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 Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2020 - 12:05

J'adore ! Franchement, l'agacement que ton perso en jeu est super bien retranscrite ici !
Je jure que, pour qui nous lit sans nous entendre, Eugène-Gustave avait envie presque de frapper Damien. C'était très drôle, qui plus est que le manque de réaction de ce dernier aurait d'autant plus pu lui engendrer soucis face au juriste...
Mais au final, personne n'a frappé personne (du moins les PJs entre eux...) !

Faudrait que j'arrive jusqu'au lundi aussi... Pour que vous sachiez ce qu'a pensé Aurélien du dirlo suite à sa mésaventure à l'orphelinat... Je crois que ça va caguer.
Nan mais sérieux, la veille, il va à la messe (catholique donc le monsieur), prend une sorte de sermon divin à la figure devant tout le monde, qui le remarque, discute et reste tout la journée avec l’aumônier pour qu'on vienne le saouler (j'ai pas dit de grossièreté) avec une histoire de religion auquel il pige pas grand chose et n'en a pas forcément à faire... Franchement, c'est une grosse blague ce dirlo qui ennuie (toujours pas de grossièreté) les jeunes demoiselles ! (tout cela [le dirlo et la demoiselle] n'est que supposition qui pourrait s'avérer vrai suite à quelques baffes...)
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Calillion
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2020 - 12:51

@ Itrenore : j'y ai pensé figure-toi xD Mais je me suis retenue parce que la réputation ça compte beaucoup pour les classes sociales élevées et si je m'étais retrouvé au trou j'aurais eu de gros ennuis avec mon père à ce sujet !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2020 - 13:22

@Calillion : je me doute oui ! XD En tout cas, un juriste dans les geôles c'est pas génial, je n'ose pas imaginer les remontrances du père d'après ce que tu as écris dans ton texte !




Jeudi dix-neuf juillet 1900 (partie 1)

Ce matin, nous avons rendez-vous pour une nouvelle visite. J'arrive un petit peu en avance et retrouve mes comparses. Nous discutons brièvement de ce que nous avons eu comme information la veille.

Ainsi, nous apprenons d'Eugène-Gustave que le petit Marcel qui vendait des journaux est l'un de ceux qui a disparu ; il s'agit de l'enlèvement situé à La Guillotière. La dernière introuvable se nomme Janne et est une fille de joie. Selon les informations d'un certain Régis, un ouvrier tout ce qu'il y a de plus ordinaire, la demoiselle aurait copulé avec trois loups. Lui pense qu'il y en a bien plus et que toute une meute rôde aux alentours de Lyon.
Eugène nous rapporte que suite à ce court échange, l'ouvrier s'est mit à hurler et vociférer en tout sens et qu'il a donc préféré rentrer suite à ses investigations.

Mais l'heure du rendez-vous sonne et nous nous rendons donc au lieu prévu, non loin de l'église Saint-Georges. Un homme attend devant un immeuble où travaillent quelques ouvriers. Il est bien habillé mais semble avoir du mal à finir les fins de mois ; nous nous présentons à lui et commençons la visite.
L'immeuble n'est pas très ancien, la toiture n'est pas finie et certaines vitres manquent par endroit. Le propriétaire nous explique qu'un petit incendie a eut lieu au niveau de la toiture : un locataire a allumé le poêle qui, suite à un manque d'entretient, à tout simplement explosé et prit feu. Ne pouvant plus assumer les charges de l'immeuble, le propriétaire a donc décidé de le vendre.
Nous rentrons dans le couloir par une porte à double battant et observons deux portes au fond de celui-ci. Le rez-de-chaussé ne compte que deux logis. Mais il s'agit d'appartements fort spacieux et habitables dans l'immédiat, ils sont d'ailleurs assez classieux. Le premier étage est très bien mais sert principalement aux ouvriers qui déposent leurs matériels et matériaux ici. Au deuxième étage, on dénombre trois logis dont un déjà occupé par un couple de locataires trentenaires travaillant dans une usine de soie de Lyon. Les appartements de cet étage sont, comme ceux du précédent, bien moins classieux et spacieux que ceux du rez-de-chaussé. Cependant, une trappe permet d'accéder aux combles : plusieurs poutres ont brûlées mais ont été renforcées et toute la charpente a été refaite à neuf, au besoin nous pourrons ajouter un petit escalier pour y accéder plus facilement. Nous nous rendons ensuite au troisième, là où l'appartement sous les combles a été refait. Il s'agit de celui qui a brûlé ; certains endroits en portent d'ailleurs toujours quelques vestiges.
Ce qui nous fait huit logements en tout si nous acquérons ce bien ; neuf si nous aménageons les combles pour en faire une chambre de bonne.
Lorsque nous redescendons, nous questionnons le propriétaire sur la présence d'une cave, d'un sous-sol,... Il nous annonce que l'un des appartements du rez-de-chaussée a une sorte de cave à vins. Nous nous rendons donc dans le dit logis et, depuis une porte se trouvant au fond de la pièce à vivre, nous apercevons un escalier qui descend. La petite cave fait une dizaine de mètres carré et n'est, bien sûr, pas éclairée. Le sol en terre est humide ; si nous devions aménager le lieu, ou creuser pour nous rapprocher de Saint-Georges, ce sera bien plus facile qu'avec un sol en dur, le dis-je.

C'est notre ami juriste qui s'enquiert du prix du bien qui est plu cher ; après tout, nous avons ici tout un immeuble qui nous sera vendu et les travaux de rénovations sont en cours d'exécution.
Nous saluons donc le propriétaire et l'assurons de lui donner de nos nouvelles au plus vite. Nous nous écartons pour discuter quelque peu du lieu et demandons conseil à monsieur Monchicourt : pour lui, le rapport qualité/prix est très bon. Nous étions tous d'accord pour dire que cet immeuble avait également l'intérêt que, lorsque Damien s'y installerait, il pourrait choisir son logis (avec une préférence pour celui avec la cave) et que, contrairement à l'autre, tous les appartements sont lumineux, bien plus aérés et moins oppressants. Par ailleurs, Eugène-Gustave fait relever le fait que nous pourrons louer à d'autres personnes les appartements et notamment à des membres du Club Pythagore. Ceci permettant de donner le change quant à l'utilisation de la bâtisse mais aussi permettre à la chambre de Lyon de se développer.
Cependant, reste la question de où placer le dépositoire. La cave convient-elle sachant qu'elle se trouve dans la direction opposée à l'église ? Après tout, c'est pour cela que nous cherchons une bâtisse à la base...
Afin de mieux saisir les tenants et aboutissants de cette mystérieuse cachette sous le tapis, nous renvoyons Damien vérifier cette histoire de trappe et voir où elle mène.

Pendant ce temps, nous discutons plus amplement de nos découvertes de la veille. Ainsi la jeune Janne officiait toujours au même endroit, près de la Croix Rousse où elle aurait été aperçue avec trois loups. La dite disparition de la Croix Rousse qui nous a été signalée correspondrait donc à cette fille.
De son côté, Henri nous apprend qu'un policier a été porté disparu le quatorze juillet près de l'église Saint-Nizier. Son collègue, d'une autre brigade, se nomme Richard Melvieu. Il s'agit d'un policier assez connu dans le quartier et reconnaissable grâce à son uniforme.
En étudiant la question, nous remarquons que tous sont de classes sociales très basses, sauf le policier, que ce sont tout de même des marginaux passant la plupart de leur temps dans les rues de Lyon.
Damien se joint à nous après un certain temps ; il est couvert de boue au niveau des chaussures et de poussière en d'autres endroits. Il nous informe que, sous les planches, il y a une salle d'environ un mètre sur un mètre et que d'autres planches en fort mauvais état cachaient un escalier qui mène vers ce qui lui semble être des égouts et galeries souterraines passant probablement sous l'église. Cette information de sous-sols à Lyon nous étonne un peu car, officiellement, il n'y a pas de telles choses sous la ville.
Nous mangeons avant de nous séparer à nouveau afin de continuer nos recherches sur les personnes disparues.

L'après-midi, je retourne Rue Louis Guérin pour continuer à glaner des informations. Ainsi, c'est en allant au comptoir d'un café que j'apprends d'un serveur le nom de famille d'André : Morvent, André Morvent. Le garçon de café me dit que l'ancien militaire venait souvent à la même table, discutait toujours avec le même serveur et venait toujours quand il y avait le moins de monde. Il avait ainsi appris qu'André avait été blessé à la jambe et s'il avait établi son abri de fortune près du parc c'est parce que, quand il était petit, il avait vécu non loin de la Tête d'Or, son père travaillant sur le chantier. C'est suite à la mort de son géniteur qu'il s'est retrouvé orphelin très jeune et, suite à son séjour à l'orphelinat municipal de Lyon, s'est engagé dans l'armée avant d'être blessé.

Je me rend donc à la caserne afin de trouver le dossier d'André Morvent et essayer d'en apprendre un peu plus sur lui.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2020 - 13:37

c'est génial tout ça !

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeLun 27 Avr 2020 - 19:41

Aurélien étant parti, militaire oblige, pour narrer par le menu nos aventures ça ne me paraît pas pertinent de rajouter mon grain de sel à chaque fois. Cependant pour certains événements et détails c'est sympa ^^
Et je trouve pas mal aussi d'avoir certains éléments en flashback/flashforward, ça donne une autre dimension au récit Very Happy
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeMar 28 Avr 2020 - 10:24

et nous allons pouvoir encourager notre nouvelle joueuse a participer, peut être pas avec la même qualité, ni le même volume, quoi que nous aurons peut être une surprise !

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 30 Avr 2020 - 12:02

Eheh, ça permet à des lecteurs et lectrices extérieurs de pouvoir aussi mener l'enquête ! En tout cas, les retours des autres persos, ça fait du bien à lire et c'est très amusant de comparer tout cela ! ^^
Hâte de voir la participation de la nouvelle joueuse, les articles du "journaliste",...
Aller je vous laisse avec la partie 2 qui est un peu plus longue ! Bonne lecture !




Jeudi dix-neuf juillet 1900 (partie 2)

Suite à mon passage à la caserne, je n'apprends pas grand chose d'intéressant un plus que ce que je sais déjà si ce n'est le nom de l'hospice de la charité où André à grandit en plus de la photo de ce dernier qui était dans son dossier.

Je décide donc de m'y rendre. J'arrive aux alentours de seize heures à l'orphelinat et demande un entretient avec le directeur. En arrivant dans ce qui semble être une salle d'attente, je retrouve mes autres comparses ; eux aussi viennent d'arriver suite à leurs pistes les menant jusqu'ici. Nous échangeons donc quelques informations : le policier Richard vivait seul, n'avait pas de contact familiaux et avait mis pour contact l'orphelinat si quelque chose lui arrivait. Marcel ne venait pas des quartiers de la Croix-Rousse ; quant à Janne, Damien a retrouvé une photo d'elle dans sa chambre en plus de son journal intime. La jeune fille se serait vue se faire offrir la dite photo ainsi que la robe qu'elle revêtait par l'un de ses clients. Elle serait partie durant une semaine avant de revenir avec ces cadeaux et serait revenue changée, n'officiant plus que dans les bois. Dans son journal, la jeune fille ne mentionne aucun détail pouvant trahir ses clients ou donner d'informations concrètes. Le fait qu'elle sache lire et écrire montre une certaine éducation, peut-être donnée par l'un de ses clients où à l'orphelinat. La jeune fille aurait quitté les lieux et différents types de travail car elle ne supportait plus les comportements déplacés des supérieurs...

Suite à cette information, le directeur de l'orphelinat arrive ; l'homme ne ressemble pas vraiment à un religieux avec son air de bureaucrate. Malgré sa cinquantaine bien passée, il a un air jovial et est accompagné d'une nonne.
Il nous demande si nous souhaitons tous venir à la fois dans son bureau ou en séparés ; au vu du fait que nous travaillons ensemble, nous ne voyons guère l'intérêt de nous diviser. Il nous conduit donc jusqu'à son bureau qui semble être destiné à un évêque avec une certaine démonstration de richesse et un rangement très carré. Le style du directeur et de son bureau sont en totale contradiction ce qui donne presque l'impression que le bougre est ici par demande (ou obligation), d'une personne tierce. A l'intérieur du dit office, un cigare est allumé et l'odeur épicée qui s'en dégage nous rappelle à Eugène et moi-même, celle des cigares de notre contact. Nous l'informons donc que nous cherchons des informations sur certaines personnes disparues et que nous avons tous eu l'orphelinat comme point de chute. Nous mentionnons donc les noms de nos recherchés avant de lui demander si des archives sont tenues afin d'en apprendre plus sur eux. Il nous informe que les registres sont triés par année et recensent les entrés et sorties des résidents. Pour aller les voir nous devons avoir une autorisation. Cependant le nom de Marcel lui rappelle quelque chose : il n'a pas de nouvelles de lui depuis fin juin, ce dernier logeait toujours à l'orphelinat le temps de se trouver un logis.
Ainsi le directeur nommé Joseph Francis nous apprend quelques fonctionnements de l'orphelinat lorsque les enfants "quittent" le processus d'adoption : lorsqu'ils commencent à travailler et souhaitent quitter ce process, les jeunes gens se voient ouvrir un compte en banque par l'orphelinat (étant trop jeunes pour en avoir un à leur nom) ce qui leur permet de payer une sorte de loyer à l'hospice le temps qu'ils y logent et puisse se débrouiller par eux-même. L'argent qui leur reste suite à cela est placé en banque et leur sera accessible par la suite.

Le directeur ne connait pas André, en même temps le soldat est plus âgé que lui (et donc que moi-même) ; il ne dirige l'orphelinat que depuis cinq ans, ce qui n'aide pas non plus à connaître d'anciens "locataires". Nous lui montrons la casquette de Polo : elle lui dit vaguement quelque chose mais rien de bien précis, il nous enjoint donc d'aller demander aux bonnes sœurs qui sont plus souvent que lui avec le enfants. Quant à Janne... Il dit ne pas connaître la demoiselle mais quelque chose dans son comportement me fait me poser question... Je verrai cela avec mes camarades suite à l'entretien ; cependant, face à l'insistance de Damien, l'enquêteur suspecte fortement quelque chose. Mes compagnons, eux aussi en semblaient incertains mais avec les quelques questions de Damien, quelque chose nous enjoint à penser que le directeur a connu Janne et a peut-être été l'un de ceux ayant abusé d'elle...

