qu'elle quitte la France et que si besoin, il leur faudra contacter le brigadier Henri Després situé à Lyon.
La gendarmerie n'aurait pas reçu le courrier ? Pourquoi est-il ouvert, lui est seulement lui alors ? Pourquoi est-ce que tout a été envoyé chez Després ? D'ailleurs, il n'y a pas le cachet de la poste sur les lettres et seulement la mention "retour à l'envoyeur".
Henri se rappelle aussi que, dans son enveloppe se trouvait également un chèque de cinq-cent-mille francs laissé par la comtesse afin que la demeure de la comtesse soit toujours entretenue comme il se doit. Mais quelle somme ! Nous allons pouvoir trouver un jardinier. Enfin, nous allons pouvoir aider Henri à trouver un nouveau jardinier et du personnel pour entretenir la demeure !
Mais quelque chose nous chiffonne : qui a intercepté les courriers pour les envoyer à Henri ? Pourquoi celui de la gendarmerie est-il ouvert ? Nous décidons d'aller faire un petit tour à Saumur pour aller jeter un œil chez la comtesse en passant par la mystérieuse porte...

Une fois arrivés non loin de chez la comtesse nous apercevons que les volets sont ouverts et qu'Eulalie fait le ménage à l'étage. Nous allons faire un tour au niveau de la cabane de Pissenlit mais ne trouvons rien de plus qu'auparavant, rien de plus étrange que la dernière fois. Nous passons par la clairière où nous avons enterré Albert, lui adressons quelques mots avant de retourner à Lyon. Je n'arrive toujours pas à m'expliquer cette mystérieuse porte qui nous mène de Lyon jusqu'à Saumur et inversement. Est-ce une espèce de songe ? Non, il semble impossible que nous fassions tous les trois le même rêve ou ayons la même hallucination...

Nous rentrons finalement à Lyon et décidons d'aller à l'étage où se trouvait Eugène-Gustave avant que nous n'arrivions. La porte se referme un peu toute seule et tous les meubles se trouvant dans la pièce sont sous des draps. Il y a de nombreuses toiles d'araignées et autre poussière mais un drap est moins couvert de tout cela. Lorsque le drap est levé nous découvrons un énorme livre avec une couverture en cuir faisant une vingtaine de centimètres d'épaisseur, quarante-deux de large et presque soixante de haut. Le vieux cuir a fort mal été entretenu et se craquelle quelque peu. Les pages sont de taille, de forme, d'épaisseur et de matériaux différents. Lorsque le livre est ouvert, les volets et la porte se ferment nous laissant dans le noir avant qu'une lumière s'allume sous un drap. Je vais dégager la source de lumière qui n'est autre qu'une lampe à pétrole qui s'est allumée toute seule. Je ne distingue pas de combustible dedans et, lorsque je l'a penche un peu, du liquide s'échappe de la lampe. Il fait soudainement très bon dans la pièce et, malgré l'odeur de pétrole et le peut de lumière, je me sens bien.
Eugène-Gustave ouvre le livre et il ne semble pas y avoir de réelle reliure et pourtant les pages tiennent bien entre elles. L'avocat nous informe que, lorsque son pouce aux allures étranges touche le livre, il ressent une douleur. Une odeur florale s'échappe du mystérieux ouvrage, plusieurs écritures différentes griffent les diverses pages, chaque matériau a une écriture différente : hiéroglyphes, une vieille forme de latin, ce qui semble être de l'arabe et pleins d'autres sont inscrits sur du papyrus, du cuir, papier,... mais une page nous perturbe tous quelques peu... Celle-ci est en peau : une peau fine, mais très rigide, nous pouvons presque voir au travers, nous apercevons les veines et les écrits sont de couleur rouge tirant sur le marron. L'écriture ressemble presque à de l'arabe mais il ne s'agit clairement pas de cette langue. Nous continuons de feuilleter avant que cette page ne nous rende fous de par sa nature. Des nombreux dessins de constellations, l'homme de Vitruve, une sorte de table de ouija et autres représentations concernant le domaine astronomique et occulte parcourent les pages de ce livre.
Il paraît certain que ce livre n'est autre qu'un grimoire de sorcellerie. Cependant, l'aura qui se dégage de son dernier n'est pas malaisante, malgré les dessins de pentacles, les quelques feuillets un peu plus étranges, rien ne fait penser à quelque chose de néfaste.


Dernière édition par Itrenore le Lun 17 Mai 2021 - 18:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 17 Mai 2021 - 7:35

petit choc de lecteur non avertir: quand tu dit que vous allez vous rendre a saumure et qu'a la ligne suivante vous y êtes déjà !! Heureusement en fin de paragraphe l'explication ressurgit. Ouf Wink

et encore merci pour ces moments de plaisirs partagés.

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Et on s'en sort grâce a l'autre ! "


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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 17 Mai 2021 - 18:45

Je vais apporter une petite reformulation de phrase histoire de Wink
Mais j'étais tellement dans mon truc en m'étant dit que la porte magique est connue de tous que j'ai pas forcément fait attention XD
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 17 Mai 2021 - 20:38

pas de soucis MERCI BIS

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 24 Mai 2021 - 14:15

Bonjour ! Voici donc la seconde partie du jeudi vingt-huit février 1901 ! Je laisse soin à mes camarades de rédiger la suite car je n'ai plus aucune note à ce jour !





Jeudi vingt-huit février 1901 (partie deux)

Je décide d'aller ouvrir les volets et la fenêtre, l'odeur de pétrole me donne mal de crâne et aérer ne fera pas de mal. Cependant, impossible d'ouvrir les volets, quelque chose semble les bloquer et malgré tout la force que j'y mets impossible d'ouvrir. Je parviens néanmoins à ouvri la porte qui donne sur le couloir sombre. Nous convenons d'emmener l'ouvrage au dépositoire, ce livre est un peu trop étrange pour rester ici. Ce n'est que lorsque le livre est refermé que nous pouvons à nouveau ouvrir la fenêtre et les volets, la lampe s'éteint alors. Lorsque nous ouvrons à nouveau le livre, les volets se ferment et la lampe s'allume. Eugène-Gustave nous confirme que le livre peut être déplacé, dans les escaliers, l'avocat essaye d'ouvrir le livre, les portes se ferment et les lumières s'allument. Afin de pouvoir déplacer plus facilement le livre, et sans être trop remarqués dans Lyon, nous trouvons une grande valise en cuir dans lequel nous plaçons l'ouvrage. Lorsque Monchicourt me donne le livre pour le placer dans la valise, je ploie le genou. Son poids est bien autour des trente à quarante kilogrammes ! Henri me dit la même chose alors qu'Eugène nous affirme qu'il ne pèse pas plus d'une dizaine de kilogrammes. Mais une fois le grimoire dans la valise, je constate que je ne porte guère plus de quinze kilogrammes. Je ne sais pas quoi penser de cela, je n'y comprends plus rien.
Avant de nous rendre au dépositoire, nous convenons d'aller voir Léon Mayet. Henri m'aide à descendre la valise tandis qu'Eugène-Gustave nous ouvre la porte. Le soucis étant que, lorsque la porte doit être ouverte, celle-ci se bloque et il est impossible de l'ouvrir. Nous essayons tous les trois de l'ouvrir, en vain. La valise peut-être emmenée dans la cour où nous étions sans problème. Je reste donc avec le contenant tandis que mes camarades vont, pour Henri dans le couloir et pour Eugène-Gustave au niveau de la porte. L'avocat ouvre, le brigadier m'appelle mais, au moment même où j'entre dans la demeure, la porte se ferme brusquement. Interloqués, nous décidons de procéder autrement et de déplacer notre chargement à travers la porte menant à Saumur et y parvenons sans entrave. Ne voulant pas nous attarder plus longtemps, nous remettons le livre où nous l'avons trouvé, le couvrons avec le drap et allons voir Léon Mayet.

Nous arrivons à midi à la rédaction du journal Le Passe-Temps, et croisons monsieur Mayet. J'informe à tout le monde que c'est moi qui invite pour le repas de midi. Nous allons dans un troquet non loin et lui expliquons pour le livre trouvé dans la demeure lyonnaise de feu Albert. La nature du livre, sa taille, ses composants, l'impossibilité de le sortir, les diverses choses par rapport aux lumières, le pouce d'Eugène-Gustave qui lui fait mal lorsqu'il touche le livre,... Tout au long de notre exposé, nous découvrons un Léon Mayet de plus en plus heureux, un large sourire sur son visage et ses yeux pétillent de curiosité et de joie. Le rédacteur du journal nous apprend que, d'après ce que nous lui disons, l'énorme ouvrage n'est autre que le grimoire de feu Albert. Celui-ci pratiquant la magie blanche, la douleur ressentie par Monchicourt n'est qu'une opposition de magie blanche et d'une malédiction due à la magie noire. Le livre voulant se protéger d'influences mauvaises, la douleur ressentie est la manifestation de cette dernière. Léon Mayet nous explique que, pour décrypter tout le savoir présent, il nous faut trouver une personne à qui Albert aurait pu transmettre son savoir. Nous nous regardons tous les trois : la fille de Pissenlit ? Nous apprenons l'existence de cette dernière et du fait qu'elle vive, d'après nos informations, en Angleterre. Henri lui montre les lettres et Léon relève le fait que entre l'écriture du courrier et celle sur la l'enveloppe n'est pas la même. Il faudrait demander à Eulalie pourquoi il en est ainsi...
Par ailleurs, Eugène-Gustave parle du courrier qu'il a reçu de son père à Léon Mayet. Le rédacteur évoque un lien avec la cabale, peut-être que le "il" ferait référence à un minion, un familier. Le familier est un terme plus utilisé par les sorciers alors que minion est plutôt un terme utilisé par les mages. Selon le folklore, il peut s'agir de serpent, rat, chat,... Le chat... Je crois que nous avons un même regard avec Henri en repensant au mystérieux félin qui suivait Eugène-Gustave. Nous ne relevons pas et finissons notre repas.

Henri s'occupe d'aller envoyer un télégramme àla gendarmerie de Saumur et à Eulalie ainsi que le frère de la comtesse. Il nous tiendra au courant de ses retours. De mon côté, je vais alors poser une note dans la boîte aux lettres indiquée par l'homme de la Sureté lui mentionnant la date du cinq mars au soir lui indiquant qu'une surveillance au niveau de l'hôtel de ville devrait être mise en place. Je lui donne également la liste trouvé au cabinet Monchicourt et le fait que nous avons des soupçons sur maître Philippe. Qui sait, peut-être a-t-il plus de ressources ?

