Terrä postal

J’inaugure un nouveau topic devant la multiplication des courriers entre les groupes et les joueurs.

Vous pouvez poster à la suite vos courriers en n'oubliant pas de signer et de préciser le joueur ou le groupe de joueurs concernés.

Bonus d'Exp!!!

En tant que Meujeu, je répondrai au "courrier PNJ" bien entendu.

J'avais déjà fait mon courrier sur un zoli parchemin pour te le remettre en main propre, mais je vais le poster ici du coup :

Destinataire : Directrice de l'académie de Thamasa, Sage Tyras Lyn
Expéditeur : Apprenti cosmique Hua Shan

Majesté,

j'ai quitté, voici plusieurs semaines, la quiétude de nos Bois de Cernam, dans le but de découvrir le monde, ainsi que d'en apprendre un peu plus sur l'absence de nouvelle de nos amis, les Zilmaars, dans la Forêt des Vandrills.
Je serai bref sur les informations qui vont suivre mais, à mon retour, je ne manquerai pas de m'allouer les services d'un Barde pour rédiger convenablement le récit de mes aventures.

Au cours de mes pérégrinations, j'ai été confronté à une redoutable secte, les Adeptes de Jadnar, qui voue un culte à la Chimère Noire éponyme. Depuis, j'ai mis un point d'honneur à les traquer et à les combattre.
Ces Chimérans de la flore ont la capacité de parasiter, de corrompre et de convertir, à leur cause, n'importe quel autre membre de l'espèce des Ulmenrills.
J'ai découvert récemment qu'ils avaient mené à terme des expériences, visant à transformer les autres espèces, notamment les humains, afin de grossir leur rang.
Ils ont à leur service une plante (et nombre de ses rejetons), ayant la faculté de parasiter, ainsi que de contrôler, tout végétal, et de prendre une forme humanoïde, au stade final de son évolution : la Sharkavar. Ces créatures, fidèles incarnations à l'image de Jadnar elle même, ont un point faible au niveau du centre de leur bulbe (sur lequel elles sont capables de se déplacer) ; un genre de cœur névralgique. Évidement, elles sont aussi sensibles aux aspects élémentaires de la Foudre et du Feu.

Les Zilmaars et les Brenavës se sont alliés pour mettre un terme à leurs exactions, même si ces deux peuples de guérisseurs n'ont pas vraiment de mœurs guerrières à la base.
Dans cette affaire, nous avons également le soutien de l'Académie de Thamasa, ainsi que celui du Comte de Sérévian. Nos cousins Svartalheim, dans la Forêt des Vandrills, sont également de la partie.
Grâce à nos efforts conjoints, les Jadnars ont subi de lourdes pertes. Mais la lutte est encore loin d'être terminée. Ils sont très habiles dans le domaine de l'infiltration, et je n'ose pas imaginer jusqu'où vont leurs ramifications.

A l'heure où je vous écris, je me prépare à partir sur leur trace, dans un hameau, au sud-ouest de la cité de Sérévian. Le temps me fait défaut pour venir vous informer en personne. J'ai préféré choisir de m'engager, sans tarder, sur leur piste encore fraîche. Mais sachez que je resterai attentif à votre éventuel appel.


Votre dévoué sujet, Elrohir des Bois de Cernam.

Elvira, Doriac,

Le Comte de Sérévian vient de nous mandater (vous inclus) pour continuer à enquêter sur les Adeptes de Jadnar. Sachant que, à l'heure actuelle, nos objectifs divergent, nous poursuivrons donc (Raero et moi) nos investigations sans vous mais, je me devais de vous en informer.

Pour renforcer notre effectif, l'académie de Thamasa nous a gracieusement adjoint les services d'un jeune Mage.

Même si, pour le moment, nos routes se sont séparées, n'hésitez pas à nous solliciter, si le besoin s'en fait sentir, nous mettrons un point d'honneur à répondre présent à l'appel.

Qu'Azurä veille sur vous et vous assiste dans l'accomplissement de votre quête personnelle.


Elrohir des Bois de Cernam.

Majesté ,
Seigneur Déurun, Couronne d'elriador,

Je me permet de vous transmettre un message de la part du mage Tyras'lyn.
Elle souhaiterai améliorer les relations de notre peuple et engager un maître runique dans son académie. Il y a une tablette de l'air du chaos avec des runes que je n'ai pas pu lire mais j'ai réussi ,néanmoins, à les faire apparaître, j'espère que vous accorderez une aide pour l’académie.