Suite à cela, nous sortons et allons interroger les nonnes. Elles reconnaissent rapidement la casquette de Polo et nous expliquent qu'il était italien, ne parlait pas un mot de français, qu'elles l'ont appelé Paul et lui ont apprit le français. Il a quitté de lui-même l'orphelinat. Elles ont également connu Janne qui est partie subitement il y a trois ans ; nous échangeons un regard et nous suspectons d'autant plus le directeur d'avoir abusé de la demoiselle. Cette dernière a d'ailleurs choisit son nom de famille, elle a été abandonnée devant l'orphelinat alors qu'elle n'était qu'un bébé. Comme elle venait de Lyon, elle a tout simplement opté pour le nom de famille Delyon. Polo et Marcel ont du faire de même, le second ayant été retrouvé nourrisson devant la porte de l'orphelinat. Personne ne se souvient de Richard ou d'André de par leur âge plus avancé que les autres disparus.
L'on nous informe que pour obtenir une autorisation afin de consulter les archives nous pouvons aller demander à la mairie et il nous est rappelé que seules les dates d'arrivé et de départ sont mentionnées en plus de détails particuliers de temps à autres. Par exemple s'ils sont arrivés nourrissons, avec un bijou en particulier,...

Quand nous sortons de l'orphelinat, nous discutons un peu plus et relevons que les enlèvements ciblent des orphelins mais aussi des personnes vivant souvent seules et côtoyant le milieu des rues la majorité de leur temps si ce n'est tout le temps.
Nous envoyons une missive à monsieur Mayet pour le tenir au courant de nos quelques informations avant de convenir que Henri et moi-même allons nous rendre au commissariat où il travaille afin d'obtenir une autorisation pour consulter les archives. Une fois cela fait, nous nous retrouverons à l'appartement vers l'église Sainte-Blandine pour explorer ces étranges souterrains. Eugène-Gustave et Damien s'occupant de récupérer tout le matériel nécessaire pour notre fouille.
Auparavant, je retourne enfiler mon uniforme que j'avais enlevé pour ne pas inquiéter les résidents de l'hospice de la charité... Suite à cela, nous nous rendons au commissariat où j'explique que monsieur Desprès m'aide sur une enquête militaire et qu'il a besoin d'un mandat pour pouvoir consulter les archives de l'orphelinat. Sans poser plus de questions, les officiers rédigent le papier et le donnent à Henri.
C'est après s'être restaurés, habillés en conséquence de cause que nous nous rendons à l'appartement. Nous avons donc dix mètres de corde ainsi que deux lampes-tempête pour notre exploration, Damien est d'ailleurs allé prévenir le jeune garçon que nous viendrions ce soir pour faire un tour de ces mystérieux dédales.

Ainsi, lorsque nous arrivons proche de la porte, cette dernière s'ouvre et laisse apparaître le visage du garçon qui nous fait signe d'entrer. Il a préparé, dans un sceau, quelques morceaux de charbon et insiste pour nous accompagner. Le jeune homme prénommé Gustave (s'il apprenait que notre juriste portait aussi ce nom, je pense qu'il changerait de "meilleur ami", passant de Damien à Eugène-Gustave) avait déjà commencé à enlever les planches. Nous finissons le travail avant de nous engouffrer dans le passage jusqu'à notre arrivée dans les galeries. Le jeune Gustave a accroché un morceau de ficelle qu'il déroule afin de retrouver son chemin. Il semblerait que sa mère lui raconté le mythe du fil d'Ariane... En y réfléchissant, Eugène-Gustave, Henri et moi-même confirmons à Damien que les souterrains passent sous l'église.
Nous arrivons au niveau d'une sorte de puits se trouvant au dessus de nos têtes. Il est fermé, environ dix mètres au-dessus de nous par une sorte de dalle, sûrement une de l'église.
Nous continuons notre exploration dans ces galeries très, très, anciennes et, au vu de l'architecture et de mes souvenirs dû à mes missions à l'étranger, je reconnais un ouvrage gallo-romain.
C'est après une trentaine de mètre que nous arrivons à un carrefour : nous pouvons aller au Nord, au Sud ou vers l'Est (nous venons de l'Ouest). Eugène et Henri vont au Nord tandis que Damien, Gustave et moi allons au Sud. Le garçon laisse le sceau avec le charbon au croisement pour que nous puissions noter notre passage et avancée éventuelle.

Nous avançons pendant un peu plus de cent mètres sans rien trouvé avant que deux cheminées, séparées d'une vingtaine de mètre l'une de l'autre, ne brisent la monotonie du couloir. Dans la première je constate qu'une sorte d'échelle devait y être encastrée à une époque. Gustave, avec mon aide, grimpe dans les cheminées et m'indique que la première est fermée par une dalle et que la seconde est fermée par un gros rocher. Le jeune garçon a une agilité des plus remarquables et grimpe avec une facilité déconcertante. Je lui fais remarquer cela et lui propose, s'il le souhaite plus tard, de rejoindre les rangs de l'armée ; le garçon s'inquiète d'aller en guerre mais je le rassure : cette proposition n'est en rien une obligation et il peut bien en faire ce qu'il veut.
Nous retournons donc sur nos pas et allons à l'Est après avoir écrit qu'il n'y avait rien d’intéressant au Sud. Nous faisons entre vingt et trente mètres avant de tomber sur un mur bien taillé, où l'odeur d'humidité règne et aucune inscription n'est notée nulle part. Damien cherche un passage secret mais ne trouve rien. Nous revenons vers le carrefour et retrouvons, vers vingt-deux heures à ma montre à gousset, les autres qui nous disent avoir fait face à un autre croisement mais que tout menait à un cul-de-sac.

Nous ramenons le jeune garçon, fort fatigué, chez lui avant de continuer notre exploration et en le remerciant de son aide. Nous arrivons alors sur ce qui est ce jour les ruines d'un ancien petit théâtre romain. Étrange d'en avoir fait un sous terre... C'est peut-être l'un des plus petits que j'ai pu voir de toute ma vie d'ailleurs ! Il ne faisait pas plus de quinze mètres de long sur quatre ou cinq mètres de large.

Nous décidons de rentrer chez nous après avoir établi qu'Henri et moi-même irions aux archives demain et qu'Eugène-Gustave et Damien iraient informer plus en détail Léon Mayet.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 2 Mai 2020 - 12:06

petit teasing de la part de notre nouvelle joueuse !
attention ceci est pour les joueurs/joueuses pas pour les personnages : https://fr.wikipedia.org/wiki/Hubertine_Auclert

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeMar 5 Mai 2020 - 7:11

petit up pour vous rappler qu'il me faudrait vos avis pour la 6° vignette de l'affiche.
d'avance merci

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 16:58

Hello, pour la vignette je mettrai soit Léon Mayet soit le logo de Pissenlit. J'ai une préférence pour Pissenlit parce que c'est lui qui nous a embarqué là dedans !
(prochain chapitre des résumés d'Aurélien à suivre)
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 17:00

Désolée de publier un peu moins ces derniers temps ! Je bosse sur un projet perso qui m'occupe pas mal donc je fais au mieux pour libérer du temps afin d'écrire !

Une visite chez les Dubrel, une usine un peu glauque, une balade en barque, bienvenue dans ce nouveau chapitre !




Samedi vingt-et-un juillet 1900

Ce matin je décide de demander aux gars de la caserne s'ils ont remarqué quelque chose d'étrange lors de leur sortie ou constaté la disparition de Marcel. Mais les quelques uns qui achètent le journal n'ont pas fait attention à la disparition du jeune garçon.En effet, certains l'ont déjà vu sans savoir comment il s'appelait.

Suite à cela, j'organise une entrevue avec les Dubrel afin de voir les enfants et peut-être obtenir quelques autres informations sur Polo. Une fois cela fait, je fais un tout rapide de quartier autour de la caserne mais n'obtient pas vraiment d'information supplémentaire et retourne donc à la caserne terminer quelques dossiers avant de me rendre chez les Dubrel ; Damien qui était non loin nous accompagne également jusqu'à chez eux.
Les enfants sont encore en cours lorsque nous arrivons en fin de matinée. Madame Dubrel nous accueille à bras ouvert ; elle nous explique que les enfants sont adorables, qu'ils participent aux tâches ménagères,... Et malgré les quelques difficultés pour l'école, ils font au mieux pour plaire à leur nouvelle famille. Par ailleurs elle a appris qu'ils étaient italiens au cours d'une discussion avec Amélia qui lui a montré la photo du journal et a également appris l'existence de Polo qui a francisé leur prénom pour que les deux enfants aient moins de soucis en France. Lucienne nous explique que la dame sur la photo est en fait une actrice italienne et que leur père a sûrement jeté les enfants dans le train pour s'en débarrasser...

Une fois les enfants rentrés de l'école, Lucienne nous invite à rester manger et nous découvrons des enfants métamorphosés : Emilien et Amélia sont pleins de vie, sont toujours en train de raconter mille et une choses et l'on sent une réelle cohésion et un véritable bonheur entre cette petite famille ; par ailleurs ils sont propres sur eux et coiffés contrairement à la première fois que nous les avons rencontré. D'ailleurs, les enfants sont tellement content qu'ils font une accolade à Damien lorsqu'ils le retrouvent.
Suite au repas, nous demandons à Emilien et Amélia s'ils ont quelques informations en plus sur Polo dont il ne nous avaient pas parlé mais aussi s'ils savent où il travaillait. Le garçon peut même nous y conduire si nous le souhaitons. Je propose donc de nous y rendre et d'aller ensuite faire un tour au parc, c'est ravis que la famille accepte cette petite après-midi reposante.

Nous nous rendons donc jusqu'à une sorte d'entrepôt d'où émane une atmosphère quelque peu pesante ; les travailleurs sont habillés de grosses chaussures, sont peu propres sur eux et sont surveillés par des espèces d'armoires normande. L'on dénombre six adultes et quatre enfants. Un odeur légèrement épicée vient me gratter le nez, lorsque j'aperçois ce qui doit être le bureau du directeur sur le côté de l'entrepôt.
Après notre détour, Damien nous quitte et nous nous rendons au parc. Alors que nous commençons à faire un tour, nous croisons Eugène-Gustave qui était allé se renseigner sur les loups du parc. Je propose, un peu plus tard de payer à boire et/ou à manger à qui souhaite ; sur ces entre faits, Henri et Damien nous retrouvent au parc de la Tête d'Or et se joignent à nous. Monsieur Monchicourt propose de payer un tour en barque à tout le monde.
Au moment d'embarquer, les enfants ne sont pas très rassurés mais les parents arrivent à les convaincre et la famille monte sur une petite barque tandis que nous, nous montons sur une autre ce qui nous permet de discuter de nos quelques découvertes.

Ainsi, Eugène-Gustave nous apprend que les loups adultes du parc de la Tête d'Or sont tous amorphes et que seuls les louveteaux sont dans un état habituel. En effet, même si la chaleur peut expliquer le côté moins vif des animaux, le juriste nous explique que deux petits jouaient, que l'un d'eaux s'est mit à geindre mais que les adultes, dont la mère, n'ont pas, ou à peine, réagit. Normalement, les deux auraient dû être séparés par un parent mais c'est à peine s'ils ont levé la tête. D'après le professeur vétérinaire Saturnin Arloing, et l'un de ses élèves, ils sont dans cet état depuis le trente juin environ mais le professeur justifie cela par les fortes chaleurs que nous connaissons cette année. Monsieur Monchicourt est allé questionner le gardien qui justifie également ce comportement car les loups sont des animaux crépusculaires. Il est alors proposé d'aller questionner également les gardiens qui patrouillent la nuit pour leur demander s'ils ont constaté quelque chose d'anormal. Il nous faudrait peut-être trouver un moyen de rester dans le parc la nuit...
Par ailleurs, Damien a étudié quelque peu ces histoires de tunnels souterrains et en a parlé à monsieur Mayet. Ce dernier lui aurait dit que rien de la sorte n'était répertorié et que sauf une légende sur un éventuel lac souterrain vers la Croix Rousse, il n'a jamais rien entendu de tel. Par ailleurs, il s'est montré aussi un peu dur avec le parisien afin, sûrement, de donner le change au sein du journal.
En ce qui concerne Henri, il a eu affaire à une journée des plus ordinaires composée de plaintes diverses, de quelques vols et autres soucis de voisinage...
Je partage mes quelques nouvelles vis-à-vis de ce que j'ai pu trouver le matin mais nous sommes coupés par de nombreux cris et un "plouf".

Nous n'avions pas fait attention mais Émilien faisait le pitre sur la barque et vient de tomber à l'eau. Le soldat se penche pour essayer de le rattraper mais heureusement que Lucienne fait contre-poids sinon toute la famille se retrouverait à l'eau. Alors que nous nous rapprochons le plus rapidement possible de leur barque, Gontran aide Émilien qui parvient à remonter sur la barque mais Amélia tombe à son tour à l'eau. N'écoutant que son courage, Damien plonge, Gontran nous aide à maintenir notre barque près de la leur tandis que Lucienne stabilise toujours celle où elle se trouve, elle essaye de tenir le jeune garçon près d'elle qui est en pleurs.
Je reste aux aguets près à aider l'apprenti journaliste, voire plonger à mon tour. A un moment, le jeune garçon pointe une sorte d'ombre qui se rapproche, Eugène fait plonger la rame vers cette silhouette ce qui permet à Damien de sortir de l'eau, la jeune fille dans ses bras. Je me penche vers eux, attrape d'un geste vif l'enfant avant de la mettre sur la barque et de me retourner immédiatement vers Damien afin de l'aider à grimper à son tour. Émilien est dans les bras de Gontran et Lucienne fait de son mieux pour maintenir la barque et la stabiliser.
J'entends Eugène dire que la jeune fille ne respire plus ; il lui procure alors les premiers soins au moment où Damien remonte sur la barque. Amélia recrache finalement un peu d'eau et retrouve connaissance. Elle est fort pâle et ses lèvres sont bleues. Je prête a veste à monsieur Dupont tandis que Lucienne nous donne un plaid pour réchauffer la jeune fille.