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 20 Juin 2021 - 9:58

Bonjour à vous lecteurs et lectrices ! Voici la troisième (et dernière) partie du jeudi vingt-huit-février 1901 ! Cette partie résume l'après-midi d'Aurélien lorsque la joueuse était absente pour une session. Bonne lecture !





jeudi vingt-huit février 1901 (troisième partie)

Cette après-midi, de retour à la caserne, l'un de mes hommes m'informe qu'une réunion aura lieu cette après-midi et potentiellement demain matin afin de faire des retours et comptes rendus des évènements ayant eu lieu place Klébert. C'est vers quinze heures que la réunion commence, plusieurs personnes sont présentes : des gradés, un médecin, deux infirmières, deux soldats présents lors de l'assaut et le jeune Marcel qui se tient près de moi, impressionné face à tous ces adultes en tenues militaires pour la majorité. Je suis allé chercher le jeune garçon en lui précisant de ne rien dire vis-à-vis de la montre à moins que je ne lui de mande expressément. Tour à tour, les personnes présentes donnent leur version des faits. Plusieurs éléments reviennent d'un discours à l'autre : les hommes encagoulés, les juifs qui étaient venus dans le quartier des Brotteaux pour aucune raison apparente, l'un des anti-juifs qui semblait diriger les autres et a réussi à prendre la fuite,... J'encourage le jeune Marcel à dire ce qu'il sait, il bafouille un peu mais explique que celui qui dirigeait les hommes tout vêtus de blancs s'est enfui vers le trente-cinq rue de la Tête d'Or. Il a vu le visage de l'homme mais ne connaît pas son nom. Il informe d'ailleurs les militaires que des hommes semblent le suivre parfois depuis quelques jours et qu'il a peur d'avoir des soucis plus graves que quelques blessures. J'enchaîne rapidement avec ma version des faits et le fait qu'il faut garder le garçon sous protection. Il est dix-huit heures trente et la suite de mes déclarations seront entendues demain matin.

Je salue tout le monde et raccompagne Marcel jusqu'aux quartiers qui lui sont prêtés à l'heure actuelle. La journée se termine là-dessus. Peut-être que je devrais parler de maître Philippe mais ne pourrais malheureusement pas tout dire...

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeMer 23 Juin 2021 - 18:21

Mes salutations ! Ayant un peu d'avance sur mes résumés, je vous propose celui du vendredi premier mars 1901.
Le résumé du jour suivant sera scindé en au moins quatre parties (eh oui !).
Bonne lecture !






Vendredi premier mars 1901

Je reste ce jour à la caserne. Je suis à nouveau convoqué avec d'autres pour parler encore un peu des évènements place Klébert.

Je refais ma déclaration à propos des évènements survenus et évoque mes suspicions sur l'occultiste : "Comme vous le savez peut-être, le trente-cinq rue de la Tête d'Or est l'adresse de ce maître Philippe. Il était peut-être le dirigeant des évènements place Klébert. Il semble proche des pays de l'Est, peut-être trop d'ailleurs si vous voulez mon avis. Il tisse sa toile et une sorte de réseau d'influence par delà nos frontières. Je sais que maître Philippe a une forme d'importance et de notoriété dans notre belle ville... Mais je ne peux me permettre de faire fi de l'influence croissante qu'il semble avoir. Peut-être que parmi cette assemblée, certains croient corps et âme en ses dires... Je ne peux me permettre de penser que ce qu'il s'est passé place Klébert soit seulement de l'antisémitisme. Cet homme cache peut-être quelque chose qui n'est pas en lien avec ses activités de spiritiste. Faites ce que vous voulez de cette information, mais je tiens à vous dire que je souhaite garder un œil sur lui et ses fréquentations." Mes collègues ont discuté des quelques informations qu'ils ont ; il leur semble important d'aller interroger les juifs présents lors des affrontements et les prisonniers anti-juifs s'il y en a. Je leur raconte alors les échanges que nous avons eus, Henri et moi, avec l'un des encagoulés et le lieu où il était détenu. S'ils souhaitent plus d'informations, ils peuvent aller au commissariat en question. Pour ce qui est des juifs, je leur annonce que j'attends un retour des hôpitaux afin de pouvoir rencontrer l'un d'entre eux et pouvoir poser des questions.
La réunion se termine après qu'il ait été établi que deux soldats iraient se renseigner sur les personnes arrêtées et que je devais me charger de la question des juifs dans la matinée ; certains médecins connaissant où les blessés ont été envoyés, ils me donnent quelques adresses.

Je me dirige vers la première de la liste. Le premier groupe de juif me racontent qu'un homme, qui ressemble fortement à Chapas, serait venu les voir pour leur dire de venir place Klébert pour essayer de calmer les tensions entre juifs et catholiques en organisant un marché. Il aurait disparu juste avant les évènements. Cette histoire, chaque groupe de juifs que je rencontre, me l'a raconte. Un homme serait venu, leur aurait dit qu'un marché place Klébert alait avoir lieu et que, pour essayer d'apaiser un peu les tensions entre les communautés religieuses, les marchands juifs auraient été conviés. Seulement, dès qu'ils ont commencé à s'installer, l'homme est parti et la tension est montée rapidement jusqu'aux fameux affrontements. Ce Chapas... Je n'ai que des dires, et des dires de juifs. Même s'ils sont plusieurs à défendre cette version, il suffit que Chapas ait l'appui de maître Philippe pour me contrer. Ces deux là me courent de plus en plus sur le haricot.
Je passe le reste de la journée à la caserne jusqu'à dix-sept heures environ. L'un des soldats préposé aux courriers m'apporte une missive provenant de Léon Mayet : "Le colis est arrivé. Rendez-vous demain matin, 10h23, gare de Perrache." Eh bien, je crois que Paris a enfin envoyé et trouvé quelques petites choses vis-à-vis de nos diverses demandes, vu l'horaire, c'est par le train que tout nous sera envoyé. Je fais envoyer une missive à Eugène-Gustave et Henri afin de les tenir informés de ce rendez-vous et me dirige vers le dépositoire dans l'espoir d'y trouver JB. Après tout, il fait désormais parti malgré lui du club...

Lorsque j'arrive non loin du dépositoire, j'aperçois l'avocat, le brigadier et l'orphelin au loin. Bon je pourrai annoncer à tout le monde que... Mais pourquoi Henri s'agenouille-t-il devant le garçon ? Pourquoi cet air sur son visage et cette main posée sur son épaule ? J'ai un temps d'arrêt, que s'est-il bien passé depuis hier midi ? J'avance vers mes camarades et entend à la voix d'Henri qu'il est préoccupé et comme gêné. Desprès explique au garçon qu'il a connu sa mère, qu'ils se sont fréquentés mais n'ont pu se marier car les parents de la jeune fille ne voulaient pas qu'elle épouse un futur policier. Apparemment, elle était enceinte quand Henri est parti à l'école pour devenir policier mais ne lui a jamais rien dit. JB s'énerve et accuse Desprès d'avoir déshonoré sa mère et les avoir tous deux abandonnés à leur sort. Henri promet au garçon qu'il fera tout son possible pour retrouver "Marguerite". Henri part de son côté et JB d'en autre avant que je n'ai le temps de placer ne serait-ce qu'un mot. Je demande à Eugène-Gustave, qui semble aussi surpris et amusé par la cocassité de la situation que moi, comment nous en sommes arrivés à ce point. En quelques mots, l'avocat m'informe que JB est venu le voir au cabinet Monchicourt et lui a montré une photo de sa mère qui avait été trouvée avec lui devant l'orphelinat. Ils ont donc cherché Henri afin qu'il mette ses contacts à la recherche de la demoiselle sur la photo et il s'avère que la jeune femme n'est autre qu'une personne connue et fréquentée par Henri par le passé et que, de cette relation, serait né JB. Je crains que cette nouvelle histoire ne va pas les aider à mieux s'entendre... Monchicourt me demande alors la raison de ma venue et je l'informe du rendez-vous de demain matin. Nous convenons de nous retrouver tous un peu avant au dépositoire avant d'aller à la gare. Nous entrons dans l'appartement où se terre JB pour l'informer de la chose et trouvons Henri dans un troquet afin de lui communiquer la nouvelle avant de repartir.

Eugène-Gustave me propose alors de me raccompagner afin de m'expliquer ce qu'ils leur ait arrivé en quelques mots.
Tout d'abord, il se trouve que suite à la demande d'Eugène-Gustave de trouver une aide afin de nettoyer le domicile de feu Pissenlit, c'est madame Dubrel qui s'est présentée. Ainsi Monchicourt a discuté avec elle quelque peu ; Emilien est très studieux, elle pense qu'il cherche à combler la perte de sa sœur en se plongeant corps et âme dans ses études afin de penser à autre chose. Elle n'est pas la seule de cet avis, encore quelque fois, je vois Gontran refuser d'approcher l'aile médicale et notamment le lit où Amélia a poussé son dernier soupir. Il a gardé au poignet un ruban que la jeune fille portait le jour de l'incident.
Par ailleurs, il se trouve qu'Eugène a vu passer une affaire de divorce au cabinet Monchicourt. Un homme, un certain Raymond Jaquet, demande que le cabinet fasse une enquête sur sa femme, Juliette Jaquet, car il est sûr de l'infidélité de cette dernière. La chose étrange c'est que l'homme en question a contacté le cabinet Monchicourt mais que ce dernier semble être un ouvrier plus qu'un personnage pouvant se payer les services des avocats Monchicourt contrairement à la femme qui est bien habillée et qui est d'ailleurs la propriétaire de la maison où ils vivent. Eugène-Gustave suspecte que Juliette soit battue et qu'elle subit un chantage de la part de Raymond. Peut-être que le quartier-maître que j'avais rencontré à l'usine de tabac à l'époque serait cet homme, il avait un air patibulaire.
C'est d'ailleurs quand monsieur Jaquet est parti que JB est arrivé dans le cabinet Monchicourt. Il a expliqué à Eugène-Gustave qu'en récupérant les effets trouvés avec lui, il y avait une photo et que, désormais, il cherchait ses parents. Il se trouve que la personne ayant pris la photographie est partie à la retraite et que le jeune homme qui le remplace ne semble pas connaître quoi que ce soit à propos de cette photographie. L'avocat et l'orphelin se sont mis en tête de trouver Henri afin qu'il regarde si la femme n'était pas dans les dossiers de la police et ont retrouvé le brigadier. En voyant la photo, Desprès s'est décomposé et je connais la suite. Eugène-Gustave m'explique alors qu'Henri était dans les parages et que suite à un accident entre un homme et une hippomobile il s'est retrouvé à devoir séparer les deux hommes en pleine lutte et trouver un médecin pour soigner l'homme à la jambe cassée.

Nous arrivons non loin d'un troquet, j'invite Eugène-Gustave à manger avec moi avant de nous quitter pour nous retrouver le lendemain à la gare.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 28 Juin 2021 - 21:20

Mes salutations ! Voici la première partie du samedi deux mars 1901. Je vous souhaite bonne lecture Smile





Samedi deux mars 1901

C'est à dix heures que nous nous retrouvons au niveau du dépositoire avant d'aller gare Perrache. Henri et moi-même sommes en tenue.