Cela fait maintenant un moment que j'ai quitté Thuranbrand pour mon initiation de pavois d'elriador.Je remercie mon maître Orik atnir pour tout ce qu'il m'a appris et compte revenir pour finir mon apprentissage et passer pavois d'elriador.
Je suis fiers de pouvoir montrer notre formation aux autres peuples et j'espère pouvoir revenir vous servir quand vous le souhaiterez.

Votre serviteur Raero.

Réponse de l'académie de Thamasa à Hua Shan:

Réponse des Royaumes de Cernam à Elrohir:

Réponse du Royaume nain de Thuranbrand à Raéro:

Sage Tyras'lyn,

J’espère que vous avez bien reçu mon précédent message.

Nous savons maintenant quels sont les hommes qui surveillent Madissa et nous avons remonté leurs traces jusqu'au hameau de Basrieu. Il y a là bas une étrange histoire sur le priant de la chapelle d'Impéria. Je pense que s'est dans ce village que va se poursuivre notre enquête.
Nous avons aussi contacté les dirigeants du marché noir de Sérévian et il s’avère que des personnes leur ont commandé un kayle. Nous avons quatre jours avant l'échange. Nous risquons de suivre les acheteurs jusqu'à leur repaire.

Nous connaissons maintenant l’existence d'une famille de démons appelée démon Adra et qui s'est jadis battue contre les démons. S'ils vivent encore en Terrä, ils seraient, je pense, une aide précieuse contre celui qui vit à Derval'Amaris.

Si vous voyez Raero et Elrohir, pourriez-vous leur donner cette lettre afin qu'ils sachent ce qu'il en est de notre côté.

Nous couchons actuellement à l'auberge de la Montagne Blanche, non loin de la boutique de Madissa. Nous y reviendrons régulièrement au cas où vous ayez besoin de nous contacter.

Elvira.

PS: oui, je suis une quiche en orthographe et j'en suis désolée mais je me suis beaucoup améliorée juste pour pouvoir écrire sur le forum donc si vous voyez des fautes, mes plus plates excuses! Dites vous que je peux aussi écrire en langage sms!

La sage Tyras'lyn va relayer les informations ci-dessus.

Tous les joueurs actuellement présents à l'académie de Thamasa (Elrohir, Elenna, Hua Shan, Horus, Hiva) sont au courant et peuvent répondre en conséquence, s'ils le souhaitent.

Elrohir,

Doriac est mort.
Nous avons voulu aider un fermier de Basrieu à retrouver sa fille mais sommes tombé sur un repaire de nécromancien sous les ordres d'un vampire, au Sud du hameau.
Doriac s'est sacrifié pour la fille. Je l'ai ramené chez son père. Une des mages a pu s'enfuir. Les autres brûlent en enfer.
Si vous croisez le corps de Doriac, détruisez-le par tous les moyens: ce n'est plus qu'une coquille vide contrôlée par de la fumée noire.
Je suis actuellement à l'académie pour me faire soigner. J'ai besoin de repos et je compte faire des recherche sur le symbole de la secte et la fumée noire mais je ne peux pas laisser tomber ma mission première. Je repartirai donc dés demain matin à Sérévian.

Faites attention à vous,

Elvira

Doriac

Toi compagnon… que nous n'avons pas bien connu de ton vivant… et pas bien reconnu de ton gisant, je te l'avoue c'est pas de pot, ce long repos .... c'était trop tôt !



Désolé, trop grande était la force de la tentation

Wow le Terrä postal a explosé ces jours-ci! (bonus d'expé!!!!! air connu)
Mention spéciale à Vachouille et sa magnifique lettre pour la Brenavë Landra.

Les PJs peuvent se répondre entre eux, c'est à vous joueurs de voir.

Concernant les PNJs, à vous de me dire si vous voulez une réponse par lettre OU attendre votre réponse en jeu (vu que ce sont des persos que vous allez de toutes façons croiser en jeu -je m'adresse à Vach et Mélodie là-)

Mon chers ami Elrohir.

Je t'écris pour prendre de tes nouvelles, et pour te dire que sur mon domaine la vie se fait belle, les gens sont heureux de travailler dans de bonne condition. J'ai une brasserie de très bonne qualité tu serai heureux de pouvoir en gouter !

J'ai rencontré des mercenaires de force et bravoure impressionnante. Il me manque l'époque où je combattais à tes côtés, le roi m'a donné une mission je ne peux pas trop t'en parler mais sache que je reste toujours aussi volontaire pour allez défendre les innocents.