Deux gardiens nous ont rejoints et nous aident, ainsi que toutes les personnes qui étaient sur la lac, à stabiliser les barques mais aussi les guider vers la rive. Les gardiens de la paix ont également donné une couverture pour Damien.
Une fois arrivés sur la rive, et avec l'aide des gendarmes, nous emmenons la demoiselle dans le restaurant qui est juste en face. Les gens s'écartent afin de ne pas nous bloquer le passage mais surtout pour laisser de la place afin que la jeune fille puisse respirer au mieux. Ils nous aident autant que possible, un garçon de café porte un chocolat chaud pour Amélia et un café pour Damien ainsi que des couvertures.
Dans la situation actuelle nous sommes tous embarrassés ; la jeune demoiselle grelotte, elle a retrouvé quelques maigres couleurs après presque quinze minutes mais ses lèvres sont toujours bleues.
Lucienne nous parle d'un ami à elle qui est médecin. Nous allons donc aller le chercher, elle et moi, tandis que Eugène et Damien vont aller à l'hôtel où loge ce dernier pour qu'il se change, Henri va au commissariat prévenir de ce qu'il s'est passé.

Afin d'arriver plus vite, nous partons en fiacre (Gontran et les enfants en prennent un aussi). Arrivé chez le médecin, Lucienne se rue vers la porte, un serviteur lui ouvre, lui indique, sans poser de questions, où est le médecin et elle monte, quatre à quatre les marches. De mon côté je reste sur le pas de la porte et lui explique de façon très brève ce qu'il s'est passé.
La femme revient alors avec un homme d'environ quarante ans qui porte de petites lunettes rondes et a une mallette de médecin. Nous reprenons le fiacre et allons rapidement chez les Dubrel, je me présente alors au médecin qui fait de même : il s'agit du docteur Simon.

Une fois arrivés, nous descendons en trombes et trouvons Gontran au chevet d'Amélia tandis qu’Émilien essaye de réchauffer les pieds de la jeune fille. Elle est recouverte de très nombreuses couvertures, ses lèvres sont toujours d'une teinte bleu-violet. Le médecin inspecte alors Amélia avant de venir m'expliquer, un peu en retrait, qu'Amélia a subit un choc thermique important et qu'il est difficile pour son corps de le supporter car elle est trop petite. Elle est en hypothermie grave avec seulement vingt-deux degrés Celsius de température. Il faut donc l'emmener rapidement dans un hôpital afin qu'ils puissent s'occuper d'elle au mieux et éviter que son cas ne s'aggrave avec une infection ou autre. Je remercie le médecin et l'assure que nous allons faire tout le nécessaire pour elle. Lorsque je reviens dans la chambre, je peux voir et ressentir tout l'amour qui existe entre cette petite famille. Lucienne est très affectée, Émilien est des plus inquiets et Gontran essaye de cacher ses sentiments afin de les rassurer du mieux qu'il peut.
Je leur explique alors posément et calmement que, pour qu'Amélia se rétablisse au plus vite, il faudrait qu'elle soit prise en charge dans un hôpital. La famille m'enjoint à faire ce que je pense être le meilleur pour la demoiselle. Je décide donc de l'emmener à l'infirmerie de la caserne ; ainsi je pourrai aider au mieux le personnel soignant que je sais très appliqué et attentionné. J'informe tout le monde que je ferai au mieux pour qu'ils aient un droit de visite.

Je reprends donc un fiacre, Amélia est couverte avec un plaid et Gontran m'accompagne. Arrivé à la caserne, j'entre d'un pas assuré, la jeune fille dans les bras, on me laisse passer, sans poser de question. Peut-être que mon air résolu, l'état d'Amélia et l'air inquiet de Gontran ont aidé... Le soldat reste à l'extérieur de l'infirmerie, un peu trop inquiet il préfère ne pas entrer.
Une fois à l'infirmerie, des infirmières et des médecins prennent immédiatement en charge leur nouvelle patiente. Je leur donne toutes les infos que j'ai aux médecins qui discutent entre eux ; ils utilisent bon nombre de termes que je ne pourrais retranscrire car ne le connaissant pas assez avant de retourner vers elle. L'un d'eux reste et m'explique qu'ils vont faire du mieux qu'ils peuvent mais qu'il va être compliqué de la réchauffer car tout le nécessaire qui est utilisé en hiver ne peut être mis en place pour le moment. Je demande à être tenu au courant et leur assure que s'ils ont besoin de quoi que ce soit, ils n'ont qu'à demander et je ferai au mieux pour l'obtenir.
Je salue donc le personnel soignant après les avoir à nouveau remerciés et me retire.

Gontran est rentré, un de mes soldats m'informe qu'il a préféré rentrer chez lui pour ne pas laisser Lucienne et Emilien seuls et qu'il est désolé de ne pas m'avoir salué. Je devrai rassurer Gontran quand nous nous reverrons que je comprends parfaitement...

Le reste de la soirée est plutôt calme malgré les nombreuses inquiétudes que j'ai ; les questionnements, les interrogations, cette histoire de loup et de Louvard qui me hantent le soir... J'arrive cependant à dormir...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 12:09

Une session un peu plus tranquille qui a donné un coup de boost à Aurélien et l'a un peu réconcilié avec la religion !




Dimanche vingt-deux juillet 1900

Ce matin, je décide me rendre dans la petite église de la caserne et de participer à l'office. J'espère avoir une épiphanie ou quelque signe, surement en vain vain, pour avoir, peut-être, des réponses.

Je suis donc l'office, peu de soldats sont présents, seuls quelques uns qui sont restés au sein de la caserne et ne rentrent pas chez eux ce jour. A un moment, quelque chose me percute, quelque chose qui me fait un peu sortir de ma simple écoute ; l'aumônier vient de prononcer une phrase quelque peu... spéciale. Je n'ai pas forcément retenu tout de cette phrase, mais ces quelques mots m'ont semblé comme m'être adressés (d'autant plus que l'homme d'église m'a regardé en les prononçant) : "(...) l'esprit de la nuit, qui chercher à s'emparer de nous ouailles et nous corrompre (...)."
Son regard insistant sur ma personne me pousse à croire qu'il essaye de me faire passer un message, je me sens quelque peu mal à l'aise, j'ai l'impression que toute l'assistance s'est rendue compte de cela. J'essaie de ne pas montrer mon trouble, serre un peu les mâchoires et continue de suivre l'office, bien décidé à aller discuter avec l'aumônier après tout cela. Peut-être est-ce juste parce que je ne me rend pas à la cérémonie tous les dimanches, peut-être est-ce autre chose...
Après tout cela, pendant que l'aumônier range ses affaires, je vais le voir et lui demande à parler car quelque chose me trouble et que j'espère trouver une éventuelle réponse. Il m'indique que c'est avec plaisir que nous discuterons mais qu'avant cela, il se doit d'aller saluer les autres gradés qui sortent en dernier du lieu saint.

Lors de ces dites salutations, j'ai encore cette impression que les officiers me regardent du coin de l’œil. Une fois cela fait, je m'approche à mon tour et j'ai l'impression que, une fois tout ce petit monde parti, notre aumônier change d'attitude. Et pour cause ! Il m'invite à manger avec lui ce midi mais avant cela il souhaite "enlever [s]on accoutrement".
Bien entendu, le fait d'être aumônier est une tâche que l'officier a pris en plus de son devoir mais c'est fait toujours volontairement. Après tout, il s'est tout de même fait ordonner pour cela ! Ce n'est pas rien non plus.
Il se dirige donc vers une sorte de petit vestibule pour aller se changer. Lorsque je le retrouve, il porte désormais sa tenue d'officier, fort bien portée et mise. Il referme la porte de la petite cellule après avoir récupéré son képi. Il m'invite ensuite à le suivre pour passer au repas, je le suis jusqu'à un petit patio situé derrière la chapelle. Son comportement est devenu bien plus sympathique et agréable. La table est déjà dressée, et mon collègue m'invite à prendre place. De façon fort brève nous décidons de nous appeler par nos prénoms et me voici donc attablé avec Joseph. Il plaisante d'ailleurs à ce propos, me disant que, dès sa naissance, il était comme préposé à faire l'aumônier.

Il me propose de prendre un petit apéritif avant le repas, j'accepte avec plaisir et me retrouver avec l'équivalent d'un dé à coudre d'un liquide bleu-vert dans un verre tandis que mon comparse s'en verse l'équivalent de deux. C'est d'un coup que nous buvons ce liquide quelque peu fort qui est, bien entendu, de l'absinthe.
Nous commençons le repas qui nous est porté par deux enfants de cœur, et discutons quelque peu, je lui parle en premier lieu de cette mystérieuse phrase qui m'a semblé comme destinée. Il m'informe qu'elle lui est venue dans la nuit, comme instinctivement et qu'en rien je ne devais me sentir à proprement visé et qu'elle ne s'adressait pas à moi en particulier ; cette phrase lui a été comme soufflé et il lui a semblé de bon ton de la mettre dans son office du jour. Il me demande pourquoi cette phrase aurait tant d'importance pour moi, je lui explique que, en plus du fait qu'il m'a regardé quand elle fut dite, face aux derniers événements que j'ai pu vivre et que je vis, elle m'a semblé comme être une sorte de message. Je lui évoque alors mes quelques cauchemars, cette histoire de Louvard surtout... Lui aussi semble quelque peu perplexe face à cela et opte aussi pour des artifices engendrés par l'industriel qui aurait profité des sessions de spiritisme pour semer le doute. Au fil du repas, sa tenue reste toujours très stricte mais il a une façon de parler et de s'asseoir un peu plus détendue ; l'expression l'habit ne fait pas le moine prend tout son sens à ce moment là...
Par ailleurs, je lui parle aussi de des disparitions ; c'est alors qu'il fait la comparaison entre la phrase qui me taraude : je suis investit dans cette affaire et le fait de parler d'un esprit de la nuit qui cherche à s'emparer d'ouailles m'a, inconsciemment fait faire le parallèle avec disparitions se référent aux ouailles et l'esprit de la nuit faisant référence à ce qui cause les disparitions qui ont lieu, rappelons-le, la nuit. Si les paroles m'ont tant touchées, c'est donc peut-être que quelqu'un, ou quelque chose, me pousse à continuer sur cette voie.

Le fait de discuter avec Joseph me fait du bien et j'ai vraiment l'impression de partager un moment avec un ami de longue date, la conversation dérive au fur et à mesure et ce n'est que vers quinze heures trente que nous terminons le repas ; je n'ai guère vu le temps passer et je crois que l’aumônier m'a quelque peu réconcilié avec la religion que j'avais plus ou moins abandonné faute des quelques travers de mon passé...
Après tout cela, je lui propose donc de finir l'après-midi par une balade et éventuellement passer au parc.

Nous terminons donc tranquillement la journée et moi, je suis désormais encore plus déterminé à reprendre les recherches et retrouver les disparus.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 13:17

j'aurai bien aimé assister a vos échanges !

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 12:40

Je verrai pour les écrire alors ! Pour le moment, je me concentre sur les résumés XD

Et voici l'une des journées les plus pourries d'Aurélien !




Lundi vingt-trois juillet 1900

Ce matin, comme prévu, je me rend à la rédaction du journal Le Passe-Temps. Je retrouve le reste du groupe, sauf Henri, dans le lieu où nous trouvons que peu de journalistes.

Nous suivons Damien qui ouvre la porte d'un bureau quelque peu enfumé où nous retrouvons monsieur Mayet en train de lire un autre journal, L'Entrevue, tout en rigolant parfois. Fort heureusement pour Eugène-Gustave et moi-même, la matinée permet que peu de tabac ai été fumé et ainsi nous sommes bien moins incommodés par cette odeur bien connue du tabac de Lyon.
Léon Mayet nous invite à prendre place pour que nous fassions le résumé de nos recherches, à commencer pour l'histoire du dépositoire. Le juriste lui explique donc ce qu'il en est pour l'habitat de Perrache près de l'église Sainte-Blandine : un appartement fort sombre mais qui cache une galerie qui semble passer sous l'édifice religieux grâce à divers tunnels semblant dater de la période où Lyon se nommait Lugdunum. Un appartement dans un lieu proche des usines donc animé le jour et calme le soir.
Ensuite, est évoqué la situation de l'autre bien immobilier : il s'agit d'un bâtiment complet, comptant huit logis pouvant être loués (l'un d'eux l'étant déjà) et qui est en plein travaux pour être réhabilité convenablement pour les futurs propriétaires.
Léon Mayet semble plus intéressé par ce deuxième bien immobilier. Cependant, Damien lui explique que lors de la messe hier matin, il s'est rendu dans l'église Sainte-Blandine et a vécu une sorte de rêve éveillé. Il s'est retrouvé comme hors de son corps, s'est rendu vers une dalle face à l'hôtel et s'est alors retrouvé, après un battement de cils, dans les galeries dont nous lui avons parlé. Il sentait comme une chaleur presque protectrice, l'envahir et parfois, cette chaleur laissait place à un grand froid. Comme si c'était la présence du lieu sanctifié qui lui donnait cette sensation. Il aurait donc marqué les endroits limites à cette chaleur et laissé son crayon avant de "remonter" dans l'église et retourner s'asseoir. En réouvrant les yeux, il a découvert son crayon avec un peu de terre dessus à ses pieds.

Le rédacteur en chef se rapproche d'un journaliste et lui fait comprendre qu'il doit s'en aller pour je-ne-sais quelle raison avant de revenir vers nous. Il nous explique que monsieur Dupont a vécu une expérience extrasensorielle qui lui a permis de découvrir cela et avoir une sorte d'épiphanie sur l'intérêt de l'appartement situé à Perrache. Par la suite, il nous dit que tout n'est pas basé que sur des croyances et que nous ne semblons pas réellement réaliser tout ce qu'il se passe ainsi que les tenants et aboutissants de la chose. Il met en avant la "révélation" qu'a eu Damien et nous enjoint à vérifier si nous ne ressentons pas quelque chose de similaire à Saint-Georges. De toute manière, il s'en remet à nous pour le choix final malgré le fait que son intérêt se porte plus au bien de Saint-Georges car possédant plus d'appartements, pouvant donc être loués (peut-être même à d'autres membres du Club Pythagore), et dans une zone plus calme.
Je crois que cet homme commence à me taper un peu sur le système et que je ne suis pas le seul avec cette sensation... Nous avons été lâchés dans tout ce bazar contre notre envie par Pissenlit et cet homme à Paris, on ne nous a rien expliqué, on ne nous explique toujours rien et nous n'obtenons pas l'aide que nous demandons de quelqu'un qui pourrait nous en donner. Non, rien. A la place, nous avons des remontrances parce que nous n'avons rien de bien concret, parce que nous ne savons guère comment déterminer qu'un endroit ou un autre est meilleur pour leur dépositoire et, par dessus le marché, on nous dit que, de toute manière, c'est nous qui auront la décision finale. C'est une mauvaise plaisanterie cette histoire !
Passons. Mayet nous parle cependant des disparitions et du fait qu'elles pourraient être liées à des phénomènes astronomiques ; de nombreux "sorciers" pensent que les astres influent sur leur magie, leurs pouvoirs et leur puissance. On se croirait dans une histoire de lycans ou de vampires... Il nous enjoint donc à aller étudier les événements astronomiques sur les dates des enlèvements ou tout autre date que nous posséderions ; peut-être que le "sorcier" est un change-forme qui utilise les astres pour augmenter ses capacités magiques... Nous allons donc devoir faire un tour à l'observatoire afin de constater, ou non, quelque chose.
Nous sortons tous trois du bureau du rédacteur en chef ; je vais me diriger vers la caserne, me mettre en uniforme et aller continuer mes recherches aux archives, Eugène-Gustave va retourner au cabinet pour travailler tandis que Damien se propose d'aller à Saint-Georges puis à l'observatoire.