Nous découvrons Léon Mayet qui attend près des quais avec un exemplaire du journal Le Petit Parisien qu'il montre aux divers passagers comme une affiche. Nous nous approchons du rédacteur du journal qui nous salue et nous explique que le "colis" va arriver d'un instant à l'autre. Après un instant, et une nouvelle arrivée en gare, un jeune homme bien habillé à la dernière mode parisienne, bien que de façon modeste, s'approche, deux valises en main. Il doit avoir une vingtaine d'années et semble reconnaître Léon Mayet. Se présentant comme étant Constant Maillard, il pose une valise et serre la main du rédacteur du journal qui présente tour à tour JB, Henri, Eugène-Gustave et moi-même. Monsieur Maillard demande si nous ne connaîtrions pas un endroit où il pourrait se loger, Eugène-Gustave lui propose de lui prêter l'un de ses appartements le temps de son séjour à Lyon. Léon Mayet nous invite alors au restaurant de la gare où tout est devenu calme afin de boire quelque chose. Mayet, une fois à table, récupère une des valises de Maillard qui lui est, semble-t-il destinée. Il garde cette dernière sur ses genoux et y pose les mains dessus. Le rédacteur du journal demande au parisien ce qu'il vient faire dans notre ville, se doutant que le jeune homme n'est pas seulement présent pour livrer une valise. Il se trouve que Maillard est un journaliste et que son supérieur, en plus de l'envoyer livrer cette valise, lui a demandé d'enquêter sur un certain "tourneur de table" prénommé Maître Philippe. Nous nous lançons tous un regard autour de la table, un silence s'installe l'espace d'un instant. Constant nous informe que comme d'autres de ses compères à Paris, il semble prendre une certaine ampleur. Nous lui disons que cet homme n'est sûrement pas comme ces "tourneurs de table" qu'il peut connaître à Paris. Le jeune homme attrape un carnet, prêt à noter tout ce que nous savons. Constant Maillard souhaite le rencontre et c'est d'un petit rire commun que nous lui parlons du "charme" et de la "douceur" de Mona qui l'accueillera avant qu'il ne puisse rencontrer celui qui l'intéresse. Eugène-Gustave annonce qu'il fera envoyer une missive dès que nous serons sortis du restaurant à maître Philippe pour l'informer d'une prochaine visite. Léon vérifie, pendant nos discussions, le contenu de la valise et me l'a donne à la fin du repas quand nous partons en me disant qu'il espère que ce que nous cherchons comme informations se trouvera dedans en soutenant bien que nos amis de Paris souhaiteront sûrement retrouver en l'état ce qu'il y a dedans. Constant s'occupera, lorsqu'il rentrera à la capitale, de ramener la valise et son contenu.
Eugène-Gustave emmène Constant dans son logement lyonnais après que nous ayons convenu de nous retrouver "chez JB" le temps que Maillard s'installe. Nous irons chercher Constant quand nous aurons la réponse de maître Philippe.

Arrivés au dépositoire, nous apercevons Gustave qui nettoie avec sa mère et entrons dans l'appartement avant de refermer la porte à clef et d'ouvrir la mallette. Nous trouvons des pages qui semblent avoir été retirées précautionneusement d'un livre. Il y a de nombreuses représentations de gargouilles et autres golems, essentiellement des représentations européennes et du Moyen-Orient. Nous trouvons des feuillets dans une langue qui nous est totalement inconnue ainsi que certains en français et une note attachée à ces derniers. Il se trouve que les documents originaux sont en sanskrit et que nos amis de Paris ont fait de leur mieux pour les traduire. Ainsi les documents évoquant le golem sont notamment des textes de la religion juive avec de nombreux dessins cabalistiques permettant de créer ou réveiller un golem d'après les traducteurs.
Il y a également beaucoup d'informations sur les gargouilles : elles peuvent avoir plusieurs origines. Par exemple, un sculpteur qui s'est lancé corps et âme dans la réalisation de sa sculpture aurait insufflé une sorte de vie à la statue. Son envie de bien réaliser la statue étant si élevée qu'elle aurait pris vie. Il est aussi possible que, lors de la création de la gargouille, un sorcier ait accompli un rituel et y ait apposé des gravures ce qui donnerait vie à la sculpture de pierre. Une autre légende fait part du fait que les gargouilles sont en fait des démons chassant d'autres démons, les premiers ayant été maudits et condamnés à exterminer les leurs. Une dernière légende irlandaise raconte que les gargouilles sont des êtres maudits qui ont été transformés en pierre et que le seul moyen pour elle de revenir à la vie serait de dépasser les nuages.
Nous trouvons également des informations sur les métamorphes. De nombreuses légendes évoquent des rituels sacrificiels visant à tuer un être vivant, tout en possédant quelque chose en lien avec un animal dont on souhaite prendre les traits. Bien sûr, plus l'être sacrifié est proche de l'humain, plus le rituel sera fort et aura de chances de s'accomplir.
Sous tous ces documents nous trouvons une lettre. La chambre de Paris s'est arrangée pour qu'une enquête soit menée sur maître Philippe car il est considéré comme dangereux par les hautes sphères, il inquièterait même le ministère. Ils espèrent que grâces aux diverses informations contenues dans la valise que nous pourrons stopper l'occultiste et sous-entendent que si nous venions à avoir des soucis, ils nieraient toute implication avec nous et feraient en sorte de ne plus avoir aucun lien avec nos personnes. Nous gardons les documents au dépositoire et les rendront à Maillard juste avant son départ...

Il est une heure moins le quart quand nous terminons et décidons d'aller chercher Constant Maillard. Mais je l'aperçois, Cours du Midi, en train de se promener. Nous nous approchons du parisien en l'informant que s'il cherche à être discret, il va lui falloir changer de style vestimentaire. Le journaliste nous dit qu'il a décidé de se promener et Eugène-Gustave lui évoque les traboules sans que le journaliste ne sache ce que c'est. Qu'importe, au vu de l'heure, j'invite tout le monde à aller manger non loin d'ici. Le brigadier Desprès nous rejoint sous peu, il préfère aller se changer avant de se restaurer. En attendant que notre ami nous rejoigne, nous donnons un peu de grain à moudre à Constant vis-à-vis de maître Philippe. Le jeune homme trouvant étrange que le tourneur de table ait réussi à attirer l'attention de Paris, nous lui expliquons que l'occultiste organise des séances avec des personnes importantes et avec de l'influence. Nous glissons d'ailleurs que les personnes qui ont la manie de le gêner ou de mal le servir ont tendance à disparaître. JB ajoute que maître Philippe a une influence en dehors de nos frontières, dans des empires non européens. Nous laissons à Constant le soin de comprendre le sous-entendu. J'explique que maître Philippe est une sorte d'araignée qui tisse sa toile et n'a de cesse de l'étendre encore et toujours plus. C'est alors qu'Henri arrive que le serveur nous installe à notre table habituelle, dans un coin à l'abri du tumulte. Habitué à nous voir, le serveur nous appelle par nos noms.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 28 Juin 2021 - 22:12

study
c'est fou à chaque fois que je lit j'ai l'impression d'avoir oublié un tas de choses :/

Merci !

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"Dans la vie il y a des hauts et des bas.
Et on s'en sort grâce a l'autre ! "


« Personne n'éduque autrui, personne ne s'éduque seul, les hommes s'éduquent ensemble par l'intermédiaire du monde. » Paulo Freire. (1974)

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 3 Juil 2021 - 12:29

Mes salutations !
Voici la seconde partie du résumé du samedi deux mars 1901 (qui sera divisé en quatre parties). Je vous souhaite bonne lecture !
@krugger : tu découvres les choses du point de vue d'Aurélien, forcément ça fait découvrir pleins de détails Wink





Samedi deux février 1901 (partie deux)

Vers quinze heures, nous observons un attroupement devant le restaurant. Une hippomobile s'est arrêtée et de nombreuses personnes qui étaient attablés, sortent. JB se faufile afin de nous rapporter ce qu'il se passe. Nous nous levons à notre tour, je prends le temps de régler la note au seul serveur qui semble peu intéressé par le tumulte extérieur et me dirige à mon tour vers la sortie. Un jeune homme que je reconnais comme étant Jean Chapas est descendu de l'hippomobile et fait en sorte que les gens se décalent afin que maître Philippe puisse descendre à son tour. Chapas prend quelques valises, il semblerait que les deux hommes se dirigent vers la gare Perrache. JB s'approche de Constant et lui indique alors qui sont les deux hommes, notamment que l'occultiste est celui avec une épaisse moustache. L'âme de journaliste se réveillant alors chez Maillard, ce dernier se fraye un passage et va poser des questions au fameux tourneur de table. Pendant ce temps, nous allons voir Jean Chapas qui s'affère avec les valises. Henri, en tant qu'officier de police, lui demande de lui donner son adresse "trente-cinq rue de la Tête d'Or", répond t-il. Nous apprenons que Chapas est devenu le plus fervent disciple de maître Philippe car ce dernier l'aurait ramené à la vie. Les médecins le pensaient mort mais l'occultiste, au cours d'une de ses séances, l'aurait ramené à la vie. Nous lui parlons de la maison de feu le directeur de l'orphelinat qu'il a acquise il y a peu. Chapas nous dit ne pas connaître l'homme en question, Monchicourt rétorque alors que c'est étrange car l'affaire avec Joseph Francis a fait les gros titres des journaux. Chapas change alors de discours et JB intervient en lui disant qu'il devrait mieux s'accrocher aux branches car, pour le coup, il n'est pas crédible une seule seconde. J'envoie JB plus loin d'un regard et une phrase, il ne manquerait plus que nous ne puissions obtenir quelques informations ! Je profite alors de l'occasion pour parler au disciple de l'enfant mulâtre qu'il a sûrement croisé chez maître Philippe. Il se souvient que le garçon a été vendu avec les meubles mais plus à qui. Je lui demande de me faire passer un message à l caserne si jamais une information lui revenait.
Avant même que nous puissions continuer notre petit interrogatoire, Chapas part, demandé par son maître. Ne pouvant et ne voulant pas causer d'esclandre sans réelles preuves, nous les laissons filer.

Constant revient vers nous, nous informant qu'il a besoin de téléphoner. Je lui propose de le guider dans Lyon afin de l'aider à trouver un téléphone. Maillard nous apprend que maître Philippe s'en va quelque temps pour se resourcer et se reposer loin du tumulte lyonnais mais il n'a pas réussi à savoir où. Nous passons au niveau de la gare et Constant nous dit reconnaître un homme avec un manteau et une valise. Il se trouve que, lors de sa sortie en ville, il l'a suivit. Il a, semble-t-il livré un colis à la mairie mais Constant ne sait pas ce qu'il y avait dedans. En regardant l'homme, je remarque qu'il a les même chaussures que moi, cachées sont son long pantalon, et le fait remarquer à Henri qui ne s'en aperçois que lorsque je lui dit de comparer celles que j'ai actuellement aux pieds avec celles du bonhomme. JB arrive alors près de nous et nous apprend que le guichetier ne veut pas communiquer, l'endroit où se rend maître Philippe. Cependant le jeune homme a entendu notre conversation et propose d'essayer de subtiliser le portefeuille du mystérieux homme ; s'il se fait attraper, Henri n'aura qu'a intervenir comme brigadier de police... Le garçon parvient à récupérer avec brio l'objet souhaité et revient vers nous. Seul un billet de train, non nominatif, est présent. Henri récupère le billet tendu par JB qui laisse tomber le portefeuille non loin de l'homme.
Nous accompagnons ensuite Constant vers un téléphone, un groupe tel que le nôtre est vite repéré. Surtout par le fait que je sois en tenue et qu'il n'y ait que peu de monde sur les quais. Constant parvient à allonger de quelques jours la durée de son séjour à Lyon avec son employeur.
Nous décidons de profiter de l'absence de maître Philippe pour rendre visite à son domicile. Maillard pourra faire connaissance avec Mona ainsi... Après tout, peut-être que le propriétaire des lieux n'a pas vraiment remarqué l'équipe ? Un message lui ayant été envoyé ce matin, il est possible de ne pas savoir qu'il est parti.
Je vais me changer rapidement et annonce à mes comparses que nous nous retrouvons non loin de chez maître Philippe vers dix-sept heures trente.