J'ai aujourd'hui choisi mon maître de toujours Orik comme seigneur lige. J'ai reçue de sa part un plastron en ériador, tu m'imagines certainement avec mon pavois d'ériador. Je suis officielement un pavois d'eriador et j’espère pouvoir passer d'autre grade maintenant que je me sans capable de mille chose!

Sache aussi que j'ai reçue une invitation pour rencontrer un seigneur qui souhaiterai marié sa fille, une certaine Borgia, j'ai grand hâte de rencontré cette dame, les rumeurs parle d'une femme très cultivée, avec de bonne manière, mais de se que j'ai cru comprendre elle n'aurait pas était gâtée niveau physique.

Comme tu peux le lire la vie continue de mon côté des que j'ai le temps je te tiendrai au courant.


Ton vieux compagnon Raero.

Sage Tyras'lin,

Zyl est mort. Madissa est morte.
Nous avons tenté de la sauver mais la pièce dans laquelle elle était se trouvait truffée de sceaux exposifs. Zil a désobéit à nos injonctions de s'arrêter. Je ne comprends pas ce qui lui ai passé par la tête...

J'ai encore une fois échoué. Un des hommes dont vous m'aviez confié la vie et la mère d'un ami sont mort, avalé par un brasier. C'est un spectacle qui ravive en moi des souvenirs trop douloureux pour que l'espoir que vous aviez fait naître en moi me permette de rester encore et de me battre contre cette secte. Je ne peux plus rester dans cette ville. Je ne veux plus entendre parler du corbeau.

Je sais que vous ne désirez pas mêler l'académie à tout ça mais nous avons besoin d'un endroit où nous reposer et je ne connais pas de lieu plus sûr que votre acédémie.
Nous partirons incognito dés demain, avec la première caravane du jour.

Je compte quitter la région et retrouver William.

Merci pour tout. Je passerai vous voir avant mon départ: vous êtes pour moi ce qui se rapproche le plus d'une mère.

Elvira.

(Je n'ai pas encore trouvé la solution numérique pour faire la lettre présentée tel que je le veux donc je la mets en version brute. Il faut imaginer un papier un peu froissée et à deux ou trois endroits, l'encre semble avoir bavé comme si une goutte d'eau était tombé dessus.)
Edit: suite à une judicieuse remarque de Mingrid, je fais un chtite modification (heureusement que je n'ai pas encore créer le parchemin ^^)

"Consul Marthrym,

Si je vous écris cette lettre, c’est que je suis incapable de vous parler en face à face.
J’ai pour vous une très haute estime et j’avoue que même si vous semblez plus abordable que le consul Valmar, vous n’en restez pas moins intimidant pour quelqu’un qui vous idolâtre. Notre rencontre devait être pour moi un des moments les plus beaux de ma vie: enfin, j’allais rencontrer le troisième fondateur de la cité libre !
Mais votre arrivée a été teintée de tristesse et d’espoirs brisés. J’ai conscience que vos mots n’avaient pas pour but de me blesser. J’ai conscience aussi que ma réaction vous a été incompréhensible alors que vous aviez fait un long voyage pour trouver votre cité en ruine… Mais avant que vous me jugiez, avant que je ne m’excuse, je voudrai vous faire part de ce qui l’a provoqué. Libre à vous de lire la suite.

Vous le savez, je suis maintenant seule. Et par seule, j’entends que le lien avec Tyraël est totalement brisé. Ce lien, comme vous l’avez surement compris, était plus que celui que le pacte chimérique nous autorisait. Sans même m’en rendre compte, Tyraël est devenu ma force, mon énergie, mon courage. Chaque fois que j’ai douté, j’y puisais l’assurance. Chaque fois que je baissais les bras, j’y puisais la volonté. Aujourd’hui, je suis totalement seule dans mon esprit : sa lumière s’en est enfuie, me laissant plongée dans les ténèbres.