Une fois à la caserne, je reçois une missive d'Henri qui nous informe qu'il n'a pu se rendre disponible car il a été envoyé en renfort dans un quartier de Lyon car deux groupes d'enfants des rues sèment la zizanie.
J'arrive à l'orphelinat où je suis reçu par le directeur qui me mène jusqu'au archives en râlant. Les recherches se font plus fastidieuses, l'aide du policier m'était d'une grande aide. A deux l'on allait bien plus vite et l'on trouvait les choses bien plus rapidement ! Qui plus est que, durant les recherches le directeur vient me rendre nombreuses "visites" ; il me salue d'un signe de tête, vient regarder un livre et repart, regarde ce que je fais et écris,... Ainsi, vers midi, j'ai le droit à l'une de ses visites et il en est de même vers quinze heures trente. Il prend quelques livres, me demande si je trouve ce que je cherche et s'en retourne sans avoir attendu la réponse que je ne lui donne guère de toute façon. Son comportement m'amuse et me fait presque pitié... A-t-il tant de complexes que cela face à sa pseudo-supériorité en tant que directeur de l'orphelinat ?
Au cours d'une de ses visites, il se rapproche, regarde ce que je note et à partir de quels livres et a un air amusé, comme s'il trouvait cela d'une stupidité déconcertante. Son attitude, depuis le début, est d'avoir un air pseudo supérieur : le torse bombé, le dos bien droit et la tête haute, ce petit bonhomme crois m'intimider. Vous savez ce qui a été le plus jouissif là-dedans ? Mon retour comportemental. Car oui, c'est avec un sourire en coin, un air amusé et l'infantilisant peut-être un peu de par quelques uns de mes faits, que le directeur semblait s'énerver intérieurement.

Sur la fin de ma journée, je salue le directeur par politesse (et surtout pour encore lui faire comprendre que son comportement est des plus vaseux) et vais voir les nonnes qui me fuient... Je demande pourquoi cette soudaine distance et un son semble m'appeler d'une porte derrière moi. Cette fameuse porte que je voyais toujours fermée est entre-ouverte, je m'en rapproche alors discrètement et me fait tirer violemment dedans. La porte est refermée rapidement mais avec l'intention de ne pas faire de bruit cependant. L'une des nonnes, la plus cordiale que nous avions rencontré, me fait signe de me taire avant de m'expliquer à voix basse le pourquoi de ce comportement : le directeur a donné des consignes à mon égard et à demandé à ce qu'aucune bonne sœur ne m'aide car je serais malintentionné car j'en fais parti. Elle m'informe qu'avec les événements actuels il est difficile de faire confiance aux personnes comme moi. Je serre les mâchoire, la religion est d'un compliqué ! N'est-elle pas censé unir ? Malheureusement, le problème de l'affaire Dreyfus sème la paranoïa chez beaucoup ; je l'informe que je ne suis guère de confession juive ce qui semble surprendre la nonne car le directeur leur a dit que j'étais juif et que j’œuvrais pour leur cause. Bon sang ! Jésus lui-même était juif !
Je lui explique donc un peu plus le pourquoi de notre venue : plusieurs personnes ont disparues et toutes sont passées par cet orphelinat, il y a quelque chose qui se passe ici et nous cherchons à savoir quoi et avoir plus d'informations sur les disparus. Je lui demande donc de finir mes recherches : si ce n'est pas pour mes compagnons et moi, qu'elle pense au moins aux disparus qui risquent leurs vies ou l'ont peut-être perdue ; ne faut-il parfois pas toucher à la corde sensible des croyants ? Je lui communique alors sur un papier les informations qu'il me manque et l'endroit où me les envoyer dès qu'elle pourra.
Sœur Thérèse récupère le papier et me demande de la pardonner ainsi que les autres nonnes, je l'assure qu'elle a été dupée et ne doit pas demander mon pardon, je pense qu'elle a compris à quel pardon je faisais allusion. Elle repart après avoir vérifié qu'il n'y avait personne et je fais de même, sortant de cet orphelinat comme si de rien n'était mais me jurant à moi-même de faire payer au directeur son insubordination et ses mensonges.

Une fois à la caserne, j'envoie une missive aux autres pour les prévenir de cette histoire au sein de l'orphelinat. Mon secrétaire me remet une missive d'Henri : il nous réexplique qu'il n'est pas disponible faute de cet envoi en renfort près du quai Saint-Antoine et de l'église Saint-Nizier ainsi que vers le quartier des Terreaux. Il nous explique que ce sont des zones où Richard faisaient ses patrouilles et que deux groupes d'enfants des rues se livrent bataillent car deux membres de l'un des "clans" ont disparus. Ce sont ces disparitions qui ont causé tant de remue-ménage et il espère être rentré d'ici peu. Bien entendu, il souligne que cela est peut-être lié à notre affaire, ce que je pense aussi...

Je pars me coucher fort tard ce soir, passablement énervé par cette journée ; entre Léon Mayet et ses remontrances ainsi que cette histoire aux archives...
Cette nuit, je refais des cauchemars. Presque comme ceux fait chez la comtesse : des scènes floues dans la forêt, Pissenlit en faune, des visons de l'affrontement face au Louvard... Je me réveille plusieurs fois, je vais ouvrir la fenêtre à cause de la chaleur, mais tout recommence alors... Je vais boire et j'ai un désagréable goût de sang dans la bouche, lorsque je crache, un liquide rouge entache le lavabo. Je regarde si je ne saigne pas, mais il n'en est rien. Lorsque je regarde à nouveau le lavabo, il n'y a plus que de l'eau.

Je retourne me coucher et m'endors, bercé par mes cauchemars.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 13:40

ouha encore un beau travail.

je constat qu'en fait vous galérez alors que vous avez les éléments les plus importants pour résoudre une grosse partie de l'enquète.
c'est peut être parceque vous cherchez trop loin ou que vous ne voulez pas voir ce qui est devant vos yeux.
sincèrement je n'arrive plus à voir ce que j'ai raté pour que vous trouviez.
mon conseil relisez tout ce qui est ici ainsi que vos notes car tout ce qui peut vous permettre de trouver une solution est là.
évidement ce n'est pas tout il y a bien plus pourtant cela vous donnera la direction a suivre.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 15:45

De mon côté, c'est en relisant mes notes que j'ai parfois cette impression de "minfle ! Il y avait cela !" (surtout pour les phases de la lune).

Bon alors, ce n'est pas encore dans les résumés mais (pour redire ce que l'on a évoqué la dernière fois) :
Les disparitions sont pas trois aux alentours de la pleine et de la nouvelle lune.
D'après Léon Mayet, les événements astro sont important pour les sorciers (en chercher sur Lyon ?), ce qui peut donc expliquer le pourquoi du comment. Il nous a également parlé de change-forme, ce qui peut aussi expliquer cette histoire des phases majeures de la lune.
De plus, l'étrange contact qui veut attendre la pleine lune pourrait peut-être aider, ne pensez-vous pas ? Lui parler des enlèvements, des dates,... le fera peut-être tiquer voire même vous révéler où ils sont ! (qui sait, le mal est partout !)

Cette histoire de change-forme est importante. Vous n'avez (techniquement) pas l'info, mais certaines créatures ont une tâche bien précise et placée au même endroit sur leur pelage. Ce qui n'est pas anodin. La théorie du change-forme est quand même fortement à appliquer.
Je ne m'y connais pas forcément sur les légendes Lyonnaises, mais les lycans peuvent avoir une tâche de la sorte, et ce même sous forme humaine ! Elle se situe parfois à l'endroit où elle est sur le pelage (ici bas du dos, côté gauche), ou sur le bras (je ne sais plus si c'est le droit ou le gauche) de la personne. Mais ça, c'est une connaissance de la joueuse.

Ensuite, l'orphelinat est une pièce maîtresse de tout ce bazar. Il nous manque peut-être un élément là-bas mais il nous semble impossible de nous y rendre à cause de ce fichu dirlo. N'aurait-il pas donné des nouvelles directives aux nonnes suite à la "disparition" de sœur Thérèse ? Pourquoi l'avoir envoyé faire des courses de nuit ? Il serait de bon ton de l'apprendre peut-être...

Voici quelques petites choses, en vrac, que j'ai sur le coup. J'ai du en oublier que j'avais eues et je viendrai faire des retours quand j'aurais des nouvelles révélations.

En attendant, j'espère qu'Aurélien ne va pas être changé en lycan... Je préfère le werebear et puis, vous imaginez ? L'arme de destruction massive pour l'armée ? Malheureusement, les changements ne sont pas toujours maîtrisés et/ou maîtrisables... Même si certaines légendes racontent que certains de ces maudits parviennent à gérer leurs transformations...

Après, pour ce qui est de relever des infos, je pense qu'il y a le fait que nous cherchons trop dans le détail et, lorsque l'on a quelque chose on se dit "nan, trop simple, y'a une touille dans la potée..."
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 17:03

On continue les résumés avec l'arrivée d'un nouveau PJ : Mylène Dupond !




Mardi vingt-quatre juillet 1900

Ce matin, n'ayant pas eu de nouvelles de qui que ce soit, je décide de me rendre à l'observatoire afin de chercher des informations sur les événements astronomiques durant les enlèvements.

Arrivé à l'observatoire, je ne croise pas grand monde ; après tout, les personnes travaillant ici exercent plutôt la nuit. J'aurais dû y aller plutôt que de subir mes cauchemars peut-être... Qu'importe, je suis accueilli par un professeur à qui je demande si des événements particuliers ont eu lieu sur le plan astral depuis un peu plus d'un mois. Il m'informe qu'il n'y a rien eu de significatif au niveau des astres sur cette période si ce n'est que par la forte chaleur et le ciel très dégagé, il leur est plus simple d'observer le ciel. Il y a eu quelques étoiles filantes mais guère plus que cela, presque autant que les années passées sur cette période.
Je demande donc si un événement particulier a eu lieu aux dates de naissances approximatives de nos disparus, ou par rapporte aux dates d'arrivées/de départ de l'orphelinat. Un étudiant est donc missionné pour m'aider à fouiller dans les archives. Après deux heures de recherche, rien ne sort vraiment du lot ; parfois quelques éléments peuvent ressortir mais rien ne se répète d'un individu à un autre. Aucun événement astronomique à venir de particulier pouvant être prévu d'avance, n'est recensé. Le jeune étudiant me rappelle que l'événement majeur de cette année est le changement de siècle en cette fin 1900 ; est-ce que cela pourrait influencer les disparitions ? Après tout, certains voient des signes là où il n'y a rien parfois...
Je le remercie de son aide et il me donne le calendrier lunaire que nous avons également utilisé au cas où ce pourrait m'être utilise.
Je ne le regarde pas vraiment sur le coup... Peut-être y jetterai-je un œil plus tard... Je salue l'étudiant et le professeur avant de m'en retourner à la caserne.

Arrivé à la caserne, mon secrétaire me donne une missive envoyée par monsieur Monchicourt : il nous demande si, dans nos enquêtes sur Richard, Marcel et André, des personnes les ont vus avec des loups. Je dois admettre que de mon côté, personne ne m'a parlé de loups pour André... Il nous invite donc à nous retrouver ce soir autour d'un repas sur la place Bellecour pour en discuter.
Je passe donc une après-midi somme toute assez commune aux autres : je fais quelques dossiers, réponds aux quelques demandes de permissions de mes soldats, vérifie le moral des troupes, m'exerce toujours physiquement,...

Le soir nous nous retrouvons donc comme convenu et Henri se trouve être accompagné d'une femme d'une cinquantaine d'années. Il nous la présente comme Mylène Dupond, une connaissance de Richard. Nous allons alors nous installer à table, Mylène s'installe à mes côtés, Eugène-Gustave en bout de table, Henri et Damien en face de mademoiselle Dupond et moi-même. Nous commandons notre repas et Henri nous présente donc mademoiselle Mylène Dupond : elle travaille au journal du Tout Lyon, un hebdomadaire centré sur la littérature, la haute société de Lyon y porte une grande attention mais ce journal n'est en aucun cas en lien avec la politique. Alors que nous nous installons, Je remarque qu'un mystérieux chat noir et roux s'installe à la gauche d'Eugène-Gustave. Personne ne relève ce fait là ; les autres l'ont-ils vu aussi ? Je ne suis pas sûr...
Mademoiselle Dupond nous explique alors le pourquoi du comment elle connaît Richard : il se trouve qu'elle doit écrire une histoire sur les brigadiers de Lyon et a été redirigée vers Richard pour avoir plus d'informations pour son récit. Richard opérait majoritairement dans les quartiers de la place Morand où il essayait de remettre les enfants des rues sur le droit chemin. Elle sait également qu'il s'est lié d'affection avec une jeune fille de l'orphelinat car il lui avait dit et elle a retrouvé des lettres venant de sa bien-aimée. Elles étaient mal écrites (l'écriture n'étant pas des plus belles et les fautes d’orthographe récurrentes) et signées d'un "J.". Dans le cachet de cire, trois cheveux blonds se mêlaient au cachet. Par ailleurs, Mylène a appris de Richard que son aimée vivait à la Croix Rousse.
Nous suspectons tous que ce fameux "J." corresponde à Janne ; suspicion rapidement validée par Damien qui nous explique avoir apprit que Richard et la jeune femme étaient en lien, ce notamment car il a lu le carnet de la jeune fille et que, entre la typographie, les fautes et les corrélations plus que visibles, cela ne fait aucun doute. D'après les récits du journal, les deux se sont rapprochés au point de peut-être s'aimer d'ailleurs.