La demie heure sonne quand nous nous retrouvons tous dans une rue adjacente au domicile de maître Philippe. La porte et les volets sont fermés, seul le rez-de-chaussée semble éclairé, quelques rayons de lumière se faufilant jusqu'à la rue. Nous nous séparons en deux groupes : Henri et Constant vont aller frapper à la porte d'entrée tandis qu'Eugène-Gustave, JB et moi-même allons nous infiltrer par la porte de service. Nous passons par dessus un mur d'environ un mètre cinquante de haut, arrivons dans une petit cour bien entretenue et face à une porte que le garçon crochette. Nous entrons dans la cuisine, il fait froid dans la maison, comme si elle n'était pas chauffée. Nous nous rendons au premier étage avec deux chambres, un bureau, une salle de bain et un escalier menant eu deuxième étage. Nous décidons de fouiller le bureau et trouvons des livres sur Lyon et la Russie, des journaux parisiens anti-juifs au neutres, une bible et un crucifix, quelques représentations religieuses sur des tableaux, une sculpture ressemblant à une gargouille ainsi qu'un agenda. Cette pièce est très sobre mais le style du bureau dénote avec le reste du mobilier. Eugène-Gustave jette un œil à l'agenda et découvre des dates de rendez-vous avec Lasmoure, des croix à certaines dates dont une le cinq mars. De mon côté, j'examine la statue et je découvre un dessin qui était sur un feuillet envoyé par Paris ; d'après les notes que j'ai prises dans mon carnet, c'est un glyphe pour les golems. J'en fais part à mes camarades, JB nous suggère de détruire la statuette mais je refuse, craignant d'attirer Mona vers nous.
Nous nous dirigeons vers le second étage et découvrons une seule pièce située sous les combles. Il y a une couche au sol mais pas de lit, une table de nuit, un tapis et un chandelier en argent qui n'est autre que le chandelier juif à sept branches situé devant le tapis. Nous entendons alors la porte claquer et décidons de descendre. Les pas lourds de Mona résonnent comme autant d'alarmes annonçant son approche. Elle va dans la cuisine et nous décidons de prendre le second escalier pendant que Mona prend celui que nous avons emprunté avant pour aller au premier. La porte est frappée par Henri et Constant sans relâche nous obligeant à être encore plus attentifs pour suivre les déplacements de Mona. Pour arriver dans la cuisine et sortir, nous devons passer par le salon. Nous entendons Mona derrière nous et apercevons dans le salon un homme avec la même cape que celle trouvée chez Joseph Francis commence à se tourner vers nous, pourtant il n'était pas là il y a deux secondes, j'en suis certain ! Tant pis, nous n'avons pas de temps à perdre, nous courrons vers la cuisine. Moi en dernier et j'aperçois Mona sur mes talons.

Lorsque je franchis le muret, je vois une immense masse noire et grise ailée qui sort à son tour. J'annonce le repli à mes amis d'infortune et j'ai à peine le temps d'entendre Eugène-Gustave dire "Pissenlit" que nous partons tous trois d'un côté différend.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeMer 14 Juil 2021 - 19:16

Encore ce samedi deux mars qui a été très chargé ! Avant dernière partie pour cette journée !
Bonne lecture Smile






samedi deux mars 1901 (partie trois)

Nous arrivons à quelques secondes d'intervalles Eugène-Gustave et moi même. Aucune trace de JB. Cependant, Henri et Constant sont présents, allez savoir pourquoi, là n'est pas l'urgence.

Je commence à expliquer à Henri que la gargouille que nous avions tous deux vus une nuit est belle et bien Mona puisqu'elle s'est transformée presque sous nos yeux. C'est alors que je crois le regard de Maillard que j'avais presque oublié. Le parisien semble totalement perdu et perplexe, j'essaye de sauver les meubles en lui disant qu'il s'agit d'une sorte de nom de codé établi entre Henri et moi suite à une enquête commune. Je lui demande ensuite, le plus poliment que je peux dans la situation actuelle, s'il peut attendre dans une pièce voisine, certains éléments étant confidentiels, je ne peux tout révéler au premier venu. C'est un peu déçu et intrigué que le journaliste va dans la petite cours de l'appartement.
Nous nous installons dans la cuisine avec Eugène-Gustave et Henri, nous demandant ce que signifie la liste des noms trouvés au cabinet d'avocats Monchicourt mais aussi ce qu'il va se passer le cinq mars. Nous n'avons toujours aucune réponse et aucune piste de concrète. La gargouille alors ? Nous avons juste le temps de l'évoquer que Constant entre, paniqué nous disant qu'il a vu une sorte de dragon dans le ciel. Un énorme bruit résonne au-dessus de nous. Sans plus réfléchir, nous courons vers le premier dans la pièce avec le grimoire. A peine Monchicourt, Desprès et moi-même sommes nous arrivés dans la pièce qu'une immense masse fait s'effondrer le plafond et bloque l'escalier.
La gargouille se dresse face à nous, tournant le dos à Constant. Ce dernier nous rejoint l'instant d'après et ferme la porte, le journaliste ne sait plus quoi penser, il est encore plus perdu à chaque seconde qui passe. Je demande à Eugène-Gustave s'il peut essayer de trouver quelque chose sur les gargouilles mais il ne connaît pas assez le livre pour cela. C'est alors que j'ordonne à Henri de m'aider à soulever le livre afin d'attaquer la gargouille avec. Cet ouvrage est tellement lourd et énorme qu'il devrait bien lui faire quelque chose ! Surtout si la main de Monchicourt lui fait mal lorsqu'il touche l'ouvrage, sait-on jamais... Lorsque nous attrapons le livre avec Henri, nous supplions Pissenlit de nous aider, le grimoire nous semble étonnement léger quand nous le soulevons. "Merci Albert..." soupirons-nous en chœur. Constant nous ouvre la porte et je laisse le soin à Henri de porter le premier coup mais, manque de chance, dans sa hâte le policier se prend les pieds dans le tapis et tombe. Je saisit l'occasion, récupère le livre et frappe la gargouille qui vient de s'enfoncer le bras en voulant frapper je ne sais quoi. Un flash lumineux qui me repousse vers la pièce surgit alors, un immense cri retenti ; lorsque ma vue se réhabitue à la luminosité, je découvre un morceau de bras dans le sol et la gargouille qui se tient le morceau restant. Je lui ai littéralement coupé le bras en deux, la chose hurle de plus belle. Le costume de Mona doit être en carton-pâte pour être ainsi brisé par un livre ! La gargouille tombe au sol, c'est alors que j'aperçois JB avec un attendrisseur à viande dans une main et ce qui doit être un couvercle de marmite dans l'autre. Je profite de l'occasion pour asséner un coup avec la quatrième de couverture de l'ouvrage sur la poitrine de Mona. Une vive explosion et un flash de lumière me propulsent contre le mur, je suis à moitié sonné mais j'ai l'impression de ne pouvoir lâcher le livre. Le choc a sûrement bloqué mes doigts ainsi, temporairement j'espère... Mon état est si second que j'entends à peine le cri de douleur de la bête et entraperçoit Constant qui brise une statue de plâtre sur la tête de Mona. Elle essaye alors de remonter les escaliers, de mes dernières forces, je tente de l'a frapper sans y parvenir. Je tend le livre à Henri, pourvu qu'il parvienne à récupérer ce grimoire malgré mes fichus doigts ! Constant, avec une brique, parvient à toucher l'une des ailes et l'abime, je ne suis pas certain que ce soit assez pour empêcher l'envol. Desprès parvient à récupérer le livre de mes mains qui semblent relâcher l'ouvrage alors que je me laisse glisser au sol, complétement sonné. Eugène-Gustave bloque le passage et mets un explose une chaise sur la créature, je crois que ça n'a rien fait. Par contre, le coup de grimoire asséné par Henni sur l'aile de Mona permet de bien amocher l'appendice, cette fois-ci, elle ne pourra plus s'envoler !
La gargouille rebrousse alors chemin pour s'enfuir par la porte, bousculant JB au passage. Henri part à sa poursuite, le grimoire dans les bras. Il a réussi à sortir avec le livre ! Quelle étrange affaire que ceci... Sans plus réfléchir, je vais chez maître Philippe accompagné par Monchicourt, les deux autres se sont lancés à la poursuite d'Henri et, par le fait, de la gargouille.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeMer 21 Juil 2021 - 21:32

Nous y sommes ! La dernière partie de ce samedi deux mars 1901 ! Que d'épopées pour un samedi de mars quand même...
Bonne lecture à toutes et tous Smile





Samedi deux mars 1901 (partie quatre)