J’ai vu beaucoup de gens mourir à cause de la secte, à cause de cette pourriture de démon. Doriac, un camarade de combat et un ami précieux, il n’avait pas sa langue dans sa poche mais sa gentillesse et son courage n’avait pas de limite. Il a donné sa vie pour sauver une jeune fille qui avait été enlevée par la secte. D’ailleurs, ils se sont servis de son corps…Ils ont souillé son âme et son corps… Madissa était une femme merveilleuse que j’ai échoué à protéger : ils l’avaient enfermée dans son échoppe, dans le noir total est lorsque Zil, un brenavé qui devait m’aider à la protéger est entré dans la pièce, elle a explosé…Il a bien essayé de faire rempart de son corps mais ils sont morts tous les deux brûlés. J’ai une fille adoptive, Daria : elle nous a accompagné après avoir failli être dévorée par le cadavre relevé de sa mère. Heureusement car, peu  de temps après, le poste avancé dans lequel elle vivait a été attaqué. Peut-être aura-t-elle la possibilité de vous faire part de son ressenti d’enfant ? C’est une enfant merveilleuse et je pense qu’elle sera une puissante invocatrice !

Mais voilà…Je vois le mal se répandre de Derval Amaris et je vois les portes se fermer une à une…
La guerre plus au Sud occupe les armées hildanes et les mages de l’académie de Thamasa. Les elfes, à l’abri dans leur forêt ne veulent pas s’engager plus que ça dans le conflit. Les uns et les autres nous ont donné une poignée d’hommes mais ce n’est pas suffisant contre une armée de mort-vivants… Partout où nous avons demandé de l’aide, où nous avons expliqué ce que j’avais vu à Derval Amaris, on nous a répondu que l’affaire n’avait rien d’urgente, que la menace n’était pas assez importante pour s’en occuper.
Pourtant, ce que j’ai vu à Derval Amaris ne m’a pas paru une menace “pas assez importante”. J’ai tenu entre mes mains la magicite dans laquelle N’Audar est enfermé et je l’ai vu en sortir, si près de mon visage que je peux vous dire que son haleine sent la mort et la destruction. Seigneur Marthrym, j’ai eu si peur ! J’ai senti sa puissance, sa haine et sa malfaisance et nous ne sommes pas de taille !!
Pourtant nous, les trois petits bouts de femmes que nous sommes, avons décidé de mettre des bâtons dans les roues de ce démon. Nous avons d’abord tenté de gagner du temps en volant son catalyseur, en libérant le seul homme qui était capable de le lui faire, en détruisant un démon caché dans un puits et en tuant toutes les créatures qu’il nous a envoyé. Mais, aujourd’hui, je sais que nos efforts l’on à peine ralenti...Nos efforts sont vains…

Et puis nous sommes passés par Chimelindë. Nous n’avions pas encore conscience que tout ce que nous avions fait avait embêté N’Audar autant qu’un moustique qui lui tourne autour. Nous pensions avoir fait gagner de précieuses semaines voir même des mois à ceux que nous jugions assez puissant pour s’occuper du démon. Nous avons d’abord trouvé votre tour. Les elfes y avaient laissé un mot nous expliquant la ville et les zones où ne pas aller. Et nous nous sommes rendus dans la tour de Lyséria malgré tout. Nous l’avons trouvée, enfermée dans ce cristal. Ma haine pour le chaos a décuplé et je n’ai plus eu qu’une seule idée : la libérer coute que coute. De toute façon, nous avions ralenti N’Audar. Nous pouvions donc nous concentrer sur elle ! Je n’ai pas compris pourquoi les elfes, si puissants d’après ce que j’en savais, ne l’avais pas libérer. Mais, en ce qui me concerne, elle est un pan du passé de mon peuple et je me devais de la faire sortir de sa prison afin qu’elle puisse retrouver les chimères dans l’Autre Plan. Nous avons donc enquêté et nous sommes passées outre les avertissements que l’on pouvait recevoir pour finalement dissiper le premier sceau.

Ce qui va suivre est complètement fantasque. Croyez le ou non : je vous livre la vérité telle que je l’ai vécu. Peut-être Lyséria pourra-t-elle en attester si elle se rappelle de nous ?