Alors que nous discutons de cela, le chat qui était couché près du juriste lui monte sur les genoux, nous apercevons le bout de ses oreilles dépasser de la table. C'est suite à nos expressions surprises et d'un air presque las, que monsieur Monchicourt nous explique que ce drôle d'animal le suit depuis la veille au soir. Le félin n'a de cesse de le suivre et Eugène-Gustave suppose même qu'il comprend ce qu'il lui raconte. Il attrape alors le chat et le dépose à sa droite, vers Mylène et moi ; sauf que, le chat fêle dans notre direction avant d'être posé au sol et retourner à la gauche du juriste. Était-ce envers moi au Mylène ?

Nous reprenons alors notre discussion, plus ou moins perplexes. Damien nous explique qu'il a lu quelque chose dans le journal de Janne qui lui fait penser que le directeur qui prétendait ne pas connaître la jeune fille lui faisait en fait la cour. Ceci pouvant expliquer son comportement étrange lors de l'évocation de cette dernière. C'est Richard qui aurait offert le carnet à Janne qui a été acheté près de la place Morand, sa zone de patrouille. Elle écrit qu'ils se sont rencontrés à l'orphelinat et qu'un lien affectueux s'est créé entre eux au fil du temps.
J'en viens alors à évoquer brièvement mon épopée à l'orphelinat et évoque, de façon brève et sous-entendue, que le directeur est un être de bien peu de foi et que je ne comprends pas comment il a été possible de le nommer directeur d'un orphelinat au vu de son comportement abjecte. Mylène semble presque prise d'un sentiment entre dégoût, colère et énervement à la mention du fameux directeur. Apparemment, elle aussi l'a en horreur.

Suite à cela, toujours pendant le repas que nous prenons tranquillement, je demande à Mylène de se présenter un peu plus afin que nous puissions mieux la connaitre au vu du fait qu'elle va nous aider dans notre enquête sur ces mystérieuses disparitions. Elle nous dit donc qu'elle est écrivaine ainsi que journaliste et qu'elle est une grande admiratrice d'Hubertine Auclert. Me voilà fort ennuyé : je ne connais point cette fameuse Hubertine Auclert. Je demande donc à Mylène de m'éclairer et c'est Eugène-Gustave qui me répond d'un ton fort franc et sec qu'il s'agit d'une féministe convaincue qui est, elle aussi, journaliste. Cette fameuse madame Auclert défendrait la thèse que les femmes sont les égales des hommes, voire pire, supérieures. Les propose du juriste vont bon train en ce sens ce qui me choque quelque peu : c'est ma mère qui m'a en grande partie éduquée, c'est aussi elle qui m'a montré que le fait d'être une femme et faire ses preuves était bien plus compliqué que lorsque l'on est un homme et que, de fait, le "sexe faible" ne l'est pas en fin de compte ; au contraire, il a bien plus de mérite que les hommes...
Nous changeons rapidement de sujet afin de ne pas entacher la soirée qui avait pourtant bien commencé et évoquons plutôt des faits culturels, les derniers spectacles en représentation à Lyon, l'exposition universelle,...

Eugène-Gustave nous quitte rapidement car devant retrouver monsieur Mayet pour cette histoire de chat. Mylène part à sa suite. Nous discutons encore un peu avec Henri et Damien à qui j'explique plus en détail ce qu'il en est quant à mon épopée aux archives avant d'enchaîner avec ma visite à l'observatoire. Je raconte à Henri les retours de Léon Mayet suite à notre rencontre de la veille.

Suite à cela, je salue mes compagnons, fait une petite balade nocturne afin de rentrer à la caserne. La nuit est calme ce soir, il y a peu de nuages, peu d'étoiles dans le ciel et la lune est absente. Je croise quelques personnes qui flânent et profite de la fraîcheur nocturne.

Cette nuit promet d'être bien plus apaisée que la précédente...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 17:50

Le problème c'est qu'on a techniquement pas toutes les infos. On ne peut donc pas forcément réfléchir avec tous les éléments puisque certains ne sont connus que de quelques personnages voire d'un seul
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 18:08

Ce jourd'hui je suis on fire ! On continue les résumés ! (oui j'essaye de mettre l'histoire à jour ^^")

Après, en ce qui concerne avoir les infos, le truc c'est que si on veut tout avoir pour trouver, on va avoir du mal à avancer... Mais je suis sûre qu'on va avoir un déclic d'ici à la prochaine partie !




Mercredi vingt-cinq juillet 1900

Ce matin je décide de me rendre à l'usine où travaillait Polo. J'enfile mon uniforme militaire et me dirige vers l'endroit indiqué par Émilien l'autre jour.

Plusieurs personnes sont présentes dans le hangar, je me dirige vers le bureau que j'avais vu l'autre jour et suis accueilli par un homme aux allures patibulaires. Il s'agit de ce qui peut-être associé au quartier-maître, il est fort mal rasé et a ce qui peut se rapprocher d'une matraque à la main. Je lui explique le pourquoi de ma venue et c'est en râlant qu'il m'explique que j'aurais put prévenir de ma visite afin de ne pas faire peur aux employés, ce n'est pas l'uniforme qui fait tout et puis, avec ce qu'il se passe actuellement dans l'armée, j'ai sûrement d'autres choses à faire que de venir poser des questions aux directeurs sur un "marmot" qui aurait disparu. Mais passons, c'est toujours en grommelant qu'il me mène jusqu'au bureau du directeur ; en chemin, il frappe violemment avec sa main un ouvrier qui a malencontreusement fait tomber une feuille de tabac. Il frappe à la porte du chef des lieux et entre lorsque autorisé pour prévenir de ma venue et pourquoi je suis là ; c'est avec exaspération que le directeur lui répond toujours, comme si cette brute épaisse était une source d'épuisement constante. J'entre finalement après que le molosse me fasse signe d'entrer et tente un salut militaire... de la mauvaise main. Je le salue d'un signe de tête et, suite à l'invitation du directeur, je prends place ; il me propose un cigare que je refuse poliment et m'invite à me servir si j'en désire un. Je lui explique donc que l'un de ses ouvriers à disparu et que j'enquête à ce propos ; je lui fais la description de Polo en expliquant qu'il se prénommait sûrement Paul ici. C'est grâce à la fameuse casquette que le jeune garçon est reconnu, il m'informe qu'il va regarder s'il a une fiche sur lui. A son ton, je devine qu'il n'a pas de petite fiche pour chacun de ses employés... Et c'est sans trop d'étonnement qu'il m'apprend qu'il n'a aucun document sur le garçon.

Il me dit juste que c'était un ouvrier très régulier travaillant le matin et parfois les après-midi. Mais comme il s'agit d'un enfant, il privilégie de le faire travailler sur la matinée et le laisser se reposer en ces chauds après-midis. Par ailleurs, le directeur m'informe que suite à certaines directives qu'il a reçu, il ne déclare pas tous ces employé, notamment les ouvriers étrangers (qui coûtent moins cher soit dit en passant). Je l’interroge pour savoir si certaines personnes travaillant ici pourraient un peu mieux connaître Polo. Apparemment, ils mangent ensemble sur les coups de treize heures ; suite à ma demande, il s'absente pendant une dizaine de minutes qui me semblent bien plus longues.
Lorsqu'il revient, c'est en compagnie d'une femme qui se nomme madame Sophie Mafleur ; je me lève et la salue comme il se doit. Je lui demande de quitter la pièce afin qu'elle se sente plus libre de me dire les choses, le directeur la rassure en lui disant que je souhaite juste avoir quelques informations et que je suis un homme gentil et de bonne éducation. Sur ces mots il se retire. Je me présente donc à mon tour et l'assure qu'elle est libre de parole et que si elle souhaite que le directeur soit là, il n'y a aucun soucis, je souhaite juste qu'elle soit le plus à son aise possible afin d'avoir des informations plus simplement... Madame Mafleur me dit que c'est bon, il n'y a pas de soucis et je commence donc mon échange avec elle. sa façon de parler est un peu infantile et elle se balance d'avant en arrière sur sa chaise, sûrement est-elle un peu inquiète et surprise par la situation...
Ainsi, elle m'explique qu'elle savait qu'il était italien mais qu'il parlait très bien français ; ce jeune garçon est très gentil et il lui avait parlé de ses amis, sûrement des italiens aussi selon elle, que le jaune Paul voulait aider. La dernière fois qu'elle l'a vu, c'était peu avant le feu d'artifice, il y a deux semaines environ donc. Parfois, le garçon restait avec ses amis et ne venait donc pas travailler, en général c'était le matin qu'il venait à l'usine car, comme c'est un enfant, c'est mieux pour eux, les après-midi sont très éprouvantes dans le hangar par cette chaleur. En effet les conditions de travail sont difficiles. Je lui demande ce qu'il en est au niveau du comportement des "surveillants", le traitement des ouvriers,... Mafleur me répond que tout est dans la logique des choses : si ils ne font pas ce qu'il faut, comme il faut il subissent une remontrance, si ce genre d'événement se reproduit, ils se font remercier. En ce qui concerne la paye pour Paul, le directeur ne pouvait pas lui donnait d'argent et lui offrait donc des cigares que le jeune homme revendait par la suite. Pour les adultes, des cigares leur étaient parfois offerts par le directeur en plus de leur paye. Elle m'assure que ce dernier est très gentil et fait toujours au mieux pour ses employés. Par ailleurs elle m'informe que si il y a des personnes pour surveiller, c'est aussi parce que des vols de feuilles de tabac mais aussi de cigares ont eu lieues et que c'est ce qui cause ce côté un peu strict de la chose.
Je la remercie et l'invite à prendre contact avec moi si quelque chose lui revient, je lui ouvre la porte et salue le directeur après qu'il se soit adressé à madame Mafleur, l'invitant également à me tenir au courant si quelque chose lui revenait. Je le tiendrai au courant de ce qu'il en est pour Polo.

Je retourne à la caserne et passe une après-midi plus tranquille. J'envoie une missive aux autres pour les tenir au courant de ma visite de ce matin.
Je reçois une missive d'Eugène-Gustave qui nous informe que la veille au soir, alors qu'il était en train de discuter avec Léon Mayet du chat (chose qui inquiète fortement le rédacteur en chef qui semble peu à l'aise avec le félin), Mylène est arrivée, guidée par ce fameux chat jusqu'au bureau de notre contact lyonnais. Ainsi, la journaliste a appris que nous travaillons en lien avec du surnaturel mais n'est au courant de rien quant au Club Pythagore. D'ailleurs, elle va trouver le moyen d'entrer en contact avec quelqu'un plus à même de donner des informations concrètes sur ce mystérieux félin. Ce qui veut dire l'un de ces fameux "sorciers" qui sont à Lyon. La discussion à tourné autour du fait que le chat est lié à différentes choses selon chaque culture. Par ailleurs, le chat a bu du cognac.

Je termine ma journée ainsi et pars me coucher, un peu perplexe par le message envoyé par Eugène-Gustave.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 18:13

Calillion a écrit:
Le problème c'est qu'on a techniquement pas toutes les infos. On ne peut donc pas forcément réfléchir avec tous les éléments puisque certains ne sont connus que de quelques personnages voire d'un seul

en réalité la seule information vraiment importante vous l'avez tous, je pense en effet que vos personnages n'étant pas des enquêteurs de grande expérience, ils ne savent pas quoi en faire et tournent autour depuis un certain temps.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 19:08

Beau boulot vraiment ^^

Moi ce qui m'embête c'est que je vois ça comme une enquête "policière". Ok on suspecte certains trucs et notamment l'implication du directeur de la Charité. On va cependant avoir beaucoup de mal à en tirer quoi que ce soit, grâce à Henri...

Mais dans un crime, il y a 3 choses : un coupable (ou plusieurs), un mobile (ou plusieurs) et une opportunité

En dehors d'Aurélien, aucun personnage n'a rencontré le lycan/change-forme avec une tâche dans le dos (sur le flanc ?) et Aurélien ne l'a jamais vu en compagnie d'une autre personne. Sans informations supplémentaires ça paraît difficile de croire qu'il agit seul mais on a rien pour le relier à l'orphelinat et au directeur, lequel est notre suspect principal. Si le directeur est bien derrière tout ça, il a certainement un alibi en béton, ne serait-ce que parce qu'il envoie celui que je soupçonne être un sous-fifre à la place

Ok les sorciers croient aux effets des astres sur leur pouvoir. Mais pour l'esprit un brin cartésien de la joueuse que je suis, ça ne suffit pas pour justifier d'enlever autant de personnes. Il y a forcément une raison, probablement magique ou liée à un quelconque rituel, mais là encore on a aucune information et c'est difficile de faire rentrer le directeur là-dedans puisqu'il n'a jamais exprimé quoi que ce soit en ce sens (ce qui tendrait à le disculper)

On sait que certains disparus se connaissent entre eux, notamment Janne et Richard et les 2 enfants enlevés ensemble. Aurélien sait aussi que Polo connaissait Richard, que Marcèle connaissait Janne (de mémoire) et que l'ouvrier arrivé en dernier travaillait à l'usine de Polo et a été enlevé parce qu'il posait trop de questions. Quand à nous nous savons qu'Aurélien et la nonne ont certainement été enlevé parce qu'ils posaient trop de questions à l'orphelinat ce qui renforce l'implication du directeur.
Je rajoute qu'en relisant les notes d'Aurélien, j'ai (re)découvert le fait qu'après la semaine où Janne avait "disparue" elle était changée et s'était mise à tapiner uniquement dans les bois à la sortie de la Croix-Rousse. Or on sait désormais (sauf erreur de ma part) que l'inconnu qu'elle avait suivi était en fait le directeur ! Directeur de la Charité qu'elle avait quitté précipitamment (l'hospice pas la directeur) 3 ans auparavant d'après les nonnes. Tout cela renforce l'implication du directeur mais toujours sans mobile ni opportunité.