Une fois chez maître Philippe, je fonce au premier étage et récupère la statue avant d'aller au second. Depuis la chambre de Mona, je jette la statue par la fenêtre qui explose en morceaux et Eugène-Gustave m'aide à briser le chandelier à sept branches. Nous profitons de l'occasion pour continuer nos fouilles. Apparemment, l'homme que nous avions vu plus tôt n'est plus présent dans la maison. Nous arrivons dans le salon et je découvre, juste à côté de la cheminé une porte cachée. J'appelle mon camarade et nous découvrons un pallier avec des escaliers qui s'enfoncent dans l'obscurité. Nous récupérons des lampes et quelques tissus afin de pouvoir dissimuler la lumière au besoin, créant ainsi des lanternes sourdes de fortune. Eugène-Gustave passe devant, sa canne épée sortie. J'attrape mon pistolet, sait-on jamais... Les planches de bois qui recouvrent les escaliers creusés dans la pierre ne sont pas très veilles, dix ans tout au plus. cet étrange couloir nous rappelle celui sous le dépositoire : le sol est pavé, le plafond voûté,... Nous arrivons à une sorte de carrefour avec un chemin vers le Nord et l'autre le Sud. Nous commençons vers l'austral et, environ deux-cents mètres plus loin, nous arrivons vers un nouveau carrefour : direction Est, Sud ou Ouest. Nous continuons tout droit, ce chemin semblant plus emprunté que les deux autres. Monchicourt dessine un rapide plan sur son carnet. Nous avançons et, après un temps, entendons un bruit de locomotive et découvrons un escalier qui remonte. Il a été remit en état il y a peu et nous tombons face à une porte fermée, il semblerait que nous soyons vers la gare des Brotteaux. Nous convenons de trouver de quelle porte il s'agit plus tard et revenons sur nos pas pour emprunter le chemin allant à l'Ouest. De temps à autres, il y a d'autres couloirs mais les passages sont effondrés, seul le couloir principal à été dégagé. Le couloir se termine en cul-de-sac, une échelle de bois a récemment été disposée ici. Il y a une ouverture avec une dalle qui bloque le passage, je grimpe et pousse cette dernière. Et quelle n'est pas ma surprise en découvrant où nous sommes ! Directement dans l'armurerie de la caserne ! Dans ma caserne ! Ces fripons ont accès aux armes de l'armée française ! Dès mon retour, je vais m'empresser de faire bloquer cette dalle et faire inculper ce maudit maître Philippe pour cet affront ! C'est bouillant et fulminant que je redescends et explique ce que j'ai vu à Eugène-Gustave. Nous revenons sur nos pas pour emprunter le couloir allant vers l'Est. Tout comme celui de l'Ouest, il a été déblayé seulement sur l'axe principal mais celui-ci se termine en éboulis, une échelle en métal récemment posée ici afin de grimper vers une nouvelle sortie. Nous découvrons avec Eugène-Gustave que celle-ci mène dans le parc de la Tête d'Or dans un endroit interdit au public et bien caché. Peut-être que les loups étaient mal en point à cause du spiritiste et de ses disciples ?
Qu'importe, avec tout cela, nous avons quelques petites choses à donner à notre contact de la Sûreté et potentiellement d'inculper maître Philippe, au moins pour l'accès à l'armurerie de la caserne. Nous retournons sur nos pas, décidant d'aller visiter le couloir Nord quand nous apercevons une lumière. Nous nous cachons dans un renfoncement et cachons la lumière de nos lanternes. En face se passe la même chose, la lumière disparaît. après un temps d'attente, j'entends une voix "Ici la police ! Sortez de là et montrez-vous !", cette voix je l'a connais bien. Loin d'être celle du brigadier Desprès, c'est le jeune JB qui s'est exprimé. Je l'appelle et nous rallumons tous nos lampes, rassurés de ne pas êtres tombés sur des fanatiques.

En discutant de ce que nous avons trouvés avec Monchicourt, l'autre groupe nous apprend que Mona est morte, JB exhibant fièrement une moitié de tête. J'espère intérieurement que ce soit bien le cas et que le morceau de tête n'est pas juste une pièce de costume... Eugène-Gustave glisse qu'il serait de bon ton de prévenir la Sûreté, en plus de ce que nous avons trouvé, du fait que Mona est venue saccagée l'un des biens immobiliers de Monchicourt afin d'avoir une potentielle compensation financière... J'aviserai de cela en mettant un mot dans la boîte aux lettres plus tard... C'est alors que nous remarquons quelque chose. Enfin que nous apercevons l'absence de quelque chose. Henri n'a plus le grimoire dans les mains. Ni JB ni Constant ne le portent. Le brigadier ne se souvient pas ce qu'il en a fait, dans la précipitation il l'a perdu. Nous décidons de prendre le chemin emprunté par nos comparses pour arriver jusqu'ici soit vers le Nord et arrivons au niveau de la place Klébert, juste sous la statue d'André-Marie Ampère. Alors que nous sommes juste sous la statue, une odeur de putréfaction nous prend au nez et une vive douleur me brûle au niveau de la colonne vertébrale, m'arrachant un léger grognement de douleur. A la demande de JB, qui est très insistant, j'enlève ma veste et ma chemise. Le garçon tombe au sol, semblant se battre contre quelque chose d'invisible, comme lorsque nous étions dans la cave de feu Joseph Francis. Voyant JB dans une situation critique, j'ordonne à Constant et Henri de remonter et trouver rapidement la grimoire tandis que j'informe Eugène-Gustave qu'il doit m'accompagner voir Mayet au plus vite et y emmener JB. Monchicourt essaye d'attraper ce qui semble importuner le garçon avec sa main malade avant de s'éloigner de quelques pas, le bras tendu loin de lui. JB se calme subitement et m'explique que, comme la dernière fois, un serpent l'a attaqué. Eugène-Gustave me confirme cette histoire de serpent en m'assurant qu'il le tient à bout de bras. Dans la pénombre, je n'aperçois rien. Je demande à JB de s'assoir un instant le temps que nous cherchions avec Eugène-Gustave d'où provient cette atroce odeur. Nous découvrons à la lumière de notre lampe du sang séché et de nombreux cadavres, j'en reconnais quelques uns. Ils sont à ce jour portés disparus suite à l'évènement survenu place Klébert. Après un soupir, j'explique alors à Eugène-Gustave à qui appartiennent ces corps et les quelques informations que j'ai pu apprendre lors de la réunion à la caserne et mon enquête auprès des juifs qui étaient présents, incriminant à nouveau ce Jean Chapas et, par le fait, maître Philippe.

Nous convenons avec Eugène-Gustave de remonter en passant par chez maître Philippe et découvrons le cadavre de Mona non loin des marches. Il est minuit à ma montre à gousset lorsque nous arrivons dans la demeure. Nous sommes épuisés et Mayet doit être rentré chez lui depuis quelques heures déjà. JB propose de passer la nuit au dépositoire par précaution, ne sachant pas où se trouve ce maudit serpent. Eugène-Gustave remonte l'une de ses manches, celle de sa main malade, et nous voyons une sorte de tatouage en forme de serpent qui remonte sur son bras qui semble lui aussi atteint du mal qui ronge la main de mon ami. Je m'étonne de le voir avec un tel motif sur le bras, un dandy comme lui... Mais l'avocat nous explique que depuis qu'il a le serpent sur le bras, sa transformation a progressé bien plus rapidement que d'habitude. Eugène-Gustave demande alors à son tatouage de sortir et, je ne sais si c'est la fatigue et les jeux de lumières, mais je suis certain d'avoir vu le motif se mouvoir avant de disparaitre lorsque Monchicourt a fait un mouvement brusque avec ses mains. Il me faut dormir, j'ai des hallucinations...

Nous arrivons à trouver un coche qui veuille bien nous emmener jusqu'au dépositoire. Ce n'est que vers trois heures et demie du matin que nous arrivons et nous couchons. Ereintés, épuisés.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 1 Aoû 2021 - 17:15

Mes salutations à toutes et tous !
Voici la première partie du dimanche trois mars 1901. Nous approchons de la fin de second "recueil" (le premier étant lié à Saumur et aux affaires liées au directeur de l'orphelinat). J'espère que vous prendrez plaisir à lire les prochains chapitres !
Bonne lecture !





Dimanche trois mars 1901 (première partie)

Ce matin, c'est vers dix heures que nous nous réveillons avec Eugène-Gustave. JB n'est pas là, il nous a simplement laissé un mot nous disant qu'il était allé aider Gustave pour quelque chose...

Mon ami rentre chez lui, se laver et se changer afin de se rendre à la messe. Je fais de même et vais assister au prêche dans la chapelle de la caserne. En sortant de l'édifice, j'aperçois un civil habillé comme un ouvrier se balader dans la cour et se diriger vers l'armurerie. Je décide de suivre l'homme et, arrivé dans l'armurerie, il a disparu. Le soldat qui était de surveillance est au sol, assommé. J'entends alors un bruit de trappe et crie à l'alarme et intrusion dans la base. Rapidement des soldats et gradés arrivent, je leur explique ce qu'il en est et demande à ce que la caserne soit bouclée afin d'éviter que quiconque n'entre ou ne sorte sans mon aval. Avec des soldats nous fouillons l'armurerie et je fais mine de découvrir la trappe. Je demande à ce que deux hommes surveillent cette entrée et que six m'accompagnent. Nous sommes armés, et je suis prêt à broyer les genoux de celui qui traîne dans les souterrains de Lyon. En parcourant les passages sous terre et en cherchant à suivre le chemin emprunté par l'intrus je me rends compte qu'il s'est dirigé vers la gare. Au croisement, je laisse deux hommes en surveillance. "Si jamais vous veniez à devoir vous battre, n'hésitez pas à aller chercher des renforts à la caserne. Vous êtes entrainés et armés mais nous ne connaissons pas ces souterrains." Je repars avec les quatre autres soldats en direction de la gare. La porte est fermée, nous la défonçons avec mes camarades et un homme part en courant et en hurlant au coup d'état. Je n'ai même pas eu le temps de voir si c'était le gus aperçu à la caserne qu'il a déjà disparu dans la foule qui commence à paniquer. Sérieusement . Un coup d'état à cinq et dans une gare ? On ne va pas aller bien loin...

Je vais voir l'un des hommes qui travaille à la gare et lui demande s'il a a vu quelqu'un sortir par la même porte que nous. Il me répond par la négative si ce n'est nous, militaires en tenue et armés. Il me grogne qu'il ne surveille pas tout dans la gare et que cette porte n'emmène que vers un placard utilisé par les agents d'entretient. J'embarque le bonhomme avec moi et lui montre le passage en lui demandant si un débarras est censé ressembler à cela et mener à l'armurerie de la caserne. Il me dit qu'il n'en savait rien ce à quoi je lui rétorque qu'un homme armé se balade dans la gare et que ce n'est ni moi ni l'un de mes hommes dont je parle. Entre énervement et panique, l'employé de gare me vocifère qu'il est inutile de lui hurler dessus et de le prendre à parti car il ne sait rien. Je prends une grande inspiration, je n'avais même pas remarqué que j'avais haussé le ton... Qu'importe, je demande à deux militaires de rester en faction devant l'entrée. C'est alors que neuf soldats arrivent du passage souterrain m'affirmant qu'ils sont les renforts demandés. Je ne me souviens guère avoir demandé des renforts mais avec tout ce qu'il se passe, peut-être qu'ils pourront se rendre utiles... Je leur demande de fouiller les autres couloirs souterrains afin de savoir où ils mènent et de monter la garde au niveau des débouchées afin de sécuriser le tout. Pour les deux autres qui m'accompagnaient, je leur demande de rester dans la gare, laisser aller et venir les gens et trains sans causer soucis à qui que ce soit. Ils doivent seulement de faire acte de présence, si l'homme qui s'est infiltré revient à la gare, peut-être qu'il ne fera rien de grave ou sera arrêté assez tôt par mes gars pour ne pas faire trop de grabuge...
Une fois mes directives faites, je prends un coche pour aller déposer un mot à la Sureté afin de l'informer, comme convenu l'autre nuit avec mes amis, de l'existence de ces couloirs. Je ferai un détour par la mairie afin de vérifier que tout aille bien, peut-être que les évènements prévus pour dans deux jours ont finalement été accélérés. Je suis brusquement sorti de mes pensées par des coups de feu et la voix d'Henri qui m'appelle. Je fais stopper le coche, hurle de cesser le feu et fais les signes militaires en ce sens. Les balles cessent de siffler. Bon sang, mais il sont devenus complètement fous !
Je fais rapidement monter Henri dans le coche, je lui explique les évènements de la caserne et comment je suis arrivé ici quand mon ami m'apprend que le grimoire de Pissenlit est de nouveau à sa place et que, en voulant venir me prévenir à la caserne, il a vu que cette dernière était bouclée. Il a souhaité rentrer mais s'est fait refouler par les soldats en faction. Des rumeurs de coup d'état fusaient déjà autour de la caserne dès que celle-ci s'est mise en état de siège. L'homme en question était fort bien habillé et tenait des propos diffament envers un colonel de l'armée qui serait allé dans la gare avec quatre hommes pour faire un coup d'état. Comment diable a-t-il pu avoir ces informations aussi vite ? Nous concluons avec Henri qu'il ne peut s'agir que d'un disciple de maître Philippe.