L’univers a décidé de nous offrir un des plus grands privilèges qui soit donné à une simple chimeran : il nous a permis de voir votre cité au tout début de son existence. La tour de Valmar était à l’époque terminée. La votre et celle de lyséria était toujours en construction. Nous sommes apparus dans la chambre de Chimelindar. Les peintres faisaient leur travail sur la fresque. Votre cité...je n’ai pas de mots pour la décrire tant elle était belle et vivante ! Pour nous, qui n’avions eu qu’un aperçu détruit par le chaos et usé par le temps, ce fut un moment plein d’émotion. Il y avait une fête et la première fois que nous avons aperçu Valmar, ce fut lorsqu’il monta sur scène pour son discours. Plus tard, nous avons eu l’immense privilège d’être invité dans sa tour et de pouvoir parler avec lui. Au départ, j’ai voulu lui dire la vérité : nous venions du futur et nous combattions nous aussi le chaos. Mais, comme j’aurai dû m’y attendre, il m’a prise pour une folle et rit au nez. C’est à partir de ce jour-là  que j’ai décidé de laisser Adrianne parler à ma place : comme vous avez pu le voir, la diplomatie n’est pas vraiment mon fort...Quoi qu’il en soit, j’ai eu l’honneur de peindre un portait de Valmar ce jour-là. Et nous avons tous eu l’honneur de lui sauver la vie. Je ne sais pas si vous en avez entendu parler mais il a été attaqué dans sa tour et nous l’avons aidé autant que nous en étions capables. Peut-être vous a-t-il parlé d’un groupe composé de deux hildans, d’une haute-elfe et de deux chimerans ? C’est comme ça que nous nous sommes trouvés en possession de la griffe qui nous a permis de libérer Chimelindar. J’ai pu acheter là-bas (enfin ici mais dans un autre temps) cette poterie et cet artefact (que je vous demanderai d’ailleurs de me remettre avant de partir car il est précieux et très utile pour moi) que j’ai pu trouver chez l’orfèvre Thaluin.

J’ai compris alors que, plus que Lyséria, c’était la cité tout entière que je voulais voir revivre. Je me suis donc prise à espérer avoir la chance de la reconstruire à vos côtés, sous vos ordres. Cette cité si vivante ne peut pas, ne doit pas disparaitre à jamais : elle doit renaitre de ses cendres. Peut-être accepteriez vous aussi de nous aider. Tyraël devait transmettre le message que nous avions retrouvé Lyseria bien vivante mais enfermée dans un auroc et même s’il ne m’a jamais révélé que vous étiez vivants avant...bref, je ne vous pensais pas mort. Pour moi, votre amour vous avez enfermé dans une magicite et emporté loin des combats lorsque la cité était attaquée : jamais elle n’aurait pu vous regarder mourir sans rien faire...Je ne sais pas ce qu’il s’est exactement passé et peut-être, si votre rancune à mon encontre disparait, peut-être pourriez-vous me le raconter ?

Quoi qu’il en soit, je rêvais de voir la cité reconstruite et N’Audar détruit. Personne n’étant plus fort que vous à mes yeux, votre venue que j’espérais sans oser en rêver était pour nous la chance de gagner ce combat. La seule chance.

Voici maintenant exactement ce qui s’est passé dans ma tête aujourd’hui : il y a à peine un ou deux jours, nous avions appris qu’N’audar avait étendu son influence, que des villages avaient été attaqués, que l’armée des morts grossissait et que certains zombies commençaient déjà à errer hors de Derval’Amaris. Aujourd’hui, ma fille m’a appelée maman pour la première fois et aujourd’hui, vous nous avez dit avoir affaire plus urgente à régler. Donc, aujourd’hui, j’ai vu mes espoirs se briser. J’ai pensé à mes sœurs se jetant dans la bataille corps et âme et à la mort atroce qu’elles subiront, j’ai pensé à ma fille qui avait perdu une première mère et qui perdrait sans doute la deuxième. J’ai pensé à l’académie, un des rares lieux où je me sois sentie chez moi, détruite par le chaos. J’ai pensé à Tyraël qui ne serait pas à mes côtés pour combattre lui non plus. Et j’ai pensé à ces hommes qui iront dans la bataille à mes côtés et mourront parce que nous ne sommes pas assez forts…
Alors oui, j’ai laissé ma colère transparaitre dans mes paroles et j'ai réagit de manière impulsive. Je vous ai rejeté, vous et votre puissance qui me semblait notre seule et infime chance de gagner.
Malgré toute l’admiration que je vous porte, malgré toute la fierté que j’ai eu à vous rencontrer enfin, je vous ai haï à cet instant car mon cœur n’est plus capable d’entendre un refus. Je me suis dit “encore un être puissant qui refuse de nous aider. Encore une chance de gagner qui nous passe sous le nez”... Et je me suis mise en colère parce que sinon, je m’écroulais, sans la force de me relever…

N’en dites rien à mes sœurs: elles doivent croire que j’ai confiance en notre victoire. Je ne veux pas qu’elles sombrent à leur tour dans le désespoir et que toute joie disparaisse de leurs traits. Je n’ai plus la force de me battre : je mourrais pour elles.