Quand aux loups, ceux de la Tête d'Or sont amorphes depuis environ le 30 Juin, ce qui pourrait faire du 30 Juin la date de la première disparition je pense. Quand à l'odeur de chien mouillé qu'on a retrouvé aux endroits où Polo et Aurélien ont été enlevé, est-ce que ça veut dire que les loups se terrent dans un endroit humide, jouxtant peut-être le Rhône ou la Saône ?

La récurrence de l'odeur de cigares épicés m'interpelle aussi. Polo travaillait dans l'usine où ils sont fabriqués et en revendaient (mais ça je crois que seul Aurélien le sait), ce qui peut expliquer que l'odeur ait été retrouvé au repaire de Polo. Léon Mayet et le directeur fûmes tous les deux des cigares de ce type. Est-ce que ça ajoute une preuve sur l'implication du directeur ? Mais du coup L. Mayet est-il impliqué lui aussi ? En ont-ils tous les deux acheté à Polo, séparément, ou en achète-t-il simplement dans un lieu de vente comme on le fait aujourd'hui avec les cigarettes ?

Mais la question que je me pose de plus en plus, c'est comment le club de Paris a su pour les disparitions ????? Notre contact là-bas nous en a parlé le Vendredi 13 Juillet au soir, en disant qu'il y avait des disparitions depuis environ 3 semaines mais que personne ne les avait signalées. Or Léon Mayet ne l'a appris lui-même que par un pli de ce même club de Paris le 17 ou le 18 Juillet si ma mémoire est bonne !!

Voilà pour moi ce que je retiens comme éléments importants. On peut évidemment faire un rapport à Léon Mayet en disant que les enlèvements ont lieu par rapport aux phases de la lune, qu'un sorcier est certainement impliqué (mais lequel ??) et peut-être même un change-forme à cause de cette histoire de loup mais on en sait pas plus et que nos soupçons se portent sur le directeur de l'orphelinat (mais rien ne laisse supposer qu'il a un lien avec le surnaturel) mais on en sait pas plus.
Léon Mayet peut-il nous dire si un quelconque rituel (de change-forme ou pas) implique d'enlever des personnes lors des phases majeures de la lune ? C'est pas sûr. Il ne pourra pas nous aider non plus sur la localisation de l'antre du sorcier parce que "le long du Rhône ou de la Saône" c'est un peu vague.

Bref, personnellement je patauge. Le directeur est impliqué partiellement ou totalement mais je comprend pas comment ni pourquoi. Les loups sont l'outil de l'enlèvement mais je comprend pas de quoi il s'agit car ce ne sont pas ceux de la Tête d'Or et pourtant ces derniers sont extrêmement amorphes depuis la fin Juin : s'agit-il d'un quelconque rituel ? d'un effet secondaire de je-sais-pas-quoi ? Quel rapport entre l'état des loups de la Tête d'Or et les loups menés par le change-forme dont la plupart des personnages ne connaît pas encore l'existence ? Qui est ce change-forme ? Quel est son lien avec le directeur, s'il y en a un ? Comment les victimes sont-elles choisies, hormis le fait que ce sont des orphelins ou qu'ils s'intéressent de trop près aux disparitions ? Pour quelle(s) raison(s) sont-elles enlevées ? Si on savait ce qui peut éventuellement se préparer on pourrait tenter de les localiser puisque les rituels requièrent généralement des composantes précises en termes de temps mais aussi de lieu! Le club Pythagore de Paris est-il impliqué ? À moins que ce soit Léon Mayet qui le soit ?
Moi je vois pas comment on peut résoudre l'enquête, il y a encore trop de questions sans réponses. On a pas forcément besoin de toutes les réponses mais pour l'instant je trouve qu'on a rien pour retrouver les victimes, comprendre ce qui se passe et empêcher la ou les personnes responsables (lesquelles d'ailleurs ?) d'agir.

Et c'est pour ça que je suis très frustrée quand @Krugger nous dit qu'on a tous les éléments pour résoudre certains trucs voire l'enquête entière. Là mon cher Krugger va falloir que tu me dises lesquels parce que pour moi c'est pas clair XD
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 20:46

c'est en effet une enquète policière mais la police n'a aucune raison de s'en occuper à la base, d'ailleur sans l'information de Paris vous non plus.

en bon enquéteurs vous devriez faire avec ce que vous avez et vous aller voir que le reste va aller en suivant.

Calilion a écrit:
Mais dans un crime, il y a 3 choses : un coupable (ou plusieurs), un mobile (ou plusieurs) et une opportunité
- le coupable : je pense que vous avez des idées, ou en tout cas des suspitions. a vous d'aller de l'avant dans ce/ces sens pour metre un terme a vos croyances (ok le mots est pas très bien choisi) ou au contraire vous conforter dedans et ensuite trouver des preuves, confronté les, etc.

- un mobile : quand on ne sais pas qui est le coupable c'est plus difficile. Et parfois même quand on a des suspects on trouve pas forcément de mobile. En plus vos personnages découvre la face caché des mythes et légendes, ce qui rend la chose bien plus ardus dans cette histoire.

- une opportunité : j'ai mis mon commentaire en spoiler pour ceux qui craignent de ne pas arriver a faire abstraction des informations que je vais y mettre.
informations sur le scénario:

La dernière fois je vous dit en fin de séance que vous étiez vraiment a pas grand chose de résoudre "le bouzin", vu ce que je lit je maintient et franchement vous avez pas besoin de mon aide plus que ça en réalité.
à la rigueur peut être un outils visuel pour faire les liens entre les gens, les lieux, les dates ?
je vois ce que je peu faire demain ou samedi plutot car je pense que ce soir je vais jouer très tard ^^
si des gens sont partant on peut même voir ensemble vendredi ou samedi pour bosser sur cet outils et afiner nos réflexion.
bon ok c'est aussi une escuse pour passer plus de temps avec vous ^^

tenez moi au courant je laisserai discord tourner au cas ou.

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 19:20

Pour le coupable il y a pas mal d'idées qui me trottent en tête et dès le début je me suis demandé si la chambre de Paris n'a rien à voir là-dedans... Ils étaient au courant et n'ont pas averti Léon Mayet (il a fallut que nous le fassions et qu'il demande confirmation) ; serait-ce une sorte de mise à l'épreuve ? Notre baptême du feu ?

Après, cet imbécile de directeur, on l'a tous dans le collimateur. Ce pour diverses raisons, mais en particulier de part son horrible comportement.
Ce dernier et Arloing pourraient-ils être des associés ? Je n'en sais rien, mais me pose la question parfois...

D'ailleurs, le fait que Janne officiait dernièrement à la Croix Rousse (comme tu le relève @Calillion), peut-être faut-il essayer de trouver où ?
Le fait de cette odeur de chien mouillé, d'où ça vient ?! Bonne question @Calillion !
Y'a pas mal de petites interrogations... Au final...

Vous pensez que je peux trouver le moyen d'accrocher un papier sur l'un de mes geôliers sans qu'il ne le remarque et espérer qui vous arrive par le miracle de la bonté du MJ ? Je ne sais pas également... A tester par Aurélien...

PS : un nouveau résumé arrive !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 19:22

Je suis bientôt à jour des résumés ! On continue avec d'autres soucis pour Aurélien qui a voulu se montrer gentleman !




Jeudi vingt-six juillet 1900

Ce matin, je décide de rester à la caserne et de chercher des informations sur André Morvant qui auraient pût m'échapper.

Seulement, personne ne l'a connu, l'homme est bien trop âgé pour que qui que ce soit l'ait rencontré et le dossier médical ne m'apprend rien de bien intéressant sur le disparu. En passant à l'hôpital militaire, je prends des nouvelles de la jeune Amélia : son état ne s'est pas amélioré. Sa température corporelle ne grimpe pas et son état est plus ou moins stable depuis un ou deux jours. Lundi, sa température avait énormément baissé et aujourd'hui, il semble qu'elle ait quelque peu augmentée. En général le matin donne bon espoir aux soignants car sa température remonte, mais elle rechute les après-midis. J'informe à nouveau que, au besoin, je ferai mon possible pour les aider. Je me dirige vers la chapelle de la caserne poser un cierge pour la jeune fille.

Par la suite, je reçois une missive du juriste nous informant qu'il s'est rendu au parc de la Tête d'Or la nuit dernière. Les loups semblaient bien plus vifs et, lorsqu'il a interrogé les gardiens, ceux-ci lui ont dit que, aux alentours de la période où Polo avait disparu, ils avaient constaté une baisse de vivacité.
En retour de cette missive, je propose à Eugène-Gustave, Henri et Damien de donner quelques autres informations à Mylène quant à notre affaire de disparitions afin qu'elle puisse plus facilement nous aider grâce à ses contacts. Je leur demande ce que je peux, ou non lui dire en les assurant que je parlerai pas du Club Pythagore à mademoiselle Dupond et n'évoquerai pas la thèse du surnaturel.
J'envoie, en même temps, une missive à la journaliste afin de lui proposer de dîner ce soir pour lui communiquer certaines informations quant à l'enquête que nous n'avons évoqué lors de notre première rencontre, lui demandant quelles sont ses disponibilités et où elle souhaiterait que nous nous retrouvions.
Mes compagnons me répondent plus ou moins la même chose quant aux informations pouvant être communiquées à Mylène : dans un premier temps, le fait que certains disparus ont été vus avec des loups et que, pour certains qui avaient leurs "lieux", une forte odeur de chien mouillée avait été sentie. De plus, je peux lui évoquer le fait qu'un policier aurait vu un loup se balader près de la Saône mais aussi du fait que les loups du parc de la Tête d'Or sont amorphes depuis le début des disparitions sans que personne ne trouve cela vraiment étrange.

Je retrouve donc mademoiselle Dupond à dix-neuf heures à un restaurant choisit par ses soins ; nous prenons place et j'entame la discussion dans le vif du sujet, lui reportant le fait que les disparus auraient un lien, de près ou de loin avec des loups (tout en lui expliquant le pourquoi du comment cette affirmation), lui évoquant l'étrange vision du policier sur les quais mais aussi lui parlant de ce que mes amis avaient constatés quant aux loups de la Tête d'Or. J'ajoute ce qu'Eugène-Gustave nous avait d'ailleurs reporté : deux louveteaux jouaient, l'un d'eux s'est mit à pousser des cris plaintif mais aucun adulte n'a vraiment bougé pour les séparer. Même en cas de forte chaleur, et au vu du fait que se sont des animaux plutôt crépusculaires, il semble bien anormal qu'aucun loup n'est réagit face à cela. Cela semble surprendre aussi Mylène qui m'informe qu'elle se rendra aussi au parc pour en apprendre peut-être un peu plus. Suite à cela, elle m'apprend que deux enfants nommé Jean et Guillaume ont disparus ; le policier Richard s'était d'ailleurs lié d'amitié avec eux et chercher à les remettre dans le droit chemin afin qu'ils ne brigandent pas en les faisant sortir d'un groupe d'enfants des rues qui s'était formé. Nous discutons ensuite de sujets quelques peu plus légers, elle me parle de certains de ses écrits et nous terminons tranquillement notre repas.
Je propose ensuite à mademoiselle Dupond de la raccompagner chez elle ; elle m'avoue que suite à ce qui s'est passé l'autre soir avec ce mystérieux chat, ma compagnie ne serait pas de refus.

Une fois Mylène rentrée, je me décide d'aller vers la caserne pour passer une nuit qui j'espère sera calme. Je rentre donc tranquillement, il n'y a pas grand monde dans les rues et il fait frais.
Alors que je tourne la tête, j'ai l'impression de voir une queue de chien se glisser dans une ruelle. Inquiet de peut-être voir un prochain enlèvement, je décide de m'en approcher en restant sur mes gardes. Dans cette ruelle sombre, deux pupilles apparaissent alors et semblent s'avancer, un loup, suivit d'un plus petit, me font face. Je sens alors quelque chose dans mon dos et, en tournant légèrement la tête et le regard, j'aperçois un loup énorme, sûrement l'alpha, qui me bloque le passage. Les deux premiers loups se rapprochent en grognant. Je reste droit, ne montre pas mes sentiments, de toute façon, je suis pris au piège, paniquer ne servira à rien. Je ne bouge pas, regarde l'alpha dans les yeux et ne le quitte pas du regard.
Aucun d'entre eux n'a vraiment l'ai agressif, j'ai l'impression que le temps s'est arrêté ; les loups sont là, moi coincé entre eux, ne pouvant pas faire grand chose sans en payer le prix fort. Le loup qui se trouvait derrière moi glisse à pas lents face à moi, nous ne perdons pas le contact visuel l'un avec l'autre et, en regardant un peu son pelage, je constate que l'alpha a comme une tâche sur le côté gauche de son dos. S'il s'agissait d'un humain, j'aurais comparé cela à une tâche de vin mais là... Le pelage devient subitement plus foncé à cet endroit sans aucun dégradé, ce qui n'est franchement pas commun et surprenant pour un loup.
Les deux autres loups se sont déplacés sur les côtés, l'un d'entre eux semble comme me pousser un peu vers l'avant. C'est avec un sobre "Je vous suis." que j'avance, précédé de l'alpha, entouré par les deux autres canidés.

Le plus grand d'entre eux (il fait au moins un mètre quarante-cinq de long et j'ai presque l'impression que je pourrais m'asseoir sur lui) me guide dans les rues de Lyon ; faute d'éclairage, de virements bien trop nombreux, je me trouve moi-même perdu dans la ville. L'alpha s'avance vers une petite porte qui s'ouvre et entre à l'intérieur dans une forte obscurité. Je le suis, fortement encouragé par le reste de la petite meute. Je tâtonne sur les murs afin d'avancer, je sens comme une sorte de tapisserie ou peut-être de moquette sur les murs et j'ai l'impression de plus ou moins distinguer la masse du loup devant moi.
La masse semble descendre sur ce qui doit être un escalier en bois, je le suis et descend pendant un temps assez long. Je ne sais pas combien de mètres j'ai parcourus en longueur et à quel point je suis descendu sous terre.
Au bout d'un certain temps, j'aperçois un liserai de lumière au sol, comme sous une porte. La masse sombre s'est posée juste à côté, comme un gardien de la porte. Lorsque j'avance, le loup glisse dans la pénombre, là où je ne peux plus le voir. J'avance jusqu'à la porte et entends des sanglots. Je découvre que l'ouverture est bloquée par une barre que je fais basculer en faisant le moins de bruit possible. J'ouvre la porte doucement en la tirant et découvre une table avec une petite bougie dessus, une miche de pain entamée ainsi qu'une grosse clef. Au fond de la pièce se trouve une sorte de cage avec de gros barreaux et des corps sont entassés à l'intérieur. Une odeur pestilentielle de renfermé, de vieille paille et de déjections humaines me prend au nez.
J'essaye de trouver un moyen de bloquer la porte, au moins pour empêcher que quelqu'un ne la ferme trop facilement mais cela va s'avérer trop difficile. La table est trop loin et à manipuler, il sera trop tard.