Je place le mot dans la boîte au lettres et explique à Henri comment faire si jamais il a besoin de communiquer une information sans passer par moi avant que nous nous dirigions vers l'hôtel de ville.
Une foule est amassée devant le bâtiment, cherchant des explications et des policiers font cordon de sécurité afin que personne ne rentre. Quand je m'avance et me glisse jusqu'aux portes de l'hôtel de ville, je me fais insulter et caillasser. Le policiers nous laissent entrer avec Henri afin d'éviter que nous soyons lynchés. En attendant le maire et le préfet, je rédige un mot autorisant les policiers à pénétrer dans l'enceinte de la caserne afin de vérifier mes dires vis-à-vis de la trappe. Ils me disent qu'ils attendront les ordres du maire et du préfet avant de faire quoique ce soit. Nous attendons dans l'hôtel de ville et aidons à barricader fenêtres et portes. Ce n'est que vers seize heures que le préfet, le maire et des conseillers municipaux escortés par des policiers entrent par l'arrière de la mairie. Le groupe se dirige vers une salle de réunion et nous y sommes emmenés par un policier.
Le préfet demande alors les raisons de tout ce qu'il se passe à Lyon et souhaite notamment avoir des explications vis-à-vis du prétendu coup d'Etat orchestré par les militaires. J'explique au préfet qu'un civil s'est introduit dans la caserne et que j'ai fait boucler cette dernière par sureté. Je l'informe des couloirs souterrains en lui disant que l'un mène à l'armurerie de la caserne et un autre jusqu'à la gare de Perrache. Je me retiens de lui dire où débouchent les autres entrées en annonçant simplement que j'ai demandé à mes soldats de vérifier les entrées et sorties des lieux où débouchaient ces passages. Le préfet demande à Henri s'il a quelque chose à ajouter et ce dernier répond à la négative.
L'un des hommes assit aux côtés de préfet raconte que les évènements de la place Klébert ont été orchestré par l'armée car cette dernière est intervenue trop rapidement. Je prends une longue inspiration et explique ce que j'ai appris auprès des juifs, décrivant Chapas et donnant son nom comme chef d'orchestre de cette cacophonie, je leur donne même l'adresse du commissariat dans lequel certains des malotrus cagoulés ont séjournés. Mais l'on me demande pourquoi, si ce n'est pas un coup d'Etat, des soldats bloquent les trains et passagers. Je m'insurge, assurant que je leur ait simplement demandé de surveiller les allées et venues pour dissuader l'intrus de la caserne mais mes soldats ont juré sous serment qu'ils suivent les ordres que je leur ai donné. je crois que les soldats en question vont avoir à subir mes foudres, j'espère qu'il ne s'agit que d'un quiproquos... Même si le fait d'avoir eu neuf gars en plus sans ma demande plus cela me fait me poser moults questions : y a-t-il un disciple de maître Philippe ? Si oui qui ? En espérant qu'il n'y en ait qu'un seul maximum...
Je jure sur tout ce que j'ai de plus cher que je n'ai jamais donné de tels ordres à mes hommes, j'ai seulement demandé de boucler la caserne et de surveiller les allées et venues de chaque lieu où débouche un couloir. Le préfet reste dubitatif et m'annonce que les militaires quadrillent la place Klébert et chez maître Philipe. Un homme vient lui parler à l'oreille et le préfet nous fait mettre aux arrêts avec Henri. C'est blasé et lassé que je laisse faire, le préfet et le maire s'en mordront les doigts quand l'occultiste les aura évincés de leur pouvoir... Henri essaye de montrer la lettre du préfet mais vu son état, elle n'est pas vraiment reconnue comme une lettre de marque du préfet et se retrouve au sol, à nouveau piétinée...
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Calillion
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeDim 1 Aoû 2021 - 20:34

On prend un peu d'avance sur le récit d'Itrenore et on saute à l'épilogue d'Eugène-Gustave pour savoir ce qu'il devient Very Happy Tous ces éléments peuvent évidemment être utilisés dans une future campagne Maléfices, avec ou sans Eugène-Gustave Wink Je mets également en dessous le background que j'avais écrit pour Eugène mais je ne crois pas que mes camarades y avaient eu accès donc je corrige cette injustice ^^

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L'épilogue d'Eugène-Gustave : de chair et d'amertume

Quelques semaines avaient passées depuis les événements de Mars 1901. Eugène surveillait le chantier de rénovation du toit de la maison de Pissenlit. Les travaux avaient bien avancé, bientôt les zingueurs pourraient intervenir pour refaire la couverture et tout serait fini pour l’été, du moins il l’espérait.
La maison avait fini par devenir son pied-à-terre ordinaire et il l’avait aménagée à son goût. Ses propriétés particulières lui permettaient de garder un œil sur ses affaires lyonnaises tout en étant « au vert » à Saumur et il faisait fréquemment l’aller-retour dans la journée. Il avait d’ailleurs fait construire une petite écurie dans un angle de la cour, acheté un cheval et appris à monter afin de rendre le trajet moins pénible et plus rapide. Rien ne le faisait plus rire que de trouver Munchkin roulé en boule sur le dos du canasson qui arborait systématiquement une mine consternée par tant de « miaoufflerie ». Et il aimait l’indépendance toute relative que lui procurait cette situation, lui qui avait finalement presque toujours vécu au domicile familial.
Il avait également conservé Lucienne Dubrel comme femme de ménage. Cela lui permettait de transmettre au colonel (ex-colonel, il ne parvenait pas encore à s’y faire) des nouvelles du jeune Émilien et de ses progrès et d’en transmettre en retour à la famille Dubrel. Il était même arrivé une fois ou l’autre que le garçon vienne faire ses devoirs chez Eugène-Gustave quand les obligations des Dubrel ne lui permettaient pas de le faire chez lui. Bien évidemment il s’assurait toujours que la porte-portail était fermée à clé, de même que le grenier où était entreposé le grimoire, quand l’un ou l’autre était présent. Il avait d’ailleurs été très clair avec Lucienne : si elle, ou quelqu’un entré grâce à elle, cherchait à ouvrir une de ses portes ou à pénétrer dans ces pièces par quelques moyens que ce soit, il se verrait dans l’obligation de la renvoyer. Un peu dur, certes, et sûrement excessif mais être membre du Club Pythagore et avoir découvert – en partie – les dessous ésotériques du monde l’avait rendu méfiant, sur certains sujets en tout cas.

D’un rare commun accord, Monchicourt père et fils avaient transmis la gestion du cabinet lyonnais à Simon, l’ancien secrétaire d’Eugène. Officiellement il en était devenu le propriétaire et les deux Monchicourt s’étaient fait plus que discrets. Officieusement Eugène recevait régulièrement de ses nouvelles et le rencontrait parfois pour garder une partie de la main sur les affaires, en espérant qu’une opportunité finisse par se présenter de rendre à Maître Philippe la monnaie (bien méritée) de sa pièce.
En parallèle père et fils avaient ouvert un autre cabinet à Saumur. Bien que le leg de la comtesse d’Arbrissel permette d’entretenir le manoir de Saumur pendant plusieurs années, l’un et l’autre préféraient garder un apport de finances pour d’autres projets plus personnels. Et l’un et l’autre étaient finalement incapables de rester inactifs trop longtemps : sur ce point la pomme n’était pas tombée si loin de l’arbre… En revanche Eugène-Gustave avait été fort contrarié d’apprendre, au bout de quelques temps, que l’extraordinaire opportunité ouverte par le départ à la retraite du vieux notaire de Saumur avait en fait été légèrement « provoquée » par son père. La chose ayant été légalisée et le vieux notaire heureux de se dénouement il n’avait pas insisté mais cela faisait partie des points de tension subsistant entre les deux Monchicourt.
Son père avait d’ailleurs emménagé, comme Aurélien Bjornson, dans le manoir d’Arbrissel mais Eugène-Gustave refusait catégoriquement qu’il prenne part à la gestion et l’entretien du domaine, légalement confiés par la comtesse à Henri, Aurélien et lui-même. Tout comme il refusait qu’il s’investisse dans la gestion de l’immeuble du quartier Saint-Georges, qu’Eugène continuait à gérer. Il avait fini par apprendre l’intrusion provoquée par le naïf Constant Maillard et lui avait facturé le remplacement de toutes les serrures, arguant sournoisement que les revenus de ses « fictions » pouvaient largement couvrir les frais. Bon prince, il avait quand même aidé le journaliste dans les démarches nécessaires au remplacement de ses papiers et possessions.

En dehors de ce qui concernait ses affaires privées, les relations entre Eugène-Gustave et son père s’étaient apaisées. Il n’y aurait sans doute jamais vraiment d’affection entre eux mais Eugène ne pouvait pas nier qu’il avait, à sa façon, tenté de jouer son rôle de père en envoyant Munchkin, le familier héréditaire de sa famille, le protéger. Après tout ce qu’il s’était passé ça n’avait pas vraiment surpris l’avocat d’apprendre qu’il descendait d’une lignée de sorciers et, du peu qu’en disait son père, il pouvait comprendre sa volonté de ne pas l’impliquer si ce n’était pas nécessaire.
Mais avec le Club Pythagore il s’était retrouvé impliqué au-delà de ce que son père n’aurait jamais imaginé et la donne avait changée. Il avait cependant été soulagé d’apprendre que la malédiction qui le transformait lentement en pierre avait été conjurée à l’instant même où Aurélien avait brisé l’artefact qui avait fait de Mona une gargouille. Bien que le processus inverse, la pierre redevenant de la chair, soit beaucoup plus long, sa main redevenait progressivement ce qu’elle était au départ. Il n’avait pas manqué de remercier chaleureusement le colonel et lui avait promis de lui rendre la pareille si l’opportunité se présentait.
Son père lui avait également proposer de lui transmettre son maigre savoir de sorcier, ce qu’Eugène avait accepté, espérant pouvoir s’en servir au bénéfice de l’humanité dans les futures enquêtes du Club Pythagore, qu’il soit de Lyon ou de Saumur. Eugène-Gustave utilisait ce savoir, ainsi que son laborieux apprentissage des langues anciennes, pour déchiffrer le grimoire de Pissenlit, dont il n’avait pas révélé l’existence à son père, tant pour sa protection que pour celle du Club et de ses amis.