Alors que j'essaye doucement d'appeler, un brusque coup dans la nuque me fait tomber au sol, inconscient.
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 20:28

study
à demain Wink

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 11:52

On continue sur la lancée ! Voici la suite des aventures de notre cher Aurélien qui se trouve bien embêté !





Vendredi vingt-sept juillet 1900

Je me réveille difficilement dans la cellule, une forte douleur dans la nuque, un peu endoloris, cette odeur de paille et de déjection humaines toujours très présente mais surtout, je suis un peu perdu.

Lorsque j'ouvre les yeux, la bougie qui était allumée la veille s'est éteinte. Il y a une faible lumière qui traverse par une trappe au plafond qui est, bien entendu, de l'autre côté des barreaux. Ce doit être la lumière du jour qui passe...
Faute de l'obscurité, il est difficile de bien voir ou distinguer plus que des silhouettes recroquevillées pour certaines, appuyée debout contre les barreaux pour une autre. Malgré la pénombre, je distingue qu'une prisonnière a des cheveux blonds ; le côté clair ressort fortement, même avec le peu de luminosité. La femme aux cheveux blonds est non loin d'un homme recroquevillé, aux cheveux hirsutes. Je me lève péniblement et m'avance vers l'homme debout. Il a un uniforme de police... Bon sang, je crois que c'est Richard !
Je demande alors d'une voix un peu endormie et avec la bouche un peu pâteuse, s'il s'agit bien du policier Richard Melvieu. Il est surpris par ma demande et me confirme que oui, c'est bien lui. Je me présente alors et il m'accueille avec un sobre "Bienvenue en enfer, colonel."
Quel accueil... Mais d'après ce que j'ai constaté et ce que je devine, c'est justifié.

C'est sobrement qu'il me demande quel jour nous sommes, je l'informe que nous devons être le vendredi vingt-sept juillet car, lorsque je suis arrivé ici nous étions le vingt-six. Il calcule soudainement depuis combien de temps il est ici et c'est d'un ton las qu'il annonce que cela fait deux semaines qu'il est ici. "Deux semaines" répète-t-il... Ma montre à gousset s'est arrêté... Quelle plaie ! Moi qui l'avait réglée à la seconde près, me voilà fort embêté.
Je le questionne quelque peu sur les autres de la cellule mais suis presque sûr de pouvoir les reconnaître en m'en approchant un peu. Ainsi la demoiselle que je suppose être Janne ne parle plus, selon Richard, elle ne parlera plus du tout d'ailleurs. C'est depuis l'arrivée de Polo qu'elle s'est faite muette. Il me désigne du menton Janne et Polo en parlant d'eux. Lui aussi, et les autres de ce qu'il a compris, ont été agressés par des loups et emmené ici. Le vieil homme que je sais être André était déjà fou à son arrivé et même avant lui, il tenait des propos incohérents d'après les détenus enfermés avant le policier. Il me désigne Guillaume et Jean et m'apprends qu'il les avait vus avec des sortes de chiens (qui s’avéreraient plus tard être des loups) le soir du douze juillet ; il l'a signalé mais a été pris pour un fou. C'est le soir du treize juillet qu'il a été assommé, embarqué et qu'il s'est réveillé ici.
Ce dernier attrape vivement un rat qui passait par là et commence à le manger ; c'est sûrement pour cela que Richard est un peu plus vif que les autres... Il doit manger un peu plus et les protéines lui font un peu bien...

J'essaye de me rapprocher de lui, des hommes chamboulés après la guerre, j'en ai vu. J'espère pouvoir le raisonner de je-ne-sais quelle manière... Lorsque je m'approche et l'appelle par son titre militaire, il se met à hurler, parlant de démon. Janne le couvre avec une couverture qui traînait et le frotte pour le réchauffer ; l'une des petites silhouettes que je reconnaît être Marcel s'en approche et me dit que ça ne sert à rien car il est complètement fou. Il pose sa main sur le pied de l'ancien soldat qui l'envoie valser de l'autre côté de la cage. Janne n'expliquera rien et impossible de tirer quoi que ce soit d'André.
Richard m'explique que le pauvre homme est enfermé ici depuis bien trop longtemps et que les conditions lui ont fait perdre la tête ; un geôlier vient parfois leur donner un morceau de pain et un verre d'eau ainsi qu'un sceau pour les déjections.

Je m'installe donc dans un coin de la pièce et je l'étudie, je cherche une faille... Cette trappe... Je dois trouver un moyen d'en faire quelque chose... Hors de question de jeter mon carnet ou mon crayon dessus. Si je dois tenir ici, je veux pouvoir écrire pour mettre en ordre mes pensées. Je vais trouver... Semer la zizanie pourrait faire courir un trop grand risque aux autres qui sont dans un état pitoyable... Je me fatigue vite, faute de la lumière trop faible et de la concentration demandée pour y voir, les conditions sont très compliquées.

Au bout d'un certain temps porte s'ouvre, une sorte d'homme colossal entre après avoir été obligé de baisser la tête, il doit faire au moins deux mètre ou deux mètres dix... Une forte odeur de chien mouillé parvient à mes narines et j'entends le craquement d'une allumette qui vient allumer une bougie sur la table. Cette créature colossale ressemble à un ours avec des mains presque humaines. Il coupe un morceau de pain, le jette dans la cage et tous s'y ruent dessus. J'observe attentivement ce qu'il fait : je dois trouver la faille, le bon moment... Alors que tous sont en train de se battre, il s'approche, pose un verre d'eau qui était dans le pichet (depuis combien de temps l'eau n'a-t-elle été changée ?) et attrape le sceau avant d'en déposer un autre. Ses mouvements sont rapides et précis.
Je reste dans mon coin à observer, lorsqu'il approche je constate que la main ressemble à une patte d'ours à peine humaine.
Il pose son regard sur moi et me fixe avec insistance de ses yeux rougeoyants avant de s'en retourner. J'entends la barre se refermer et constate que me co-détenus ne font plus attention qu'à ce bout de pain.

Plus tard, j'ai remis en fonction ma montre afin de chronométrer le temps de durée d'une bougie. Tant pis pour l'heure qu'il est, ce n'est pas ce qui compte actuellement. Ainsi, après presque quatre heures, la bougie est consommée de moitié et, comme à mon arrivée, il reste environ dix centimètres de la dite chandelle.
Alors que je constate ceci, j'entends la porte s'ouvrir et des pleurs se font entendre. Une nonne entre et il s'agit de sœur Thérèse, celle qui m'avait appris les manigances du directeur de l'orphelinat qui s'avance doucement avant de se faire assommer par une masse gigantesque qui était derrière elle. L'espèce d'homme-ours attrape la clef d'une main, la bonne sœur de l'autre et, d'un mouvement assuré et habitué il entre-ouvre la porte et jette la nonne dans la cage. Impossible de me faufiler ou faire quoi que ce soit pour me rebeller ; l'action est réalisée trop rapidement et le colosse bouche le passage de toute manière.

Il repart alors. La nonne se réveille plus tard. J'essaye de la rassurer mais suis contraint de lui expliquer ce qu'il en est vraiment. Les choses vont en se compliquant ; je n'ai pu prévenir personne de quoi que ce soit et si l'armée s'en mêle, je ne sais guère ce qu'il va advenir de la discrétion de notre mission...
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 13:43

on sent que la tension est largement monté d'un cran.

j'aimerai bien savoir ce qu'il ce passe a l'extérieur !
que font les amis d'Aurélien ?
ont ils remarqué sa disparition ? si oui sont ils a sa recherche ?
que va t il advenir de ces prisonniers ?
et ce chat c'est quoi encore ce truc ^^ ?

rha c'est trop de questions, trop d'attente tout ça !!!

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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 16:03

Journal du brigadier Lyonnais ,Henry Desprez

Entrée n°2

Vendredi 27 Juillet

Après une journée de travail,Gontran Dubrel est venu me voir au commissariat afin de savoir si je pouvais transmettre un message au Colonel Bjornson pour qu'il lui donne l'autorisation d'aller voir sa fille Amélia à l'hôpital militaire. Une fois ma journée de vieux dossiers bouclés finie, je me dirige vers l'hôpital de la caserne d'Aurélien, à l'entrée où deux soldats me demandent de décliner mon identité et la raison de ma venue. Tout naturellement je me présente :« Je suis le brigadier de police Henry Desprez » et pour ce qu'il en ai de mon motif de venue j'espère qu'il me le pardonnera «  Je viens de la part du Colonel Bjornson pour aller voir l'état de la petite Amélia » Ma foi de brigadier en a pris un coup mais bon quand il faut, il faut. Heureusement les soldats m'ont cru, j'ai pu voir la pauvre Amélia et dire qu'elle est bien mal en point serait un euphémisme tellement sont état est inquiétant. Sa température corporelle est actuellement de 27°C alors qu'à son arrivée, il y a une semaine elle était de 35°C. Une infirmière m'a gentiment montré et expliqué son dossier. Elle m'a parlé de l'inquiétude des médecins à son sujet. Elle pense d’ailleurs, qu'ils ne vont pas tarder à convoquer les Dubrel pour avoir l'autorisation d'appeler un spécialiste. Je dois en informer les Dubrel et le Colonel.

Samedi 28 Juillet

La matinée a été plutôt tranquille quelques dossiers en suspend à finir, un ou deux dépôts de plainte, etc … après le déjeuner en début d'après-midi, ce n'est pas sans une boule au ventre que je vais au domicile de la famille Dubrel. Il n'y avait que Lucienne et Émilien, je fais sortir le petit et raconte tout ce que l'on m'a dit et ce que j'ai vu durant ma visite à l'hôpital. Évidemment c'était prévisible Lucienne fond en larmes, après ma piètre tentative de réconfort. Je vais à l'accueil de la caserne demander où est le Colonel Bjornson. Le réceptionniste me dit qu'il n'est pas revenu à la caserne depuis le jeudi 26 au soir. Il est peut être en réunion ou en déplacement, mais si c'était le cas il nous aurait prévenu, je commence à m'inquiéter.

Dimanche 29 Juillet

Notre joyeuse bande se réunit au restaurant proche de chez Damien afin de faire le point. Nous sommes tous présents sauf Aurélien qui  d'habitude n'est jamais absent ou en retard. Après un court instant de réflexion et notre déjeuner, nous partons à la recherche de notre ami. Nous prenons le même chemin qu'il prit le jeudi soir afin de raccompagner notre « recrue »  Mylène Dupond journaliste au « Tout Lyon ». En cours de route nous rencontrons le chat inhabituel car roux et noir qui depuis quelques jours suit sans relâche M. Monchicourt .Ce petit être nous conduit dans une ruelle qui après un rigoureux examen olfactif a la même odeur que chez polo, le chien mouillé ! Nous décidons de procéder à une enquête de voisinage qui fut pour moi un véritable fiasco car en disant « Je suis brigadier de police » mais en n'ayant pas sur moi l'uniforme les habitants du quartier me prirent pour un imposteur. J'ai donc décidé d'aller me changer mais finalement la journée est passée plus vite que prévue je suis donc resté chez moi.

Lundi 30 Juillet

Je décide d'aller continuer les recherches à l'orphelinat de la charité , où le directeur ne fut pas des plus coopératif car en effet avec les sœurs ils ont tout fait pour me faire partir. Heureusement pour le directeur, j'étais résolu à faire un effort au niveau tact, car cet énergumène aurait pu écoper d'un outrage à agent et finir au commissariat ! En partant de l'établissement pour orphelin voilà qu'une des sœurs vient me dire que sœur Thérèse a disparu et ce à cause de mon ami.

Mardi 31 Juillet

En uniforme cette fois, je vais interroger les voisins de l'orphelinat au sujet de la none disparue. On me dit qu'elle est partie la semaine dernière de l'orphelinat tard dans la nuit alors qu'à son habitude elle partait quand il faisait encore jour. Je décide bien que ne voulant pas aller interroger le personnel de l'établissement pour orphelin. Les sœurs bien résolues me barrent la route en traitant le colonel, sœur Thérèse et moi de Dreyfusard ! A ce moment là , je l’avoue, ma matraque me démangeait énormément mais massacrer des nones bien que facile est apparemment fortement déconseillé. Sur ces mots et actes, je rentre au commissariat et établis une liste des suspects où les sœurs et le directeur de l'orphelinat figurent au sommet !

Amélioration du tact :

Alors par où commencer... Bon je vais être bref j'ai merdé ! Je vais devoir me résoudre pour moi et ce qui est du tact,  nous ne serons jamais bons amis !
C'est fini ! Je ne ferai plus aucun effort là-dessus ! Et quiconque osera me manquer de respect à moi ou mes compagnons, écopera au choix d'un coup de matraque en pleine figure ou d'une amende pour outrage à agent !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 16:33

Pendant ce temps, chez Eugène.... Comme d'hab' je fais de mémoire, mes excuses si je zappe des trucs

Contrairement à son habitude, Eugène est rentré assez tôt de l'Opéra (cf la dernière entrée d'Eugène !), à peine le spectacle terminé. Les événements de l'après-midi, l'arrestation de Damien et les étranges visions (hallucinations ?) à l'église Saint-George, l'ont passablement ébranlé et il n'avait pas le cœur aux mondanités.
Alors qu'il s'apprête à se coucher, un frisson glacé parcours soudain son échine: une ombre est à la fenêtre. Il pense tout de suite à cette gargouille qu'il croit avoir vu l'observer en fin d'après-midi. Et en même temps... c'est stupide, une statue de pierre ne bouge pas. Si ?Quand leur mystérieux contact à Paris avait évoqué des événements surnaturels, il ne s'attendait certainement pas à ce genre là, l'expression lui évoquant plutôt les mystères et miracles divins en bon catholique qu'il était.
Néanmoins l'ombre est là, sur le balcon du premier étage, semblant le menacer de toute sa stature silencieuse. Eugène pose délicatement la lampe sur une commode à proximité avant de se saisir d'un chandelier vide. Il ne s'agirait pas de mettre le feu à sa demeure en cherchant à se défendre. Il s'approche lentement et précautionneusement du rideau qui l'empêche de voir son assaillant et, le bras levé prêt à frapper, le tire d'un coup sec avec sa main libre .

La stupeur le fige sur place, idiot et en même temps soulagé. Un chat mi-roux mi-noir aux yeux vairons est en train de le fixer à travers la porte-fenêtre.
- Quel idiot ! Tu m'as fait peur ! fait le juriste en ouvrant le battant pour le caresser et ainsi conjurer sa frayeur, mais aussi pour vérifier à qui appartient le chat.
Ce dernier se faufile dans la chambre, à peine la porte ouverte, renifle un peu partout comme s'il inspectait les lieux puis saute d'un mouvement souple sur le lit avant de s'y installer en maître des lieux.
- Ah ben faut pas te gêner ! marmonne Eugène, sans avoir vraiment le courage de mettre cet intrus dehors.
L'animal ne porte pas de collier et ne semble pas avoir de signes permettant d'identifier son propriétaire. Ça n'a pas l'air non plus d'être un chat des rues, son pelage et son aspect général étant très propre. Plus étrange encore : il s'est installé du côté du lit qui est vide, tout du moins celui qu'Eugène occupe le moins pendant son sommeil, comme s'il ne voulait pas le déranger.
Eugène soupire. De toute façon à cette heure-ci il n'y a pas la moindre urgence à contacter qui que ce soit, donc pas de mal à le laisser dormir là pour une nuit. Il referme la porte-fenêtre et le rideau, gratouille distraitement le matou qui ronronne bruyamment puis se couche en prenant mentalement note de faire le nécessaire le lendemain.

Le matin venu, il constate que le chat s'est déplacé pour "observer" la porte de la chambre, assis sur son séant à l'image de ces statuettes de chat égyptien qui font fureur depuis les premières fouilles archéologiques il y a quelques années. Pensant pouvoir le piéger dans la chambre pour demander à son personnel de faire le nécessaire, Eugène constate que le chat a clairement décider de ne pas se laisser faire et Eugène n'a ni la patience ni le temps de jouer au chat et à la souris ahaha....avec lui et décide de continuer sa journée comme si de rien n'était. Nonobstant le fait que ce chat horripilant le suis partout, ce qui est tout sauf discret !
- Écoute le chat ! fait-il, excédé, dans une ruelle discrète sur le trajet du cabinet, je ne suis pas ton maître alors arrête de me suivre et retourne-t-en d'où tu viens !
À peine a-t-il tourné les talons et quitté la ruelle, qu'Eugène sent poindre une pointe de culpabilité : après tout ce chat ne lui a strictement rien fait... Il se retourne et constate qu'il n'est pas plus là. Tant pis. Ou plutôt tant mieux ! Le juriste continue sa route et arrive au cabinet Monchicourt où il entreprend de gérer les dossiers qui l'attendent.
Cependant, l'impression d'être observé le taraude une grande partie de la matinée. N'y tenant plus il finit par regarder à la fenêtre et remarque, à son grand déplaisir, que le chat est là... Sur le rebord d'un toit juste en face et en train de le regarder qui plus est. Et chaque fois qu'il regarde à une fenêtre, peu importe laquelle, le même résultat se produit. Ce n'est décidément pas normal. Eugène finit par se résoudre à appeler Léon Mayet pour lui poser les questions qui l'assaillent. Ne pouvant évoquer cela au téléphone, ils conviennent d'un rendez-vous le soir-même. Le reste de la journée Eugène se résout à faire entrer le chat dans son bureau. Mieux vaut l'avoir sous les yeux plutôt que dans son dos, ça le rend moins nerveux. Bien sûr Simon a haussé les sourcils et Monchicourt junior lui a donné à peu près la même explication vaseuse qu'à son majordome le matin même : le chat s'est retrouvé sur sa fenêtre et il fait des recherches pour retrouver son propriétaire légitime.

*****

Le soir venu Eugène a soupé avec ses amis et la journaliste Mylène Dupond, invitée par Henri car elle affirmait avoir des informations sur Richard Melvieu. La dame étant étrangère au club, il est resté méfiant et prudent sur les informations données. Mais surtout il n'a pas supporté qu'elle se prétende admiratrice du travail d'Hubertine Auclert, une hystérique qui prétend que les femmes sont les égales des hommes. Billevesées ! C'est scientifiquement prouvé que les femmes sont inférieures aux hommes alors pourquoi chercher à renverser l'ordre établi ? Autant dire que les femmes sont supérieures aux hommes tant qu'on y est !* D'ailleurs l'attitude du chat, qui semble avoir compris sa demande de se faire discret, le conforte dans sa méfiance: il cherche systématiquement à ne pas se retrouver à côté d'elle et a même feulé dans sa direction.

Après le repas il se dirige d'un pas leste et décidé vers les bureaux du journal Le Passe-Temps où officie Léon Mayet pour honorer son rendez-vous. Arrivé au pied de l'immeuble il constate avec mauvaise humeur que le chat a filé en douce et n'est plus dans son sillage. Il faudra faire avec.
À cette heure les locaux sont silencieux et à peu près respirables, presque libres des effluves de cigares que semblent fumer à la chaîne le rédacteur en chef. Eugène le trouve à son poste habituel et commence à lui raconter les événements depuis l'arrivée de ce curieux chat. Léon Mayet est suspicieux, même superstitieux. Il lui parle des chats égyptiens, des sorcières et bûchers d'inquisition... tout un ramassis de fadaises éculées sur le lien entre le chat et le diable auquel Eugène ne croit guère, et d'autant moins que le chat, bien qu'étrange, ne lui a pas paru le moins du monde mal intentionné. Mais Léon Mayet est en quelque sorte le chef du Club Pythagore de Lyon alors il fait bonne figure. Au moins il aura de l'entraînement pour la prochaine soirée de cartes qu'organisera son paternel, très friand de cette façon de "se faire des contacts utiles".
À un moment, le chat fini par franchir la porte du journal restée entrouverte.
- À te voilà, dit Eugène
Aussitôt Léon Mayet semble plus pâle et prétend être mal à l'aise. Aucun des deux hommes n'a cependant le temps de s'attarder sur ce détail car Mylène Dupond franchi à son tour la porte en prétendant avoir été guidée par le chat jusqu'ici. Eugène demande alors s'il ne faut pas la mettre au courant de leurs activités mais Léon Mayet, préoccupé par le chat qui continue à ne pas vouloir rester à côté de la dame et s'est donc faufilé sous son bureau, est pour le moins distrait et distant. La situation est d'autant plus comique pour Eugène que peu de jours auparavant le rédacteur en chef lui avait paru antipathique à parler aux membres du club comme s'ils étaient de simples sous-fifres sans cervelle alors qu'il ne prend pas la peine de leur expliquer les "règles du jeu". Ayant tout de même pitié, Eugène prend rapidement congés, toujours suivi par le chat.

*****

Les jours suivants Eugène est principalement occupé par ses affaires. Le chat, auquel il n'a toujours pas donné de nom, le suit inlassablement dans ses déplacements tout en restant discret et une sorte de routine s'installe. Il a demandé à Simon de trouver une couverture ou un coussin confortable qu'il a installé sous son bureau pour permettre d'avoir le chat à l’œil en permanence sans que les clients puissent le voir. Enfin la plupart du temps. Le Samedi 28 Juillet au soir, n'ayant aucune nouvelle des autres, l'avocat envoie une missive à ses compagnons leur demandant de le retrouver le lendemain au restaurant pour faire le point sur les dernières avancées de l'enquête.
Le dimanche midi, il se présente donc au lieu dit et à l'heure dite pour y retrouver Henry et Damien. Mme Dupond arrive peu après. En revanche Aurélien n'est pas là. Il fronce les sourcils : ce n'est pas normal, le colonel est toujours le premier arrivé d'habitude et d'une ponctualité d'horloge suisse.
Le faisant remarquer aux autres, Henry leur révèle que Vendredi soir il a rendu visite à Amélie et que successivement Gontran, les soldats à l'entrée de la caserne et le personnel soignant lui ont dit n'avoir pas de nouvelles de Bjornson depuis le Jeudi soir. Eugène reste muet un instant face à ces révélations avant de secouer la tête puis de se pincer le haut du nez en soupirant:
- Et à aucun moment, Henry vous n'avez songer à nous prévenir ? À aucun moment vous n'avez pensé qu'il lui était sans doute arrivé quelque chose, étant donné qu'il me semble peu probable qu'il ait quitté Lyon sans nous prévenir ?!
Malgré lui il a haussé le ton et sa voix est un peu montée dans les aigus sur les derniers mots. Il se dit qu'entre Damien et Henry , les forces de l'ordre et les détectives privés n'ont pas trouvé leurs plus flamboyants - et compétents... - représentants ! Mais l'urgence n'est pas là :
- Quelqu'un a vu Aurélien depuis Mercredi soir ? lance-t-il
- Oui, répond Mme Dupond, nous avons soupé** ensemble Jeudi soir et, comme je ne souhaitait pas rentrer seule, il m'a raccompagné à mon domicile.
- Et Henry vous avez dit que personne ne l'avait vu rentrer à la caserne le Jeudi soir, c'est bien cela ?, reprit le juriste
L'officier de police répondit par l'affirmative. Aurélien avait donc disparu, ou plus vraisemblablement avait été enlevé, sur le chemin entre le logement de Mme Dupond et la caserne.
Suite à ce constat, le repas est expédié et la compagnie s'ébranle bien vite vers l'entrée du logement de la journaliste pour refaire le trajet entre celui-ci et la caserne en quête d'indices.

Dans une ruelle à peu près à mi-chemin, Henri reconnu l'odeur de chien mouillé que lui et Eugène avaient senti là où Polo avait ses habitudes. Plus aucun doute n'est permis : Aurélien a été enlevé par les loups et celui ou ceux qui les commandent. Pris d'une inspiration subite (et folle !), le juriste se tourne vers le chat :
- Écoute, je sais que tu n'es pas un chien et que c'est plutôt leur façon de faire d'habitude mais... tu pourrais suivre cette odeur pour en retrouver l'origine et revenir nous prévenir ensuite ?
Le chat le fixe de ses grand yeux vairons, s'en va renifler l'odeur des loups puis disparaît pendant que la compagnie converse ensemble de la suite. Henry, qui a tenté d'interroger sans succès une habitante du quartier, décide de retourner au poste enfiler son uniforme afin de mener une enquête de voisinage avec Damien. Mme Dupond doit les quitter pour se rendre à un rendez-vous avec un spiritiste. Eugène quand à lui se rappelle subitement du symbole qu'il avait vu dans Lyon, celui ressemblant à l'emblème du club, et décide de partir à la recherche de la maison qui le porte.

Il finit par la trouver dans le quartier des Brotteaux vers le milieu de l'après-midi, à peu près à mi-chemin entre la pyramide du monument aux victimes du siècle et l'église Saint-Pothin.
La porte en bois fait partie des plus vétustes qu'il ait vu de sa vie, rongée par l'humidité et le passage du temps. Aucun numéro n'indique une habitation bien que la porte soit coincée entre deux immeubles. Quand Eugène tente de l'ouvrir, elle résiste et il doit forcer et pousser de longues minutes pour enfin pénétrer dans une sorte de cour envahie par les herbes folles. Un puits asséché se trouve à peu près au milieu des herbes hautes et un olivier qui n'a pas été dérangé ni taillé depuis longtemps couvre de presque toute son ombre l'espace. Aucune autre porte, ni fenêtre ou ouverture. La cour est totalement isolée et n'est reliée à aucune maison des alentours.
Après avoir parcouru le lieu en long, en large et en travers sans rien trouver de significatif, Eugène se décide à rentrer chez lui en faisant un crochet par son cabinet au cas où un de ses compères y auraient envoyé une missive avec des nouvelles sur la disparition d'Aurélien. Il y trouve bel et bien une missive mais de Mme Dupond qui fait le compte rendu de son entrevu avec le spiritiste et raconte au sujet de son chat les mêmes billevesées que Léon Mayet. Ne désirant pas se gâcher la soirée plus qu'elle ne l'est déjà, Eugène jette le mot puis s'en retourne en s'inquiétant pour le militaire et en espérant qu'il est toujours en vie. Et que le chat a compris ce qu'il voulait et qu'il n'a pas juste été fou en lui demandant de remonter la trace comme un chien l'aurait fait...
*Pour le public qui lirait ces mots je tiens à (re)préciser que ce genre de propos n'est absolument pas choquant dans la bouche d'un homme en 1900. C'est même plutôt l'inverse car les féministes sont très peu nombreuses et fort mal vues. Rappelons à toute fin utile qu'à l'époque la femme a le même statut juridique qu'un enfant et ne peut donc rien faire seule car il lui faut l'accord de son tuteur légal, l'homme le plus proche d'elle dans son entourage (mari, père, frère, fils etc...). Il faut attendre la fin de la seconde guerre mondiale pour que tout cela commence à bouger vraiment.

**à cette époque on déjeune le matin, dîne à midi et soupe le soir. Tout du moins les couches les plus élevées de la société. Il faut attendre encore quelques années avant que les noms des repas soient ceux que nous connaissons
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitimeDim 17 Mai 2020 - 11:49

Whoa !

Bah dis donc ! Trop géniaux les résumés des autres membres du groupe ! ^^

Ceux d'Henry me font toujours autant rire ! XD La mention de l'amélioration du tact est fantastique (promis on ira s'occuper du directeur et faire en sorte que les nonnes comprennent leur erreur après cette épopée...)

Pour ce qui est de Monchicourt, on arrive bien à retrouver cette espèce de petite tension (et folie ?) que le Chat suscite !
C'est vrai qu'il faudrait songer à lui trouver un nom peut-être... scratch

Allons les pitchouns ! On se retrouve bientôt pour la fin de cette aventure ! Que va-t-il se passer ? Môssieur le chat va-t-il retrouver Aurélien ? Ce dernier pourra-t-il remettre une note au félin pour dire aux autres ce qu'il sait ?
Tant de questions pour le moment sans réponses !

Adishatz !
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MessageSujet: Re: Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne !   Maléfice - Partie Virtuelle Coronarienne ! - Page 2 I_icon_minitime

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