Le background d'Eugène-Gustave

Dire qu'Eugène-Gustave ait été heureux dans sa vie serait un mensonge. Dire qu'Eugène-Gustave a été malheureux serait une exagération. Il a grandi fils unique entre un père avocat autoritaire et méprisant et une mère distante et froide ; et s'est simplement laissé porter par les injonctions familiales, constatant avec amertume que finalement personne ne se souciait vraiment de ce qu'il voulait et finissant balloté des exigences de sa mère à celles de son père, sans avoir jamais vraiment reçu d'amour.

Il est devenu avocat dans le cabinet de son père, plus par tradition familiale que vraiment par choix, ce que Mr Montchicourt senior ne manque pas de lui reprocher tout en lui rappelant qu'il n'a pas particulièrement brillé pendant ses études. De fait les relations entre les deux hommes sont loin d'être au beau fixe et Eugène-Gustave évite son père autant qu'il le peut.

Il ne s'est jamais vraiment intéressé à l'amour et aux femmes et ne ressent guère le besoin - ou l'envie - de se marier, ce qui occasionne de nombreuses remontrances de sa mère pour assurer la conception d'un héritier. Comme tous les gens aisés Eugène-Gustave est allé "faire son éducation" quelques fois, là encore sous la pression familiale et il n'y a jamais vraiment pris goût. Il a d'ailleurs cessé de payer des prostituées dès que les convenances lui ont permis de le faire.

La mission à Saumur, et tout ce qui s'en est suivit, est une sorte de révélation pour lui. Pour la première fois de sa vie il n'est pas assujetti aux injonctions de sa famille et il envisage un avenir bien plus intéressant que celui que son père lui destinait - par dépit soyons honnêtes -, un qu'il aurait choisi.

Au gré des rencontres Eugène-Gustave a commencé à bâtir un empire immobilier : il possède un immeuble dans le quartier Saint-Georges du Vieux Lyon qu'il loue, une petite courette dans le quartier des Brotteaux et, depuis la mort de Pissenlit, l'immeuble que ce dernier avait acheté avec la porte menant à Saumur. Il a aussi, avec ses amis Aurélien et Henri, acquis des droits de succession sur le domaine d'Arbrissel, à Saumur, en guise de reconnaissance de la comtesse suite à la tentative d'escroquerie éventée en Juillet 1900.
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Voilà~~~ En espérant que vous avez pris autant de plaisir à le lire que j'en ai pris à l'écrire Smile
J'ai aussi une question pour Kipkayle : est-ce que Constant Maillard reste locataire chez Eugène-Gustave ou pas ? Ça ne change pas forcément le récit mais ça peut être utile à savoir pour plus tard.
Voili voilou et à la prochaine I love you
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeLun 2 Aoû 2021 - 18:35

énorme tout ça !!

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 7 Aoû 2021 - 13:47

On continue les résumés et on touche sur la fin de notre aventure !
Super résumé de notre chez avocat conseil, Eugène-Gustave !
Bonne lecture à toutes et tous !





Dimanche trois mars (partie deux)

Nous sommes dans le véhicule de police et nous éloignons. Henri peste et moi, je rumine quand, soudainement, une énorme détonation retentie derrière nous. Mes oreilles bourdonnent mais mon instinct de militaire reprend le dessus, je sors du véhicule suivi par Henri. La mairie n'est plus que de l'histoire ancienne, de la fumée s'élève, de la poussière et des gravats retombent sur les gens qui étaient autour. Henri me rappelle qu'il a laissé la lettre du préfet dedans avant de fondre en larmes tandis qu'un rire nerveux me vient. C'en est trop. M'accuser de faire un coup d'état, faire exploser la mairie blessant et tuant des innocents, faire tourner en bourrique mes amis, c'en est trop.
Je tuerai ce spiritiste de pacotille moi même.
Malgré mes oreilles qui sifflent et le fait que j'entende mon cœur battre, je me dirige vers l'ancien hôtel de ville accompagné de mon ami, lui aussi menotté. Il y a énormément de cadavres, les quelques survivants s'aident comme ils peuvent malgré la fumée, les gravats ainsi que les multiples hurlements et pleurs. En approchant, un gravât me tombe sur la tête m'assommant fortement, mais c'est l'adrénaline qui me fait avancer, je suis devenu comme l'un de ces automates...
C'est aux alentours de dix-huit heures moins dix que la fumée baisse mais la nuit est tombée, la visibilité restant médiocre. Je suis couvert de poussière, personne ne note mon uniforme alors que quelques uns de mes collègues se sont fait rabrouer avec une telle violence qu'ils n'ont pas pu s'approcher des lieux du drame sans se prendre des projectiles. JB nous a rejoint et m'aide à faire sortir les gens, me voyant dans un état physique bien plus médiocre que celui son potentiel paternel. En relevant la tête vers l'ancienne mairie j'ai l'impression de voir quelque chose se dessiner depuis le centre de l'explosion, une sorte de créature féline... Quelque chose qui pourrait ressembler à... un tigre à dents de sabres ?!

Derrière le félin, nous distinguons la silhouette d'un homme qui cherche à contourner la bête qui se tourne vers lui. J'attrape un gravât et lui jette dessus, quitte à côtoyer la Mort de près, autant l'avoir encore plus près. Dans tous les cas, j'ai ce que je voulais, le félin se dirige vers moi. C'est étrange car l'animal se déplace très, très lentement. Néanmoins Henri me vocifère que je suis complètement fou d'avoir fait cela, je grogne simplement à la bête de s'approcher et que je vais me faire un malin plaisir de dépecer cette bête. Mon camarade jette à son tour une grosse roche et manque de très peu l'animal. Nous nous apercevons qu'il a une patte blessée et j'entends Henri dire "Bien fait." avant de voir Constant qui nous demande ce qu'il se passe. Je lui explique que nous lui expliquerons plus tard ce qu'il en est et que nous devons rapidement évacuer la zone.
Je remarque alors quelque chose d'étrange : par rapport à la puissance du souffle de l'explosion, il n'y a pas tant de gravats que ça aux alentours et aucun cratère à la place de l'ancienne mairie. JB donne son attendrisseur à viande et son couteau à son père, j'attrape deux matraques qui étaient au sol et nous allons à l'assaut avec Henri. Mon camarade frappe le premier, donnant un coup d'attendrisseur sur la tête de l'animal et lui plante la lame dans la blessure. Je contourne la bête et l'attrape au niveau de la gorge en la maintenant avec une matraque pour essayer de l'étrangler. Henri lui plante le couteau dans le cou mais peine à pénétrer l'épaisse peau. Je maintiens ma prise et lui plante mon pied, protégé par mes épaisses chaussures militaires, dans sa blessure arrachant un grognement à la bête. Le sang de la créature gicle à grandes vagues. Malheureusement, l'animal a pour réflexe de mordre la première chose qu'il trouve, soit la jambe d'Henri qui pousse à son tour un hurlement. Avant d'essayer d'enfoncer sa lame dans l'œil de la créature, ratant de peu. J'appelle alors Constant et JB à la rescousse, le garçon va dans la direction inverse à la notre tandis que le parisien attrape un bout de bois pour essayer de frapper l'animal. Je maintiens la créature au sol et l'étouffe peu à peu, le journaliste essaye de planter son bâton dans le flanc de notre ennemi mais en vain, Henri approche sa lame plus lentement de l'œil du félin pour être certain de l'avoir mais j'ai de plus en plus de difficulté à maintenir la bête qui se redresse sur ses pattes arrières et semble grossir et grandir au niveau du corps, seule sa nuque semble diminuer de taille. Henri est enfin libéré des crocs mais je suis toujours en train de maintenir la nuque de cette chose qui essaye de me mettre un coup avec sa patte valide. J'appuie mes pieds au niveau du bas du dos de cette créature et tire d'un coup sec au niveau de la nuque afin d'emporter mon adversaire vers l'arrière, j'arrive à me dégager juste avant que le corps ne me tombe dessus et ne m'écrase. Je me place au-dessus et donne un coup au niveau de la poitrine de ce qui s'avère être un homme avec une taille colossale qui était recouvert par la peau volée au musée.

Je crie à Constant de s'occuper de la jambe d'Henri en lui faisant un garrot. En observant plus attentivement je m'aperçois que l'arme qui avait été également volée est maintenue dans la main droite, crispée, de l'homme. L'arme est brisée, je ne sais pas si nous retrouverons un jour les morceaux au vu des gravats alentours.
JB revient alors avec l'un de mes soldats, Bartholomé de son nom, qui me demande ce qu'il doit faire, je l'informe qu'il faut absolument s'occuper d'Henri et que le bonhomme à qui je compresse les plaies doit être également soigné car il est sûrement la cause de tous ces évènements. JB va chercher un infirmier à la demande du militaire et, lorsque le garçon revient avec le soignant, se dernier m'appelle traître, le soldat Bartholomé le met en joue et lui dit que s'il est là c'est pour soigner les blessés et rien d'autre. Je demande au soldat de faire venir dans mon bureau les deux militaires qui étaient en faction à la gare et ont bloqué mes trains. Il me répond que ce sera fait lorsque je serai en meilleur état. Maintenant que l'adrénaline redescend, mes oreilles bourdonnent, je prends conscience de mon état pitoyable. J'ai la moitié du visage en sang, une de mes oreilles saigne et je crois que j'ai une légère entorse à l'épaule. Nous sommes rapatriés, Henri, l'homme blessé, qui se trouve être un conseiller municipal, et moi-même à l'hôpital militaire. Constant nous accompagne également. Henri est emmené en salle d'opération tandis que je suis soigné dans un couloir. Je croise Eugène-Gustave qui attend des nouvelles de son père qui a été emmené en salle d'opération car Monchicourt fils l'a retrouvé en piteux état. JB, Constant et Eugène-Gustave sont dans la salle d'attente.

Il est presque minuit quand Eugène-Gustave vient me voir pour me dire qu'il faut que j'autorise les journalistes à pénétrer chez maître Philippe et les souterrains afin qu'ils puissent expliquer le pourquoi de tout ce qu'il s'est passé. J'emprunte de quoi noter à mon ami avocat et rédige une note pour chaque journal de Lyon attestant que j'autorise les journalistes, munis d'une carte prouvant leur métier, d'entrer chez l'occultiste et les couloirs sous Lyon en étant accompagnés d'au moins deux militaires pour un groupe de dix journalistes. Je fais une attestation toute particulière pour Constant Maillard et Léon Mayet.
Cependant, le parisien a récupéré des plaques qu'il veut faire développer, j'appelle un soldat qui était à côté et lui donne mes directives. Le soldat Rouchy doit emmener le journaliste auprès du photographe de la caserne le lendemain matin. Cependant, JB et Constant veulent aller voir le photographe ; je demande au soldat Rouchy de les accompagner afin de les surveiller.
J'apprends qu'Henri a été amputé juste sous le genou et qu'une prothèse lui a été mise. Monchicourt père est dans un état presque comateux. Il est simplement dans un état d'inconscience et a besoin de repos, ce qui étonne fortement les médecin au vu de son état à l'arrivée. En ce qui concerne le conseiller municipal, son bras lui a été retiré car il était nécrosé, la blessure devait dater de plusieurs jours et n'avait pas été soignée. Sa mâchoire est déboitée-cassée mais malgré cela Eugène-Gustave nous apprend qu'il a reconnu celui qui avait semé la zizanie au cabinet Monchicourt.

Eugène-Gustave passe la nuit à veiller son père à la caserne. Malgré ses protestations, je lui ai emmené une couverture, de quoi boire et manger et un livre. Je pars me coucher à mon tour, je ne sais même pas comment je tiens encore debout mais dormir me fera le plus grand bien.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 7 Aoû 2021 - 14:15

rho encore un pavé :/
bon aller je m'y met ^^

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeJeu 12 Aoû 2021 - 13:13

Bonjour à toutes et tous !
Je vous présente deux jours en un seul post. Il y a un peu de lecture... Mais nous arrivons sur la fin des épopées ! Appréciez les derniers chapitres Wink





Lundi quatre mars 1901

Ce jour, Constant a récupéré les diverses photographies des évènements tragiques d'hier. Cet homme est totalement détaché des évènements, c'en est presque terrifiant. Les images montrent divers plans de la mairie en ruines, quelques plans qui semblent montrer l'espèce d'homme avec sa peau sur le dos mais la qualité est telle qu'il est presque impossible de certifier ce qui est quoi. Seules deux photos un peu floues peuvent laisser entrevoir l'allure féline du conseiller municipal. L'une des images montre un militaire qui maintient le "félin", la créature tenant la jambe d'un homme dans sa gueule. Eugène-Gustave est allé chercher des témoignages auprès de ses employés vis-à-vis du conseiller municipal. Henri est encore dans le cirage, nous le veillons avec JB afin d'être là dès qu'il sera en meilleur état. JB est allé voir Léon Mayet pour l'informer que Chapas et Philippe sont chez feu le directeur de l'orphelinat.
Eugène-Gustave est revenu dans la journée accompagné de son étrange chat aux yeux vairons. Heureusement que l'ancien brigadier Després ne l'a pas vu ! Je n'ose même pas imaginer dans quel état il se serait trouvé.



Mardi cinq mars 1901

Henri se réveille en début de matinée. Constant nous explique sa journée de dimanche en nous informant qu'il est allé dans les quartiers juifs pour s'acheter de nouveaux vêtements mais qu'une altercation entre les juifs et anti-juifs a éclaté. Par un concours de circonstances, il a été arrêté et n'a pas compris pourquoi mais, lors de son transfert, le policier qui le surveillait a sauté de l'hippomobile et le conducteur s'est enfui. Le journaliste s'est rendu à l'hôtel de ville après avoir entendu l'explosion et avoir vu la fumée.
Monchicourt père se réveille en milieu d'après-midi. Après un bref échange, Eugène-Gustave vient nous apprendre ce que lui a dit son père : il faut tuer maître Philippe. Et il faut le faire d'ici à ce soir minuit sinon le monde sera perdu. Il sera à la mairie pour accomplir son plan dont nous savons trop rien actuellement.
Nous apprenons dans la journée que les souterrains ont été bouchés, que les partisans de l'occultiste bloquent les militaires dans leurs surveillance et empêchent les journalistes de s'approcher également. Il y a eu une altercation place Klébert qui a réduit en morceau la statue qui cachait les couloirs. Les éboulis sont sûrement dû au choc de l'explosion ou, peut-être, aux disciples du spiritiste.
Philippe se défend d'avoir menti sur son envie d'aller au calme, loin de Lyon, car il voulait être tranquille afin d'aider son ami Jean Chapas à déménager. Pour ce qui est de Mona, il raconte qu'elle a reçu une lettre l'informant que sa mère était très malade est qu'elle est donc partie sur le champ l'a rejoindre.

Eugène-Gustave et JB vont faire un tour au niveau de l'hôtel de ville afin de se renseigner sur ce qu'il est arrivé depuis hier sur la place avant de revenir et nous dire ce qu'il en est. En attendant, j'ai aidé Henri à apprendre à utiliser ses béquilles. Je ne suis pas le plus pédagogue mais j'espère que mon ami parviendra à se faire à sa nouvelle condition...
Eugène-Gustave et JB reviennent vers dix-neuf heures trente, et nous expliquent qu'un bon nombre de gravats ont été retirés, qu'une tente militaire a été installée afin d'entreposer les corps pour qu'ils soient identifiés. Dans les décombres un endroit semble avoir été plus dégagé que les autres, comme si un rituel devait y avoir lieu d'après eux.
Nous nous demandons comment nous procurer des armes : l'armurerie de la caserne ? Non. Faire sortir des armes, surtout que la sécurité a été renforcée, c'est impossible. Cambrioler un armurier ? Ce ne semble pas convenir non plus. Aller chez la comtesse essayer de récupérer au minimum le canon scié de Pissenlit ? Oui, ce doit être possible. Nous aurions dû récupérer les diverses armes chez feu Joseph Francis... Mais là, avec tous les sbires de Philippe ce sera bien trop ardu... Je propose de se rendre chez l'ancien directeur de l'orphelinat, abattre au minimum le spiritiste avant de mettre le feu au logis. Dans l'idéal nous devrions aussi tuer Chapas mais il nous faudra faire vite et... ma solution est rapidement évincée car apparentée à une mission suicide. Il est vrai que c'est le cas, mais je suis déchu et n'ai plus rien à perdre si ce n'est quelques potentielles années de vie...
Eugène-Gustave va à Saumur et je l'accompagne. Peut-être aurais-je du aller seul dans le repère de maître Philippe mais au vu de mon état, je n'aurais peut-être même pas réussi à franchir le portail sans que les sbires de l'occultiste ne me tombent dessus... Nous prenons la porte dans l'appartement lyonnais de Pissenlit qui nous mène jusqu'à Saumur. Nous récupérons l'arme et quelques munitions dans l'ancienne maisonnée d'Albert et passons devant sa tombe. Je lui explique la situation et l'informe que nous allons essayer de terminer ce qu'il avait commencer : arrêter la cabale. Nous retournons à Lyon et retrouvons nos comparses vers vingt-trois heures au pied de l'opéra.

Des militaires sont en faction sur la place, quatre veillent sur la tente (deux à l'avant, deux à l'arrière) et deux groupes de deux tournent autour de la place. Nous avons la possibilité de nous faufiler entre deux patrouilles et d'assommer l'une d'entre elle. Il nous faut agir vite car quand la lampe d'un groupe tombera les autres le verront et viendront à la rescousse. Nous ne devons pas rater. Nous attendons une demie heure, espérant voir Philippe est ses sbires arriver. Mais rien ni personne n'approche. Henri voit alors deux silhouettes s'approcher des tentes et les deux soldats qui veillaient à l'arrière tombent au sol, sans un bruit. Eugène-Gustave, JB et Constant s'avancent les premiers, je reste avec Henri et nous approchons plus en retrait et voyons un homme avec une capeline sombre qui surveille les alentours. Avec Henri, nous apercevons deux autres encapuchonnés qui s'approchent d'un groupe de militaires et aucun affrontement n'a lieu. Les soldats et les hommes avec une capeline se serrent la main, me faisant bouillonner intérieurement. L'autre groupe de soldat doit avoir été surpris par des sbires car la lampe s'éteint subitement. Nous voyons alors un des soldats qui veillait à l'entrée de la tente qui donne un coup de billonnette à son camarade. Je regarde Henri qui me rétorque "Qu'est-ce que vous attendez pour y aller ?!", je le laisse donc, me poste à portée d'arme et tire juste avant le paria qui appuie également sur la gâchette me touchant à l'épaule droite, coup de chance, je suis gaucher. J'arrive à l'abattre. Parfait, un de moins. C'est alors qu'une personne sort de la tente et ramasse l'arme, dans la précipitation, je le rate et lui aussi. Seule la lumière de la lune nous éclaire, les nuages semblent se dégager. J'entends Henri qui tire derrière moi à deux reprises.

J'essaye de sauter sur l'homme en face de moi pour le neutraliser et pouvoir l'interroger ensuite. Manque de chance, il s'écarte et me tire dessus me laissant inconscient au sol.


Dernière édition par Itrenore le Ven 13 Aoû 2021 - 9:56, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeJeu 12 Aoû 2021 - 21:40

Cool ^^ Petit point de détail : yeux vAIrons Wink
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeVen 13 Aoû 2021 - 9:56

Faute corrigée ! Smile
Je publie sous peu la suite !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeVen 13 Aoû 2021 - 10:16

Et voilà, l'avant-avant dernier chapitre... Il est plus court que d'autres mais je vous souhaite quand même une bonne lecture !





Vendredi huit mars 1901

Je me réveille difficilement, dans un endroit blanc et lumineux. Suis-je mort ? De nombreuses fois j'aurais dû y passer après tout... Je me redresse et une vive douleur dans le bras et l'épaule me ramènent sur Terre, dans l'hôpital militaire de la caserne. Je ne sais pas quelle heure il est et c'est l'un des soldats en faction devant moi qui m'apprend que nous sommes vendredi huit mars.

Mes soldats m'apprennent qu'au vu des évènements qui se sont passé et de tout ce qui m'incombe, ils ont pour ordre de me surveiller et les seules visites auxquelles j'ai le droit sont celles du personnel soignant de l'hôpital militaire. Le général de la caserne vient me voir peu après mon réveil. J'aperçois maître Philippe dans les couloirs, les deux hommes semblent proches et je suis presque certain d'entendre mon supérieur me fustiger. Ce dernier vient me voir et m'informe qu'un jeune homme innocent à plaidé en ma faveur et que l'on me dédouane de certains de mes actes, cependant l'on me reproche d'avoir fait fouiller les couloirs souterrains sans l'autorisation de mes collègues gradés ou supérieurs et que, par le fait je n'ai que deux choix qui se présentent à moi : la mise au placard avec un passage devant la cour martiale ou une retraite bien méritée. Résigné, je choisis la seconde option car, de toute manière, je n'arriverai jamais à prouver l'implication de maître Philippe dans tous ces évènements.
Le général, satisfait, se retire et me laisse le temps de me remettre sur pied avant de quitter la caserne et d'organiser un pot de retraite pour lequel je n'irais pas.

Henri se réveille en fin de matinée. Il est libre et considéré comme un héros de la nation. Il est renvoyé chez lui pour passer quelques jours de convalescence. Je commence à préparer mes affaires afin de partir, je vais aller à Saumur m'occuper du jardin de la comtesse.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 6 I_icon_minitimeSam 14 Aoû 2021 - 16:00

mais non mais c horrible vous pouvez pas laisser les lecteurs comme ça ?
il c'est passé quoi la nuit du mardi au mercredi et puis jusqu'au vendredi ?

aller ho faut pas nous faire ça c'est pas cool !!!

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